La première détection du noyau de la Terre est effectuée en 1906 par Richard Dixon Oldham. En 1912, Beno Gutenberg localise la discontinuité entre le manteau et le noyau, appelée par la suite discontinuité de Gutenberg.
En 1912, Beno Gutenberg place l'interface manteau / noyau à 2900 km de profondeur grâce à l'étude des ondes P, donnant son nom à la discontinuité entre le manteau inférieur et le noyau externe. En 1926, Harold Jeffreys établit la fluidité du noyau métallique. En 1936, Inge Lehmann découvre la graine (ou noyau interne).
La température de cette Terre primitive est d'environ 4700°C (chaleur due aux collisions). Cette Terre est donc formée de matière en fusion. Petit à petit, la Terre se refroidit, les éléments les plus légers remontant vers la surface et les plus lourds (fer) s'enfonçant pour former un noyau.
La graine, ou noyau interne solide, est la partie jaune vive au centre. Dans la nouvelle étude réalisée par des géophysiciens de la Jackson School of Geosciences du Texas, les scientifiques proposent une estimation beaucoup plus spécifique, située il y a 1 milliard à 1,3 milliard d'années.
Le noyau interne, ou la graine, est la partie solide située au centre de la Terre. C'est une boule de 1 220 kilomètres de rayon située au centre du noyau externe (liquide). Elle est composée d'un alliage de fer et de nickel, ainsi que d'éléments plus légers.
La Terre est une gigantesque machine thermique, dont la chaleur provient en partie de son noyau, situé au-delà de 2900 km de profondeur. Cette zone est constituée essentiellement de fer. Il y règne une pression supérieure à 1 million d'atmosphères (100 gigapascals).
La Terre se refroidit et son noyau se solidifie
Quand, dans quelques milliards d'années, la graine occupera une grande part du noyau, le champ magnétique terrestre s'éteindra. Privée de ce bouclier, la Terre sera irradiée par le vent solaire.
Archéen (de −4 à −2,5 Ga )
Dans les premiers temps de son existence, la Terre a connu une intense activité volcanique. L'expulsion massive de gaz vers la surface s'est ensuite soldée par la formation d'une atmosphère à très forte teneur en CO2 (gaz carbonique ou dioxyde de carbone).
En vérité, l'Homme n'a jamais pu voyager jusqu'au centre de la Terre, mais on sait qu'il faudrait parcourir plus de 6'000 kilomètres pour l'atteindre. Mais à quoi cela ressemblerait-il? En prenant la fusée, Simply et Science traversent la Terre en passant par son centre.
La première détection du noyau de la Terre est effectuée en 1906 par Richard Dixon Oldham. En 1912, Beno Gutenberg localise la discontinuité entre le manteau et le noyau, appelée par la suite discontinuité de Gutenberg.
À ce jour, les plus anciennes traces de vie sur Terre remonteraient à 3,8 milliards d'années, comme semblent l'indiquer des restes fossilisés retrouvés dans les roches sédimentaires. La vie était alors exclusivement aquatique et le restera pendant près de 3,4 milliards d'années !
L'histoire de notre planète a commencé il y a 4,5 milliards d'années. Paradoxalement, ce sont des étoiles mortes qui sont à l'origine de notre système solaire. Leur débris sont expulsés dans la galaxie pour former un nuage moléculaire, composé de gaz et de poussière.
La Terre, comme toutes les planètes telluriques , est composée de différentes couches : sa surface est la croûte, puis, au fur et à mesure qu'on avance en profondeur, on atteint le manteau, puis le noyau La science qui étudie la structure de la Terre est la géologie.
Selon les propriétés mécaniques, on distingue les suivantes couches terrestres: la lithosphère, l'asthénosphère, la mésosphère et les noyaux interne et externe. Selon ses propriétés chimiques, la Terre peut être divisée en croûte terrestre, manteau supérieur et inférieur, et noyau interne et externe.
Ainsi, on ne sait pas encore avec certitude où sont apparues les premières formes de vie. Beaucoup de scientifiques croient que la vie a émergé dans les sources hydrothermales au fond des océans, alors que d'autres pensent que les premiers organismes ont évolué dans de petites mares chaudes avoisinant des volcans.
La question des origines n'en finit pas de questionner. Une chose est sûre : il y a environ 10 millions d'années, les premiers hominidés sont apparus en Afrique, et il a fallu attendre au moins 4 millions d'années pour qu'ils se dressent sur leurs jambes.
Homo habilis (2,4 à 1,6 millions d'années) Il a vécu en Afrique de l'Est et en Afrique du Sud. On le considère comme le premier homme véritable en raison de la forme de son crâne et sa capacité crânienne, 600 cm3 en moyenne.
PYTHAGORE ET ARISTOTE COMME PREMIERS TÉMOINS
Pythagore, philosophe grec présocratique, serait le premier à avoir déclaré que la Terre était sphérique.
Il s'appelle Toumaï ! Du haut de ses 7 millions d'années, c'est lui qui détient aujourd'hui le titre de doyen de l'humanité. Son crâne a été mis au jour lors de fouilles, en 2001, au Tchad, un pays situé au centre de l'Afrique.
Tout s'est fait petit à petit. Les poussières qui étaient dans le nuage se sont agglomérées pour former des « grains de sable », puis de gros rochers, et, attirés par la force de gravité, ces rochers se sont assemblés lors de violentes collisions qui ont fait fondre la roche !
C'est la radioactivité naturelle (uranium en particulier) qui cause ce dégagement de chaleur.
Les experts du climat sont formels : la terre se réchauffe et à un rythme soutenu. En cause, l'augmentation des gaz à effet de serre d'origine humaine, avec pour conséquences des crises sanitaires, écologiques et humanitaires dont nous voyons les prémices.
De jour, l'absorption du rayonnement solaire est bien supérieure à l'émission du sol à travers l'atmosphère si bien qu'au final le sol chauffe sur une faible épaisseur dizaine de centimètres. La nuit, l'absorption du rayonnement solaire n'a plus lieu et le sol se refroidit vers le ciel à travers l'atmosphère.