L'écuyer. Un jeune garçon qui apprend le métier des armes avant d'être lui-même adoubé est appelé « écuyer ». Il est toujours au service d'un chevalier : il porte ses armes, prépare ses chevaux, etc.
L'adoubement est la cérémonie par laquelle une personne est élevée au rang de chevalier. Née au Moyen Âge, elle est encore pratiquée par un certain nombre d'ordres de chevalerie ou honorifiques.
L'adoubement ou armement du chevalier
Le lendemain, il assiste à la messe, puis, en présence d'une nombreuse assistance, il reçoit l'épée avec le baudrier, les éperons d'or, le heaume et l'écu, ou bouclier. Par serment, il s'engage à ne servir que des causes justes et nobles.
1. a) [Moy. Âge] Jeune noble qui avait pour charge d'accompagner le chevalier à la guerre, de porter son écu, de l'aider à prendre les armes, à se désarmer en attendant que lui-même soit armé chevalier. Le comte se décida à le nommer écuyer.
On appelait ainsi chevaliers de la proie ou chevaliers de proie des soldats pillards vivant de rapine et extorquant leurs biens aux malheureux qui avaient l'infortune de croiser leur chemin, et on appelait aussi capitaine le chef d'une bande de brigands.
Son parrain, le chevalier qui a organisé l'éducation militaire de l'écuyer, lui passe le baudrier. Des aides fixent des éperons d'or ou argent aux talons de l'écuyer (symbole qu'il sera un guerrier à cheval).
Cérémonie au cours de laquelle un homme était armé chevalier. La cérémonie de l'adoubement débutait par la remise des armes au postulant par un chevalier qui lui servait de parrain.
L'écuyer en chef. Responsable du Cadre noir, issu traditionnellement du corps militaire, l'écuyer en chef est appelé « Grand Dieu« . Il est avant tout le directeur technique, adjoint du directeur de l'école.
Le heaume est un casque de cavalerie médiéval en acier emblématique de la chevalerie, protégeant toute la tête.
écuyer, écuyère | Usito.
L'armure se compose d'un heaume, qui n'est autre que le casque pointu du chevalier, de cuirasses, d'une cotte de mailles descendant jusqu'aux genoux, appelée aussi haubert, et d'un gorgerin pour préserver son cou. Le cheval est lui aussi protégé intégralement par une barde et par un chanfrein qui préserve sa tête.
Pour être chevalier, il faut posséder un cheval, être en mesure de l'entretenir mais aussi acheter son armure. Dès l'âge de 7 ans, le jeune garçon est placé chez un autre seigneur (un ami ou un membre de la famille) qui devient son parrain. Il y apprend à monter à cheval et à manipuler les armes, notamment l'épée.
Ce mot vient du Latin adaptare. Du Cange le derive du mot adobare, qui signifioit autrefois, Armer. Voyez Adopter. Il signifie figurément, Mettre en ordre : & on dit au jeu des eschets, du triquetrac, & des dames, J'adoube, quand on touche une piece qu'on ne veut pas joüer, mais seulement pour arranger son jeu.
colée. Coup du plat de la main donné par le parrain sur la nuque de celui qui était fait chevalier, lors de la cérémonie de l'adoubement.
Le chevalier du roman courtois possède des qualités physiques ; il est fort, endurant, habile dans le maniement du cheval et de ses armes. Il montrer sa vaillance dans les joutes, les tournois, les combats en duel.
Le XVème siècle vit donc l'apparition des premières armures de fer telles qu'on se les représente aujourd'hui, plus protectrices que la cotte de mailles contre les flèches. Ainsi, le harnois blanc fut la première armure tout en métal vers 1420.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
Au Moyen Âge, grand casque des hommes d'armes enveloppant toute la tête et le visage. 2. En héraldique, synonyme de casque.
Le palefrenier n'exerce pas un métier d'équitation, mais plutôt de soins. Ceux qui croient le contraire seront déçus. Étriller les chevaux, les panser, curer leurs sabots, les soigner, les nourrir, entretenir les selles et les harnais, assurer le nettoyage de l'écurie : autant d'activités qui constituent son quotidien.
A la fin du XIXe siècle, le bleu est passé de mode, les jeunes cavaliers fortunés voulant suivre la tendance parisienne adoptent une tenue noire. Celle-ci remplace donc en 1898 l'uniforme bleu traditionnel et c'est alors que le nom de « Cadre noir » s'impose à l'usage.
Les écuyers civils sont recrutés sur concours.
Pour pouvoir prétendre aux tests de recrutement, chaque candidat doit posséder un diplôme d'état d'enseignement de l'équitation (niveau IV minimum) et justifier de résultats significatifs en compétition.
En effet, pour devenir chevalier, un homme doit répondre à certaines exigences : fidélité à la parole donnée, défense des faibles, générosité envers tous et s'engager au respect d'un code de l'honneur. Ce code n'est pas réellement écrit, mais il est présent dans tous les esprits.
Arranger, mettre en état, raccommoder.
Bonsoir, Les étapes de l'adoubement : L'écuyer prend un bain pour se purifier puis il met une tunique de couleur blanche ou rouge et va à La Chapelle du château pour une veillée où il se confesse auprès d'un prêtre.