Lorsqu'un enfant présente à la fois des troubles de la lecture et de l'écriture, il peut être envisagé de l'adresser à la fois à un orthophoniste et à un rééducateur en écriture, qui dans l'idéal devront être en contact l'un avec l'autre.
Gardez à l'esprit que la plupart des enfants commencent à former des lettres majuscules autour de 4 ans, pour n'apprendre à écrire à proprement parler qu'à partir de 6 ans. Il est donc important de ne pas brûler les étapes et de rester attentif au rythme de développement de votre enfant !
Comment se fait l'apprentissage de l'écriture à l'école? À la maternelle, les enfants découvrent les lettres. Le simple fait de les reconnaître n'est toutefois pas suffisant. En effet, les enfants doivent apprendre à faire le lien entre la lettre, sa forme et le son qu'elle produit afin de pouvoir bien écrire.
Pour commencer à écrire, il doit non seulement maîtriser le tracé des lettres mais aussi comprendre ce qu'il écrit. Votre enfant doit donc avoir une certaine représentation de l'écrit et comprendre les liens entre ce qui se dit et ce qui s'écrit. C'est tout l'apprentissage proposé en maternelle.
A cinq ans, il sait écrire son nom, son nom et recopier des mots. Au cours des trois années qu'il va passer à la maternelle, votre enfant va apprendre progressivement à maîtriser son geste et se préparer ainsi, tout doucement, au délicat exercice de l'écriture.
Encouragez l'utilisation de différents types de papier (par exemple, pour les jeunes élèves, utilisez du papier aux lignes surélevées pour les aider à ne pas dépasser.). Encouragez la formation sur l'utilisation du clavier afin que les élèves puissent se servir d'un ordinateur pour faire leurs travaux.
la crampe de l'écrivain ; des pathologies telles que la maladie de Dupuytren ou de Parkinson ; une immaturité psychologique (manque de confiance en soi, problèmes familiaux, etc.)
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
En entrant au CP, votre enfant peut encore manifester une certaine crispation lorsqu'il écrit. Il va devoir maintenant parvenir progressivement à une écriture cursive sûre et lisible, aussi bien pour les minuscules que pour les majuscules. L'une des principales difficultés consiste à lier les lettres entre elles.
Ce cycle couvre le CP, le CE1 et le CE2. Ses enjeux essentiels sont l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et de la langue française, la connaissance et la compréhension des nombres, de leur écriture chiffrée et le calcul sur de petites quantités.
Les points de vigilance lors d'une séance d'écriture au CP
Conseil sur le positionnement du support : élément important, le positionnement du support peut influer sur la lisibilité des écrits. Vous pouvez très bien proposer à vos élèves d'incliner leur feuille dans le sens de leur bras. Cela facilitera l'écriture.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
Au niveau de la persistance de l'écriture, on peut proposer des outils effaçables comme le feutre d'ardoise, le crayon à papier, le stylo effaçable… Libérés de la peur de se tromper et de devoir barrer, certains enfants se mettent alors à écrire. Enfin, on peut travailler au niveau du support.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit.
Tout simplement car les droitiers écrivent de gauche à droite, en ouvrant leur bras vers la droite : ce qui est "interdit" aux gauchers, car s'ils écrivent en ouverture vers la gauche, on leur dit qu'ils écrivent "à l'envers", au mieux "en miroir" !
La dyslexie-dysorthographie est un trouble d'origine neurologique qui entraîne des difficultés importantes à lire et à écrire.
La dyscalculie est un trouble d'apprentissage des mathématiques. Il ne s'agit pas d'une déficience mentale. L'enfant dyscalculique a de la difficulté à comprendre et à utiliser les chiffres. Des professionnels comme un orthophoniste ou un orthopédagogue peuvent aider l'enfant.
Le grapho-pédagogue (ou rééducateur en écriture)
Il s'agit d'un professionnel spécialiste du geste d'écriture. En moins de 10 séances, il est en mesure de vous faire gagner en confort, rapidité et lisibilité.
Les graphothérapeutes, eux, s'occupent spécifiquement de l'écriture. La plupart d'entre eux sont graphologues de formation, c'est-à-dire qu'ils sont susceptibles d'analyser une écriture pour en déduire certains traits de personnalité du scripteur.
L'enfant souffrant d'une dysgraphie se reconnaît par les trois symptômes suivants : Une écriture excessivement lente ; Une écriture illisible et peu compréhensible ; Une production écrite très désordonnée.
L'élève n'a pas besoin d'être lecteur pour commencer à écrire. Au contraire, les premiers écrits permettent d'améliorer les premiers apprentissages de la lecture : les élèves peuvent ainsi comprendre le lien entre une écriture et sa correspondance sonore.
Plus un enfant aura de vocabulaire, plus la compréhension de ce qu'il va lire en sera facilitée.
La lettre b s'écrit logiquement comme le l, en remontant et en faisant un demi-tour au premier interligne. La lettre w est bien sur tracée comme la lettre v. la lettre f est plus complexe : on commence comme un l, mais on poursuit le mouvement jusqu'en bas en pliant le pouce.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.