Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire. S'ils étaient salariés de l'Etat, ils sont désormais salariés d'associations créées par l'Eglise.
Il faut rappeler ici que les diocèses disposent de cinq ressources principales, provenant toutes de la générosité des fidèles : le Denier de l'Eglise, les quêtes, le casuel (offrandes réalisées à l'occasion des grandes cérémonies), les offrandes de messe et les legs.
En intégrant les honoraires de messes (18€ x 26 messes = 468€) et les frais de déplacements (variables) on avoisine un revenu de 1200€, soit un peu moins du SMIC. Heureusement, les prêtres n'ont généralement pas de loyer à payer ; le diocèse se charge de leur fournir une habitation décente.
Ils soulignent que presque tous les prêtres catholiques et quelques pasteurs protestants paient volontairement l'impôt sur le revenu mais ils se demandent comment, pour une même « profession », certains paient des impôts et d'autres non.
En France, l'Église catholique ne reçoit pas de subvention de l'État ou des collectivités locales (à l'exception des diocèses dits « concordataires » de Strasbourg et Metz). Encore moins du Vatican ! Les ressources des diocèses proviennent de la générosité des fidèles.
A retenir: La commune peut prendre en charge les dépenses de chauffage de l'église, afin notamment de garantir la conservation du bâtiment et la sécurité publique.
Au cours des messes ordinaires, un panier est transmis de main en main pour accueillir un don. Ces fonds, ainsi que l'argent versé pour un enterrement ou un mariage, sont remis à la Fabrique. Ils servent à l'entretien de l'église, au chauffage, à l'achat de livres de messe, etc.
Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire. S'ils étaient salariés de l'Etat, ils sont désormais salariés d'associations créées par l'Eglise.
Pas de régime spécial pour les prêtres
Une fois retraités, les membres du clergé perçoivent un "minimum interdiocésain garanti" versé en partie par le diocèse et en partie par la Cavimac (Caisse d'assurance vieillesse invalidité et maladie des cultes).
On aurait presque tendance à l'oublier, mais les prêtres aussi ont droit à des vacances d'été. Alors que la charge qui leur incombe est toujours plus importante, en raison de la baisse du nombre de vocations , les officiants sont autorisés selon le droit canonique à prendre un mois de congé dans l'année.
Prêtre et curé
Prêtre : Dans l'Église catholique, celui qui, en vertu de l'ordre du sacerdoce, a le pouvoir de dire la messe et d'administrer les sacrements. Prêtre, c'est donc un état. Curé : Prêtre placé à la tête d'une paroisse, et soumis dans l'exercice de ses fonctions à l'évêque du diocèse.
Les archevêques chefs de dicastère - l'équivalent des ministres d'un gouvernement - gagnent entre 3 000 et 4 000 euros, et les cardinaux qui occupent les mêmes fonctions 5 000 euros. Ils peuvent également compter sur les dons que leur font de nombreux fidèles pour les fondations caritatives qu'ils président.
Le «minimum interdiocésain garanti» est de 875 euros par mois. L'Église de France a son «mig». Non pas un vieil avion russe recyclé, mais le «minimum interdiocésain garanti», ce revenu minimum de 875 euros par mois qu'elle assure à chacun des 59.000 prêtres retraités.
À la campagne, le prêtre vit souvent dans un presbytère à coté de l'église avec un petit jardin. Il est le plus souvent curé de plusieurs paroisses ce qui l'entraîne à beaucoup circuler. Il est souvent assez isolé, parce que le prêtre le plus proche est relativement loin.
D'un montant confidentiel, les revenus des cardinaux sont de l'ordre de 4.000 à 5.000 euros. Ils bénéficient souvent d'appartements qui leur sont loués à des prix inférieurs à ceux du marché.
"Le patrimoine de l'Eglise dans le monde est estimé à 2.000 milliards d'euros, en prenant en compte les universités, les écoles, les hôpitaux…" déclarait Carlo Marroni, journaliste italien spécialiste du Vatican dans Les Échos, le 16 janvier 2020.
Ce n'est qu'à partir du Concile d'Elvire, vers l'an 305, que l'église interdit aux membres du clergé de prendre une épouse dans un souci d'élévation morale. Le Concile de Nicée en 325 même interdit de cohabiter avec une femme.
Le presbytère (du latin presbyterium, du grec πρεσβύτερος (presbuteros), « ordre ou sacerdoce des prêtres », d'où lieu de vie des prêtres) est l'habitation du curé catholique ou du pasteur protestant.
L'âge médian des prêtres en France est supérieur à 75 ans.
Le diacre étant rémunéré par son activité professionnelle, puis par sa retraite, il ne perçoit pas de salaire de l'Eglise, il est bénévole. Qu'est-ce qu'un diacre ?
En France, depuis la stricte séparation de l'Eglise et de l'État en 1905, l'Eglise ne reçoit plus aucune subvention de l'État. Elle dépend uniquement des dons des fidèles. Les prêtres et les évêques reçoivent environ 950 euros par mois, dont une partie sert à payer le logement et même la nourriture.
Salaire moyen 2022 Moine - 1470 € net / mois soit 1885 € brut/mois - Combien gagne ou grille de salaire ou rémunération CDI CDD Interim - site mobile.
Le montant de l'offrande est proposé par l'Assemblée des Évêques. Actuellement, il s'élève à 18 euros par messe. Il est possible de donner plus ou moins, selon la situation de chacun.
Quel est le prix d'une messe ? En général, une messe d'enterrement n'a pas de prix ou de tarif fixe car les prières et chants religieux ne sont pas considérés comme des prestations de services.
La quête monétaire est donc un moyen pour les fidèles de s'associer à l'offrande du Christ. C'est d'ailleurs en lui qu'elle trouve son sens : en effet, le Christ de riche qu'il est, s'est fait pauvre afin de nous enrichir par sa pauvreté (cf 2 Co 8, 9).