L'article 13 précise que les édifices servant à l'exercice public du culte, ainsi que les objets mobiliers les garnissant (y compris les cloches), sont laissés gratuitement à la disposition de la paroisse. Les frais d'entretien et de conservation sont exclusivement à la charge de la commune.
Alinéa 4 - Les églises appartiennent aux communes depuis le Concordat (1802) , en dehors de quelques exceptions comme certaines églises construites après la loi de 1905 ou des propriétés privées.
L'État français est propriétaire de quatre-vingt-sept cathédrales (sur 154 en métropole), dont celle de Nantes. Comme pour Notre-Dame de Paris, l'État est son propre assureur et va prendre en charge le montant des travaux.
Depuis la loi de séparation des églises et de l'État, les communes sont propriétaires des édifices construits avant 1905 qu'elles doivent entretenir et mettre à la disposition de l'association diocésaine.
Des travaux de rénovation, prévus sur six ans, sont prêts à débuter. Ils ont un coût très important raconte le maire, Yves Delot : "C'est un dossier à cinq millions d'euros, financé par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) à hauteur de 40 %. On a aussi une aide du Conseil régional.
Les cathédrales de France sont la propriété exclusive de l'Etat alors que les églises relèvent du patrimoine des communes. C'est le Concordat de 1801, conclu entre Bonaparte et le Saint-Siège qui a fixé la règle.
Curé et équipe pastorale
En Bretagne, le curé est plus souvent appelé recteur et c'est son vicaire qui est appelé curé. Le curé est avant tout responsable de la pastorale et de l'exercice du culte, mais cela le charge aussi de préoccupations d'ordre temporel à l'égard de ses paroissiens (pratiquants ou non).
L'Etat est propriétaire des édifices anciens...
Première conséquence de cette loi, les édifices religieux (synagogues ou églises) bâtis avant 1905 sont devenus propriétés de l'Etat, qui les prête gratuitement aux églises.
En France, le patrimoine religieux appartient pour une large part aux communes. Cette spécificité résulte de la Révolution française qui a nationalisé les biens du clergé et de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l'État.
La vente d'église reste marginale. À ce jour on recense moins d'une vingtaine d'anciennes églises à vendre par des agences immobilières, telle celle de Patrice Besse qui s'est un fait un nom et une reconnaissance de fiabilité dans le domaine, ou sur des sites d'annonces en ligne, tel le BonCoin.
En définitive, le lieu de culte est nécessairement un lieu public, par nature ou par destination, où se pratiquent des activités religieuses de façon régulière ou occasionnelle.
Prêtre adjoint à un curé pour desservir, sous son autorité, une paroisse, et le suppléer en cas d'absence ou de maladie. (On dit aussi vicaire paroissial.)
Car être sacristain est un véritable métier régi dans la péninsule par un accord de branche. Le salaire est fixé à 1 260 euros par mois, sur 14 mois. Ils bénéficient d'un mois de vacances et de dix jours destinés aux "rites spirituels" et aux "mises à jour liturgiques".
Être sacristain suppose donc d'avoir à cœur de faire grandir en soi-même les dispositions intérieures nécessaires pour agir de façon à être témoin de Jésus-Christ. Le sacristain a un rôle important, et, à ce titre beaucoup de personnes viennent le voir pour lui demander des conseils ou des renseignements.
Le 9 décembre 1905, le député socialiste Aristide Briand (43 ans) fait voter la loi concernant la séparation des Églises et de l'État. C'est le début de la fin dans le conflit virulent qui oppose les gouvernements de la IIIe République à l'Église catholique.
De fait, les communes ont la charge financière de l'entretien de ces édifices existants depuis 1907, constitués à 90% d'églises catholiques.
Depuis la séparation de 1905, l'Etat est propriétaire des cathédrales dont il laisse l'usage aux évêques qui y ont leur chaire -leur cathedra.
Contrat et salaire :
La rémunération sera de 59,04 € brut/heure.
Sacristain/-tine
Pour préparer les offices religieux, les sacristains et sacristines préparent les décorations florales, les sonneries de cloches et les vêtements liturgiques. Ils ouvrent et ferment les locaux de l'église et dirigent les enfants de chœur.
Le mot curé vient du latin curatus qui signifie "prendre soin". C'est un prêtre à la tête d'une paroisse et soumis à l'évêque du diocèse. Donc curé est une fonction. Le prêtre a le pouvoir de dire la messe et d'administrer les sacrements.
En théologie catholique, le prêtre est le signe du Christ, tête de l'Église (son rôle est celui d'un rassembleur), le diacre, lui, est signe du Christ serviteur. Le diacre, comme clerc, est astreint à la lecture de l'office divin.
Le vicaire est un prêtre qui assiste le curé dans une paroisse catholique. Il est nommé par l'évêque. Sous l'Ancien Régime, il était habituellement choisi par le curé, son choix devant être approuvé par l'évêque. Un vicaire était rémunéré par le curé sur le revenu qui lui était attribué.
L'« église », avec une minuscule, désigne un bâtiment, un lieu de culte. > Il fait souvent froid dans les églises. L'« Église », avec une majuscule, désigne une communauté chrétienne, une institution.
Le rôle décisif de l'Église est ainsi celui d'annoncer sa relation unique au Christ et (pour cela même) la réconciliation du monde (vécue emblématiquement en son sein).
Chaque église s'organise selon ses convictions. Certaines ont un fonctionnement congrégationaliste, dans lequel la communauté locale prend les décisions ; d'autres ont une structure apostolique pyramidale, d'autres enfin sont proches d'un système synodal, où un groupe de responsables représentant la communauté décide.