Celui qui de nos jours combat le taureau, que ce soit à pied ou à cheval, est un « torero » : matador, peón, banderillero, picador ou rejoneador, tous sont des « toreros ». Celui des toreros qui tue le taureau après l'avoir combattu à pied est un « matador » (mata toro).
MATADOR : synonyme de torero ou de diestro. Il alterne généralement avec deux de ses pairs et est assisté de picadors et de banderilleros. MULETA : rectangle d'étoffe rouge, dont le maniement constitue aujourd'hui l'essence de la corrida.
Article connexe : Course de taureaux. La tauromachie (du grec tauros, « taureau » et makheia, « combat ») est la manière d'affronter le taureau, soit lors de combats à l'issue desquels le taureau est mis à mort, soit lors de jeux, sportifs ou burlesques comme les taurokathapsies.
À l'origine, la faena de muleta se limitait à quatre ou cinq passes. Aujourd'hui, le matador qui en ferait si peu déclencherait une énorme bronca. Le matador conclut la faena par l'estocade, coup mortel porté au taureau. Parfois, après l'estocade, le taureau tarde à s'écrouler.
Toréador (de l'espagnol : toreador) est un terme vieilli, désignant celui qui combat les taureaux dans les courses publiques. Le terme de « torero » le supplante aujourd'hui.
Dans la tradition taurine, le taureau gracié est considéré comme particulièrement volontaire, et pourrait lui-même transmettre son courage à sa progéniture. Après la bataille, le brave Cazatodes a donc la mission de concevoir de nouveaux petits toros, eux-aussi destinés aux corridas.
Dans le monde de la tauromachie, le verdugo (de l'espagnol « bourreau ») est une épée que le matador utilise pour porter le descabello si son estocade n'a pas été efficace. Cette arme, qui permet d'achever le taureau, est aussi appelée verduguillo.
Chaque année, ce ne sont pas moins de 1 000 taureaux qui sont torturés à mort en France pour satisfaire ce rituel qui révèle l'atrocité d'une pratique qui perdure au nom de la seule coutume locale. En 2021, voici la froide réalité d'une tradition qu'il nous faut oublier au plus vite !
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
Le taureau peut aussi attaquer sans donner de signe préalable ! ➜ Des influences extérieures soudaines, par ex. un chien qui aboie, des enfants qui jouent ou pleurent, des étrangers dans l'étable ou des soigneurs inhabituels peuvent irriter un taureau d'ordinaire paisible et le pousser à l'attaque.
Grande oubliée de la Loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes, la corrida reste autorisée au motif d'une tradition locale ininterrompue.
L'abrivado (en provençal « élan, hâte »), ou abrivade après francisation, était jadis la conduite des taureaux depuis les pâturages jusqu'aux arènes sous la surveillance de gardians. La bandido (du provençal bandir ou fòrabandir, « expulser » les taureaux) était le retour des taureaux des arènes aux pâturages.
Régulièrement attaquée devant les tribunaux par des associations de défense des animaux, la corrida est toujours autorisée en France.
Dans une corrida, le picador (synonyme : piquero) est un torero à cheval dont le rôle consiste à piquer le taureau lors du premier tercio.
La couleur vive du tissu exciterait l'animal. Il n'est est rien. Comme la plupart des mammifères, et tout particulièrement les ongulés dont les bovins font partie, le taureau distingue mal les couleurs. En revanche, il a une excellente vision des mouvements et le toréador qui agite la muleta le fait voir rouge.
La pique a pour but de démontrer la bravoure du taureau (ou son absence de bravoure), de réduire sa force, le calmer et l'amener à baisser sa tête pour permettre le bon déroulement du troisième tercio. La bravoure du taureau se révèle en fonction de la manière dont il charge le picador.
Le taureau de combat (toro de lidia ou toro bravo en espagnol) est une race bovine espagnole, principalement élevée pour les spectacles de tauromachie comme la corrida.
L'animal répond alors en fonction de la réaction de son environne- ment à son signal. Le taureau, non entendu, se campe davantage, gratte le sol annonçant sa prépa- ration à la confrontation. Si l'intrus manifeste sa soumission, le tau- reau retrouve sa passivité.
Le taureau est une bête qui peut devenir agressive à tout moment. Le drame qui s'est produit lundi matin dans le canton de Bâle Campagne trouve un écho particulier dans le monde paysan. Une jeune agricultrice a été mortellement blessée par son taureau. Ce type d'accident reste exceptionnel.
Selon l'article 521-1 du Code pénal sur la souffrance animale, un torero lors d'une corrida est coupable de « sévices graves » et d'« actes de cruauté » et encourt deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.
Car la corrida constitue aujourd'hui une exception intolérable à la loi qui interdit et réprime pourtant sévèrement les sévices graves et les actes de cruauté envers les animaux tenus en captivité. La peine est normalement aggravée si l'animal est tué, et est alors de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.
Pourtant, plusieurs pays qui pratiquaient la corrida ont fait le choix de l'interdire progressivement comme le Chili, l'Argentine, Cuba ou encore l'Uruguay. La Catalogne a également eu le courage de voter son interdiction en juillet 2010, faisant figure d'exception en Espagne.
La corrida portugaise, comme celle qui est programmée dans les arènes Palavasiennes, a deux particularités de taille, elle se fait sans picador et sans mise à mort du taureau.
La pose de trois paires de banderilles va permettre au toro de retrouver de la motricité et sa gestion visuelle de l'espace. Les courses longues lui permettent de délier sa musculature et d'oxygéner son organisme après son combat face au picador.