Les conditions de vie dans les profondeurs de l'océan sont extrêmes : pas de lumière, peu de nourriture, une température glaciale et une pression écrasante ! Elles n'empêchent pas la vie de s'y développer : on y trouve des poissons, des bactéries, des méduses, des invertébrés, des requins.
En moyenne, l'océan a une profondeur de 3 700 mètres. Il faut savoir que les premiers mètres sous la surface forment la zone épipélagique. Cette dernière contient une grande majorité des mammifères marins. Entre 10 et 100 mètres de profondeur, se trouve une densité amoindrie de poissons et de grands mammifères.
Dans les océans, il y a de l'eau, des poissons et même quelques baleines (pour l'instant). On y trouve aussi un peu de sel et quelques végétaux, mais ça tout le monde le sait.
Les abysses sont un environnement totalement hostile à l'homme, et représentent l'un des milieux les moins explorés de la planète. À partir de la zone mésopélagique, les pressions sont trop grandes pour les méthodes traditionnelles d'exploration, exigeant des approches alternatives pour la recherche.
Le record de la plongée la plus profonde est détenu par l'américain Victor Vescovo qui a atteint 10 927 mètres lors de son exploration en 2019. Le submersible chinois quant à lui, a atteint la profondeur de 10 909 mètres.
La fosse des Mariannes, comme un voyage au centre de la Terre. A ce jour, la fosse des Mariannes qui se trouve dans le Pacifique Nord-ouest est la fosse océanique la plus profonde et l'endroit le plus profond de la croûte terrestre : en 2014, la profondeur maximale retenue est de 10 984 m ± 25 m.
Il n'est pas rare de ressentir de la fatigue suite à des plongées sans difficulté spéciale et en l'absence de signes de maladie de décompression (MDD), même s'il peut s'agir d'un symptôme de cette dernière.
Plus de cinquante ans après la première expédition, James Cameron, célèbre réalisateur à qui l'on doit notamment Abyss, Titanic et Avatar est devenu le troisième homme à s'être aventuré si profondément sous la surface de l'eau, le deuxième encore en vie avec Don Walsh et le premier à être descendu en solo.
Grand avaleur, pieuvre vampire, requin-lutin ou revenant : les créatures qui vivent dans les abysses ont écopé de noms peu flatteurs et ont, il faut bien le dire pour certaines d'entre-elles, "la gueule de l'emploi".
La température de ces eaux chaudes peut atteindre les 400°C mais sous une telle pression, elles ne peuvent pas bouillir. Lorsque cette eau jaillit au sommet de la dorsale, les minéraux qu'elle contient créent des structures géologiques qui peuvent atteindre plus de 20 mètres de haut appelées cheminées hydrothermales.
Une éponge fonctionne en fait comme une pompe : elle fait circuler l'eau et en extrait la nourriture. Puis il y a les cnidaires, qui comprennent les méduses, les anémones, les coraux et les gorgones. Les méduses arpentent la mer, tandis que les coraux se fixent au fond pour y rester toute leur vie.
Des millions d'années de pluies
Pendant des millions d'années, un déluge de pluies torrentielles s'est abattu sur la Terre : l'eau, restée liquide grâce à la baisse de température, se répand alors sur la planète, formant les océans.
Ce plancton est un « poumon » de la planète, comme le sont les forêts terrestres : il absorbe le CO2 et rejette du dioxygène (O2). Au fil du temps, il a conduit à l'oxygénation de notre atmosphère. À sa mort, quand il n'est pas consommé, le plancton tombe au fond des mers où il s'accumule sur de grandes épaisseurs.
Car la conquête des mers et de l'espace sont étroitement liées. Ces projets ont au moins prouvé qu'une autre vie était possible. Même si on reste loin des grands complexes sous-marins, l'idée d'habiter sous les flots est envisageable. À condition de faire quelques concessions dans un premier temps bien sûr.
La neige marine, cette pluie de matière organique qui tombe de la surface y est bien souvent la base de la chaîne alimentaire. Les eaux de surface apportent aussi leur oxygène aux abysses, lorsqu'elles plongent en profondeur au niveau des pôles.
L'explorateur américain Victor Vescovo est descendu avec son sous-marin à 10.927 mètres de profondeur, le 1er mai, dans la fosse des Mariannes, dans l'océan Pacifique. Au-delà de l'exploit, il a regretté la présence d'un sac plastique et d'emballages de bonbons dans cette zone où aucun homme n'était jamais allé.
La faune abyssale inclut des représentants de presque tous les embranchements d'animaux marins (dont quelques espèces amphibies, puisque l'éléphant de mer peut plonger à plus de 1 580 mètres de profondeur, la tortue luth à 1 200 mètres et le manchot à 350 mètres) mais de nombreuses espèces se sont adaptées aux ...
Plusieurs Liparidae, ou poissons-limaces se sont alors rassemblés autour du sac de maquereaux. À la surprise de l'équipe, ces poissons ont été aperçus à 8 178 mètres de profondeur, atteignant ainsi un nouveau record.
Cette luciole du Pacifique est un animal fascinant. Le poisson-lanterne est repérable grâce à son organe lumineux. Il vit dans les récifs coralliens jusqu'à 400 mètres de profondeur.
La mer de Tasmanie
Entre l'océan Pacifique et l'océan Indien cette mer est le passage obligé lors de la course Sydney Hobart. Une marmite où les vagues peuvent dépasser allègrement les 15 mètres. Il y a eu de nombreux concurrents qui y ont laissé leur vie pendant la traversée de cette mer impitoyable.
Légende. Océan Pacifique : il est considéré comme le plus grand des océans avec une superficie de 165 250 000 km², soit 43,5% de la surface totale des océans. Il s'étend de l'Amérique jusqu'en Asie et se délimite au nord par l'océan Arctique et au sud par l'océan Antarctique.
L'océan Arctique, naguère appelé océan Glacial arctique, s'étend sur une surface d'environ 14 millions de km2, ce qui en fait le plus petit des océans. Il recouvre l'ensemble des mers situées entre le pôle Nord et les régions septentrionales de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique.
Il est fortement déconseillé de plonger dans les situations suivantes : Vous êtes stressé ou dans un mauvais état psychologique. Vous avez la gueule de bois ou bien vous avez bu de l'alcool.
Il faudrait donc prendre une goulée d'air, enlever l'embout de respiration, introduire la nourriture, déglutir, et si l'expérimentateur ne s'est pas étouffé, reprendre l'embout pour respirer.
Le principal facteur bloquant lorsque l'on apprend à plonger est la peur de se faire mal. Si l'on adopte une mauvaise position, il est en effet possible de faire un plat avec un claquement désagréable de l'eau au niveau du ventre, du torse ou des cuisses.