Considéré comme le père de la démocratie, Périclès ouvre la vie politique à tous les citoyens athéniens.
La démocratie athénienne est très organisée. Une assemblée de 500 citoyens tirés au sort, appelée la Boulè, est chargée de préparer les lois. Plusieurs fois par mois, tous les citoyens sont invités à l'Agora : c'est une très grande place où ils peuvent voter, à main levée, les lois proposées par la Boulè.
Le grec Solon (640 à 558 av. J. -C.) serait à considérer comme le « père de la démocratie » : c'est au cours de son voyage en Égypte qu'il a connu pour la première fois cette notion d'égalité entre les êtres humains.
Les stratèges
C'est la plus haute fonction de la démocratie athénienne, et la seule à ne pas être tirée au sort. Les stratèges sont souvent issus des familles les plus riches et les plus puissantes d'Athènes. Le stratège dirige la cité, mais c'est aussi le chef des armées.
La démocratie athénienne repose ainsi sur trois grands principes : le droit de tous les citoyens à la parole, que ce soit à l'assemblée du peuple ou devant les tribunaux ; l'accès de tous les citoyens aux fonctions publiques (par élection ou tirage au sort) ; l'égalité de tous devant la loi.
La démocratie trouve son origine dans la grave crise de la cité grecque et les mutations propres à Athènes. Au VI e siècle av. J.
L'égalité des droits entre les citoyens
La démocratie doit donc protéger les citoyens contre l'arbitraire ou l'abus du pouvoir. Cela repose en premier lieu sur une égalité des droits entre les citoyens. Toute démocratie implique en effet un système politique où tous les citoyens sont soumis aux mêmes lois.
Cette précaution montre que la démocratie athénienne doit toujours résister aux pressions et qu'elle s'adapte aux différentes menaces qui se présentent. Le statut de citoyen était réservé à une minorité, puisque les femmes, les mineurs, les esclaves et les métèques, c'est à dire les étrangers, en étaient exclus.
Les citoyens, réunis dans l'Ecclésia concentre, en effet, l'essentiel des pouvoirs. Mais la démocratie athénienne reste incomplète car tous tous les habitants de la cité ne sont pas citoyens et le pouvoir demeure souvent entre les mains des mêmes individus (ex. : Périclès).
Les stratèges représentent le pouvoir militaire d'Athènes. Ils présentent directement des projets à l'assemblée du peuple (L'Ecclésia) et les font voter. Ils réclament aussi un impôt particulier pour la défense d'Athènes et dirigent toute la vie militaire quotidienne de la cité-État.
Réponse 1 : Selon Thésée, les avantages de la démocratie sont : - Tous les Athéniens (riches ou pauvres) ont les mêmes droits. - Tous les Athéniens sont égaux. - Le gouvernement n'est pas dirigé par un tyran. Réponse 2 : On peut définir la tyrannie comme un gouvernement dont le pouvoir appartient à un tyran.
Périclès fut l'initiateur d'un courant démocratique appelé « démocratie radicale. » Cette expression signifie, entre autres, que les citoyens athéniens étaient rémunérés par l'État pour prendre part aux affaires publiques. Auparavant, seuls les plus riches avaient les moyens de consacrer leur temps à la politique.
À Athènes, l'ecclésia se compose en principe de tous les Athéniens en possession de leurs civiques et ayant passé l'âge de l'éphébie (entre 18 et 20 ans).
La principale limite est d'abord celle de la restriction du corps civique. Le droit de citoyenneté est restreint. Une partie de la population athénienne ne participe pas à la vie politique. Ce sont d'abord les esclaves, les femmes et les métèques.
Quelle est l'institution centrale de la démocratie athénienne ? Parmi les institutions athénienne, l'Héliée et la Boulè jouent un rôle important. relier ces institutions avec leurs fonctions.
Aristote, philosophe du IVe siècle avant J. -C., disciple de Platon, dénonce cette incompétence populaire : il propose de refuser aux masses l'exercice des hautes charges mais de lui laisser le pouvoir de délibérer et de juger comme l'avait fait Solon.
Les institutions démocratiques athéniennes. Contrairement à notre démocratie représentative, le régime politique athénien est une démocratie directe, c'est-à-dire que les citoyens peuvent participer directement aux décisions d'ordre public.
Dans l'Antiquité, l'Ecclésia est, à Athènes, l'Assemblée des citoyens. Elle vote les lois, le budget, la paix ou la guerre, l'ostracisme. Elle tire au sort les bouleutes (présidents du conseil), les héliastes (membres des tribunaux), les 10 archontes (magistrats qui dirigent la république) et élit les dix stratèges.
Pourquoi Athènes est-elle unique selon Périclès ? Selon Périclès, Athènes est unique car elle est la seule cité où le pouvoir est confié au plus grand nombre d'habitants (les citoyens) et que tous sont égaux.
La France est une démocratie représentative.
« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. »
Forme de gouvernement où le peuple est composé de l'ensemble des citoyens, chacun titulaire d'une parcelle de souveraineté, exerçant le pouvoir sans intermédiaire. La démocratie athénienne se traduit donc comme un acte positif, à savoir une participation effective de chacun à la vie de la cité.
Périclès assure l'hégémonie de la cité d'Athènes.
- En investissant le trésor dans des infrastructures pour la cité, pour illustrer sa domination sur une partie du monde grec (grands travaux : Acropole, grands murs jusqu'au port du Pirée pour assurer le ravitaillement + le commerce = céréales…).
I. — Pourquoi Périclès fut-il appelé l'Olympien? Dans sa Vie de Périclès, Plutarque rappelle que Platon attribue le talent oratoire de Périclès, en ce qu'il a d'éminent, à qu'il fit de la philosophie avec Anaxagore.
Les Grecs s'appellent eux-mêmes les « Hellènes » à partir de l'époque archaïque, se considérant comme les descendants d'Hellen, un roi mythologique, et appelaient leur pays (d'origine) Hellas, qui correspond à la république grecque actuelle plus la côte occidentale de l'Asie Mineure.