L'entretien de la VMC revient au locataire doivent, dans certains cas, faire l'objet de l'inspection d'un professionnel qualifié. Dans ce cas, c'est également au locataire de s'acquitter des frais du chauffagiste ou de l'électricien, au titre des réparations locatives.
Les propriétaires doivent veiller à ce qu'elle fonctionne et les locataires à son entretien. Une loi du 6 juillet 1989 stipule que le locataire doit prendre en charge l'entretien courant de son logement et des équipements mentionnés au contrat dont fait partie la VMC, à condition qu'elle soit en état de fonctionner.
Entretien régulier de la VMC : locataire
L'entretien régulier de la VMC fait partie de la liste des réparations locatives. Conformément au décret du 26 août 1987, le locataire doit assurer l'entretien courant du logement qu'il occupe.
Quel type de professionnel ou d'entreprise doit-on solliciter pour l'entretien d'une VMC ? Pour assurer l'entretien de votre VMC, vous devez faire appel à un professionnel chauffagiste-frigoriste.
L'entretien de la VMC relève de la copropriété qui doit prévoir une intervention sur les éléments du système de ventilation situées dans les parties communes mais aussi sur des éléments en partie privative.
Si le problème de votre VMC est lié à des composants électriques, un électricien peut intervenir pour effectuer les réparations nécessaires. Un plombier-chauffagiste : Si le problème de votre VMC est lié à des performances, un plombier-chauffagiste peut intervenir pour effectuer les réparations nécessaires.
Lorsqu'elle extrait l'air humide et vicié de vos parties communes, elle en récupère au passage ses calories afin de préchauffer le flux d'air entrant dans la direction inverse. L'été, la VMC double flux peut s'employer de manière inverse et permet de rafraîchir votre immeuble en chargeant l'air sortant de calories.
Une VMC ou ventilation mécanique contrôlée a tendance à retenir la poussière. Si on ne l'entretient pas, elle peut devenir moins efficace, plus bruyante et même dégrader la qualité de l'air de votre intérieur. Entretenir et nettoyer sa VMC est donc indispensable.
Une VMC simple flux hygroréglable peut avoir une durée de vie entre 10 et 15 ans, voire plus, si elle est correctement entretenue, si l'installation respect l'avis technique et si cette dernière est de qualité.
Le locataire peut entretenir certaines parties de la VMC lui-même (entrées d'air, bouches d'extraction et parfois ventilateur), mais si un artisan intervient pour l'entretien des gaines, c'est au locataire de payer.
C'est généralement sur le toit ou dans les combles de l'immeuble que la VMC est installée. Elle se compose d'un grand bloc extérieur qui aspire l'air pour le distribuer via un réseau de tuyaux. Chacun d'entre eux est relié à une bouche d'évacuation située dans les pièces humides.
Pour retirer la poussière, vous pouvez vous armer d'un aspirateur et d'un chiffon humide. Pour le reste, il vaut mieux faire appel à un professionnel. Les filtres, le moteur et les tuyaux seront nettoyés tous les 3 à 5 ans. Pour votre sécurité : Couper le courant avant de nettoyer la VMC.
Une VMC hygroréglable de type A coûte entre 350€ à 700€, alors que le prix d'une VMC de type b va de 450€ à 1 050€. La VMC hygroréglable est un système de ventilation intelligent qui ajuste son fonctionnement en fonction du taux d'humidité présent dans l'air de votre maison.
Cela peut entraîner une perte de chaleur, ce qui peut être un inconvénient en hiver. Une VMC simple flux autoréglable n'est pas équipée d'un système de récupération de chaleur, ce qui la rend sensible aux conditions extérieures.
La recommandation générale consiste à changer les gaines de sa ventilation tous les 10 à 15 ans. Cependant, des facteurs spécifiques peuvent nécessiter un remplacement plus fréquent. Il s'agit notamment de conditions climatiques extrêmes ou d'une utilisation intensive du système.
Bien qu'il n'existe pas d'obligation à faire nettoyer sa VMC, il est recommandé de faire intervenir un professionnel tous les 2 à 3 ans, afin de contrôler que la ventilation fonctionne correctement.
VMC : un nettoyage régulier
Retirez la poussière à l'aide d'un aspirateur et faites-les tremper dans de l'eau chaude additionnée à un dégraissant. Toujours avec le dégraissant, nettoyez ensuite le ventilateur et les filtres. Terminez le nettoyage en dépoussiérant l'intérieur des tuyaux.
Puis-je arrêter ma VMC lorsque je m'absente ? Non ! La qualité de l'air intérieur étant un enjeu de santé public, la réglementation RT 2012 impose que les logements soient ventilés afin de renouveler l'air de façon permanente, il est donc fortement déconseillé d'arrêter son système de ventilation.
Le moyen le plus simple est de tester l'aspiration au niveau des bouches d'extraction avec une feuille de papier (type essuie-tout). Présenter la feuille sous la bouche : elle doit se coller. Une augmentation anormale de bruit peut également vous alerter sur un dysfonctionnement de votre VMC (au niveau du moteur).
L'installation d'une ventilation mécanique contrôlée n'est pas obligatoire mais reste néanmoins la meilleure solution pour l'aération de votre maison.
Puis-je régler ma VMC hygroréglable ? Vous l'aurez compris, cette ventilation mécanique contrôlée est autonome. Ainsi, il n'y a pas de réglage. Le moteur tourne à vitesse constante, le débit est modulé par les bouches d'extraction ou les entrées d'air situées sur les fenêtres.
Généralement, la puissance de l'appareil est comprise entre 30 et 50 Watts (W), soit environ 1,2 kW par jour si le système est en marche de manière permanente. Sur une année, la consommation de la VMC est donc d'environ 438 kWh.
La VMC double flux hygroréglable est la meilleure VMC en termes d'économies d'énergie.
Il est accessible sous réserve d'éligibilité administrative, fiscale et technique. En avançant le montant des aides MaPrimeRénov et CEE sur devis et facture les foyers les plus précaires peuvent bénéficier d'une VMC pour 1€ symbolique.