Probablement la citation la plus connue d'Aristote, elle est un plaidoyer du vivre ensemble. Extraite de Les Politiques, elle défend l'idée que la vie en société est la condition fondamentale pour que l'homme puisse se réaliser en tant qu'homme.
L'homme est aussi un «animal politique». En cela, Aristote, signifie que l'homme vit mieux dans une «polis», la forme la ville grecque. L'homme devient homme parmi les autres, en vivant dans une société régie par des lois et des coutumes.
L'homme est un « animal politique » capable de distinguer le bien du mal, le juste de l'injuste, ce qui lui permet de mettre en place une cité (polis) et de la gouverner de manière organisée.
Le propre de l'homme ? L'homme est un « animal doué de raison », dit-on depuis Aristote. Cette définition fait de la raison le trait commun à l'ensemble de l'humanité, et garantit la possibilité de droit d'une communication universelle entre les hommes, par la pensée et le langage.
Par rapport à l'activité pratique, la politique est en effet définie par Aristote comme la plus haute de toutes les disciplines, elle est la « science souveraine entre toutes » car elle est capable de nous diriger dans la connaissance du Souverain Bien, la fin en vue de laquelle s'exercent toutes nos activités ; elle a ...
Contrairement à son disciple Aristote, Platon soutient que « tout homme est pour tout homme un ennemi et en est un pour lui-même (Lois, 626c) ». Aussi le rôle de la politique consiste pour lui à créer l'unité et assurer l'harmonie dans la Cité, à travers, notamment, la vertu et l'éducation.
Platon veut s'élever au-dessus de la réalité et accéder à la Vérité par la réminiscence ; Aristote recherche une adéquation à la réalité à établir grâce aux lois logiques. Pour le premier les principes précèdent les faits, pour le second c'est l'inverse, les faits passent avant les principes.
est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
Rappelons tout d'abord que l'Homme est lui-même un animal, et qu'il ne possède aucune différence radicale avec d'autres espèces. D'autres animaux sont bipèdes, d'autres ont des cerveaux de taille importante, et les autres primates utilisent comme nous leurs mains avec des pouces opposables.
Qu'il se questionne ou non, l'homme cherche à procréer, travaille à la protection et l'éducation de sa descendance, veut se sentir utile, cherche à repousser la souffrance et la mort, et à accéder à une existence supérieure (sociale ou religieuse).
"Une seule hirondelle ne fait pas le printemps; un seul acte moral ne fait pas la vertu." "La simplicité n'est pas un but, mais on arrive à la simplicité en dépit de soi, comme on approche le sens réel des choses." "L'intention fait la culpabilité et le délit." "Le bonheur est à ceux qui se suffisent à eux-mêmes."
Rousseau soutient que cette spécificité qui distingue l'homme de l'animal est la liberté, ou, comme on le verra, la perfectibilité.
Montesquieu : « On dit que l'homme est un animal sociable.
Cela signifie que : La cité n'est pas un état contre-nature. Aristote s'oppose ici à tous les penseurs qui affirment que l'homme est par nature insociable, rebelle à l'état civil, que celui-ci requiert pour s'instituer une sorte de dénaturation de l'homme. C'est par exemple le propre de la thèse freudienne.
L'homme comme "animal social" : cette expression veut signifier que l'homme vit parmi les autres hommes, que l'animal humain est un animal vivant dans une société d'animaux humains.
Jean de La Fontaine , dans ses Fables , a cherché lui aussi à comparer le comportement de l'homme et celui des animaux ; La comparaison n'est pas en l'honneur de l'homme et plusieurs apologues comme L'homme et la couleuvre, par exemple, ou Le loup et les bergers montrent sa cruauté envers les autres espèces; Le ...
Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Cette phrase de Blaise Pascal contient 46 mots.
Galilée (Galileo Galilei en italien) naît à Pise, en Italie, en 1564, au sein d'une famille de sept enfants.
Quelle que soit l'incertitude qui règne sur l'évolution de la pensée d'Aristote, on a tout lieu de croire qu'élevé dans l'école platonicienne il a d'abord eu le souci de préciser les raisons philosophiques de sa rupture avec elle.
Platon appelle Idées ces êtres intelligibles, définissables parce qu'universels. Aristote développe ici sa célèbre critique de la théorie platonicienne. Pour Platon, un être sensible trouve son identité par sa participation à telle ou telle Idée. C'est en participant à l'idée d'Homme que Socrate est un homme.