EXPLICATION DE TEXTE N°17 : BLAISE PASCAL « PENSÉE FAIT LA GRANDEUR DE L'HOMME ». Pensée fait la grandeur de l'homme. Je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête (car ce n'est que l'expérience qui nous apprend que la tête est plus nécessaire que les pieds).
Qu'est-ce qui fait la grandeur de l'homme ? Son intelligence ? Sa vertu ? Absolument pas, affirme Blaise Pascal, dans une formule paradoxale : « La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable », imparfait, faillible.
Pascal, Pensées (1660), 347-348, éd. Brunschvicg.
- Blaise Pascal. La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaître misérable; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable.
Pascal nous propose une définition paradoxale de l'homme : ce dernier est un « roseau pensant ». Cette définition est une invitation à penser, mais aussi une affirmation de nos limites. Notre noblesse est de comprendre notre condition humaine, elle qui n'est que fragilité à l'échelle de l'univers.
Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.
Qu'est ce que l'homme selon Pascal ? A cette question, Pascal apporte, tout d'abord, une réponse psychologique : il place l'homme en face de lui-même et fait un constat de vide et de vacuité. C'est la célèbre thèse du roseau pensant. – C'est l'inconsistance qui domine dans l'humaine nature.
La grandeur d'un homme réside dans sa capacité à corriger ses erreurs et à se renouveler continuellement.
La grandeur de l'homme est si visible qu'elle se tire même de sa misère. Car ce qui est nature aux animaux, nous l'appelons misère en l'homme. Par où nous reconnaissons que sa nature étant aujourd'hui pareille à celle des animaux, il est déchu d'une meilleure nature qui lui était propre autrefois.
La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable ; un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de (se) connaître misérable, mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable.
Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout.
« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
a) Personne qui recherche les raisons des choses et en particulier leurs raisons dernières, personne qui réfléchit sur le sens de la vie humaine; en partic., penseur qui édifie une théorie philosophique originale.
La misère est un état d'extrême pauvreté, de privation des ressources nécessaires à la vie. Victor Hugo (1802-1885) est un des auteurs les plus connus pour avoir à la fois décrit et dénoncé la vie quotidienne dans la misère, en la considérant comme une violation des droits de l'homme.
Nous sommes soumis à des puissance trompeuses: l'imagination*, d'abord, n'est pas une simple faculté de l'âme, comme dit Descartes, mais une puissance qui domine l'homme et se joue de la raison.
La vraie grandeur d'un homme résiderait en réalité dans sa capacité à faire face, d'une part aux douleurs que la conscience lui laisse entrevoir, mais aussi aux parties les plus cachées de sa conscience. La grandeur de l'homme réside donc dans sa misère et dans sa capacité à la surmonter.
La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir. La valeur d'un homme ne se mesure pas à son argent, son statut ou ses possessions. La valeur d'un homme réside dans sa personnalité, sa sagesse, sa créativité, son courage, son indépendance et sa maturité.
Il s'agit de la grande vérité que, dans tout ce que Jésus est venu dire et faire, y compris et surtout dans sa souffrance et son sacrifice expiatoires, il nous montrait qui est Dieu, notre Père éternel, à quel point il est complètement dévoué à ses enfants, quels que soient leur époque et leur pays.
La grandeur philosophique est apprésentée par : message efficace continu et créateur, vivacité de la force thématique, norme en liberté d'acceptation et valorisation durable de la méthode.
Dieu est celui qui se détermine lui-même par lui-même, celui dont l'être n'est que relation de soi à soi. On ne saurait signifier d'une manière plus positive l'Ipséité absolue. Alors que l'immortalité nie la mort, l'éternité demeure libre de toute condition. Dieu n'est pas immortel.
L'univers a incontestablement une supériorité sur l'homme puisqu'il peut l'écraser. L'homme est en ce sens misérable, fragile. Mais c'est dans la conscience de sa propre faiblesse que réside la supériorité, in fine, de l'homme sur la Nature. La conscience transforme la misère en misère grandiose.
Doctrine qui nie l'existence de Dieu. (Cette position philosophique ne se confond ni avec l'agnosticisme, qui est le refus de prendre parti dans les débats métaphysiques, ni avec le panthéisme, qui implique que Dieu puisse exister partout dans l'univers et se confondre avec lui.)
Il y a donc 4 dimensions de l'individu : Physique - Emotionnelle - Intellectuelle - Spirituelle.