Dans une entreprise, le responsable développement durable est garant de la politique environnementale, sociale et économique de la société qui l'emploie. Appelé aussi responsable RSE (code ROME : M1402), ce professionnel est souvent rattaché à la Direction de l'entreprise ou au service Communication/Marketing.
Le chargé de mission développement durable participe à une réflexion stratégique et établit un plan d'actions transversales et participatives de développement durable. Il gère les relations avec les partenaires institutionnels en vue de négocier les actions et le financement (CG, Région, Ademe, etc.).
Tout le monde est concerné par cette transition vers un nouveau modèle de société plus durable. Les différents acteurs qui agissent déjà, à leur échelle en menant des actions de développement durable sont : Les citoyens Français et internationaux : enfants, jeunes, parents etc… Les éco-délégués au collège et au lycée.
Le Responsable RSE (RRSE) connaît une autre appellation, à savoir directeur du développement durable. Il est chargé de piloter les actions engagées par l'entreprise, mesurer leurs effets et valoriser l'image de l'entreprise.
Réduire les coûts et les risques grâce à la RSE
La liste d'actions à mettre en place est longue. Cela induit par exemple une meilleure gestion des déchets, une réduction de la consommation d'énergie, une amélioration de la qualité de vie au travail.
La contribution au développement local ; Les relations et conditions de travail ; Les bonnes pratiques des affaires ; La protection des consommateurs.
Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) : qui est concerné ? Toutes les entreprises peuvent mettre en œuvre une démarche RSE, et ce quelle que soit leur taille, leur forme juridique ou leur secteur d'activité.
Au vu de la définition ci-dessus, nous pouvons voir que la RSE se caractérise par trois piliers : le pilier économique, le pilier environnemental et le pilier social. Ces trois piliers sont interconnectés, ils s'articulent entre eux et ne peuvent fonctionner l'un sans l'autre.
Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987).
L'amélioration des conditions de travail : garantir des conditions de travail justes et durables pour les travailleurs. Le bien-être et la qualité de vie : favoriser un mode de vie sain et équilibré pour tous. L'égalité et droits humains : garantir l'égalité des droits et la dignité humaine pour tous.
Le développement durable réconcilie trois champs de l'activité humaine – la société, l'économie et l'environnement – en proposant une notion de développement qui répond aux besoins de la génération actuelle sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins.
Les Objectifs de développement durable (ODD), également nommés Objectifs mondiaux, sont un appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité.
Pour ceux qui cherchent à travailler dans le développement durable, plusieurs types de formations peuvent être envisagés. Parmi les diplômes bac+2/+3, le DUT Génie Biologique option Agronomie offre une solide formation dans la gestion durable des ressources naturelles.
La RSE peut se définir comme tout ce l'entreprise met en place pour limiter les impacts négatifs de son activité et améliorer son environnement, qu'il soit humain, social ou naturel. Cette responsabilité se pratique sur une base volontaire.
La RSE toujours confrontée à des freins
Les directions RSE sont également confrontées à un manque de ressources humaines, freinant leurs actions. Autre problématique : le besoin de méthodes ou d'outils pour évaluer l'impact ou le ROI des actions RSE. L'engagement des salariés est quant à lui un élément qui divise.
Les méthodes d'analyse et de reporting RSE sont trop peu développées. Lorsque les entreprises sont prêtes à s'engager dans des démarches RSE, elles se heurtent au manque d'outils pour mesurer l'impact social et environnemental de leurs activités. Il existe en effet de nombreuses pratiques de reporting et d'analyse.
La RSE est donc un vecteur de marque employeur. Elle favorise la fierté d'appartenance. La démarche contribue également à l'amélioration des conditions de travail. Intégrer les principes de Responsabilité Sociétale au centre de la stratégie et des pratiques de l'entreprise est donc un gage de pérennité.
Pour pouvoir mesurer votre RSE, vous devez l'auditer.
Le GEODD : groupement d'experts et d'outils pour le développement durable ; il propose un questionnaire destiné à recenser les opinions des salariés sur l'engagement en matière de développement durable de leur structure.
Cette loi PACTE rend obligatoire pour toutes les entreprises la prise en « considération des enjeux sociétaux et environnementaux de son activité » (Article 1833 du Code Civil).
Le terme de développement durable s'adresse à toutes les sphères de la société tandis que le terme RSE (Responsabilité sociale et sociétale des entreprises) s'adresse exclusivement aux entreprises ou tous types d'organisations de façon générale.
Pas d'obligation RSE stricto sensu pour les PME et TPE
La RSE fait aujourd'hui l'objet d'une norme ISO internationale, l'ISO 26000. Mais celle-ci n'est pas “certifiante”, et rentre dans le cadre de la soft law. Il s'agit donc de lignes directrices générales définies dans un cadre commun.