Situation militaire au Donbass au début de l'année 2022, avant l'invasion russe. (7 ans, 10 mois et 18 jours). Donbass, à l'Est de l'Ukraine (Ukraine orientale). Les séparatistes pro-russes prennent le contrôle de certaines parties des oblasts de Donetsk et de Lougansk.
La cité de Kramatorsk, le centre administratif du Donbass encore sous contrôle ukrainien, et la ville voisine de Sloviansk sont considérées comme les prochaines cibles des militaires russes dans leur plan de conquête totale du Donbass, plus de quatre mois après le début de l'invasion de l'Ukraine.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
Moscou accuse les forces ukrainiennes d'avoir bombardé à dessein une prison du Donbass, sous contrôle des séparatistes prorusses, tuant des dizaines de prisonniers de guerre ukrainiens qui y étaient détenus.
Eurorégion du Donbass
Depuis 2014 avec la guerre du Donbass, une partie des oblasts de Donetsk et de Louhansk n'est plus sous contrôle des autorités ukrainiennes. Depuis octobre 2022, le Donbass étant occupé par la Russie, le projet d'eurorégion est de facto caduc.
Elle débute en février 2014 dans le contexte des manifestations de l'Euromaïdan dénonçant la corruption du pouvoir en place.
Dans une autre région de l'est du pays, le Donbass, une première guerre a éclaté entre ceux qui voulaient se rapprocher de la Russie et ceux qui craignaient que l'Ukraine soit découpée en morceaux. Pendant huit ans, plusieurs pays (dont la Suisse) ont tenté de ramener la paix entre les frères ennemis ukrainiens.
Elle a pour habitude de se rendre dans la partie du territoire ukrainien où la population est majoritairement pro-russe. Ce qui l'a plusieurs fois amenée à relayer des éléments de la propagande russe, qui soutient les séparatistes locaux. Un biais qui lui a d'ailleurs régulièrement été reproché.
Le Donbass, dans l'est de l'Ukraine, est toujours le théâtre de combats et de bombardements, comme dans la ville de Bakhmut. Les forces ukrainiennes continuent de tenter de résister à l'avancée de l'armée russe dans les régions de Donetsk et de Louhansk, dévastées par la guerre.
En 2019 le pays est le 7e producteur mondial de minerai de fer (réserves 28 milliards tonnes), le 8e producteur de manganèse (réserves 3 milliards de tonnes), le 6e producteur mondial de titane , le 7e de graphite et le 8e d'uranium.
Le Donbass a été appelé à une époque « champ de sauvages ». Il s'agissait de steppes, avec beaucoup de nomades. Ces populations, appelées les Cosaques, étaient essentiellement les ancêtres des Ukrainiens actuels, mais aussi de Russes, de Tatars, de Lituaniens …
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
Au 156e jour de l'invasion russe, la Russie accuse l'Ukraine d'avoir bombardé une prison du Donbass, tuant soldats ukrainiens incarcérés. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu dans un port du sud du pays pour superviser un premier chargement de céréales destiné à l'exportation.
Pourquoi l'OTAN n'intervient-elle pas dans le conflit ? La « no fly zone » (zone d'exclusion aérienne, en français) consiste à interdire de vol tout ou partie du ciel ukrainien pour empêcher les avions russes de bombarder les civils, les infrastructures ou les unités combattantes.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
Les combats ont fait rage en juillet et août 2014, quand l'armée ukrainienne a tenté d'encercler Donetsk, de la prendre en tenailles et de la couper de ses arrières, de son ravitaillement par la Russie.
Personne favorable à la Russie.
Au début de 1992, l'Ukraine réaffirme sa pleine souveraineté sur la Crimée. Pour les populations d'origine russe ou russophones, ou même russophiles, la Crimée, simple cadeau de Khrouchtchev à l'Ukraine soviétique, ne saurait devenir un simple oblast de l'Ukraine.
La guerre du Donbass est une guerre hybride opposant, d'avril 2014 à février 2022, le gouvernement ukrainien à des séparatistes pro-russes et à la Russie. C'est une phase de la guerre russo-ukrainienne se déroulant dans l'Est de l'Ukraine (Ukraine orientale), principalement au Donbass.
La raison avancée par Poutine des opérations en Ukraine est le rejet par la Russie d'une adhésion de ce pays à l'OTAN. Vladimir Poutine a plusieurs fois accusé l'organisation de chercher à encercler la Russie.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l'adhésion à l'OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L'amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
Comme outil de propagande
La lettre latine « Z » est abondamment utilisée par le gouvernement russe comme motif de propagande pro-guerre et a été reprise par des civils pro-Poutine comme symbole de soutien à l'invasion de l'Ukraine.
Les Forces séparatistes de la guerre du Donbass recouvrent les milices et groupes armés de bénévoles affiliés à la république populaire de Donetsk et à la république populaire de Lougansk.