La date de cessation des paiements peut faire l'objet d'un report permettant d'agrandir la période suspecte. Donc, l'avantage est de permettre la récupération d'un maximum d'actif pour la procédure.
Le tribunal de commerce apprécie si les conditions d'ouverture de la liquidation judiciaire sont réunies. Pour l'entrepreneur individuel, le tribunal vérifie les conditions d'éligibilité à une liquidation judiciaire et à une procédure de surendettement.
Vous avez alors l'obligation de vous déclarer en cessation de paiement dans les 45 jours qui suivent le constat de votre incapacité à faire face à vos dettes. À défaut d'initiative de votre part, un créancier pourra également vous assigner en procédure collective devant une juridiction.
Quelles formalités une entreprise individuelle doit-elle effectuer pour cesser son activité ? Dans les 30 jours qui suivent la fin de votre activité, vous devez déclarer la cessation d'activité en remplissant un formulaire de radiation de votre entreprise individuelle.
Pour obtenir des informations, le créancier doit se rapprocher du greffe du tribunal de commerce du lieu du siège de l'entreprise.
La procédure de liquidation judicaire simplifiée est enfermée dans un délai de 12 mois maximum. Une prolongation de 3 mois est possible à condition qu'elle soit justifiée.
Le Tribunal peut soit prononcer la clôture de la liquidation concomitamment à son ouverture (dissolution sans liquidation) ou désigner un liquidateur judiciaire.
Définition de Période suspecte. La "période suspecte" est le temps qui s'est écoulé de la date de cessation des paiements. L'expression "période suspecte" ne figure pas dans le Code de commerce.
La date de cessation des paiements et la période suspecte : La période suspecte est comprise entre la date de cessation des paiements et la date du jugement qui ouvre la procédure collective. Cette période suspecte permet de remettre en cause tout acte effectué par une Société en état de cessation des paiements.
Le tribunal doit prononcer la clôture de la liquidation judiciaire dans les 6 mois qui suivent son ouverture. Le délai de la liquidation judiciaire simplifiée peut être prorogé par le tribunal pour 3 mois supplémentaires.
Le prononcé de la liquidation judiciaire entraîne la cessation immédiate de l'activité de la société, sauf autorisation de poursuite exceptionnelle d'activité. Les postes de travail sont supprimés et la rupture de l'ensemble des contrats de travail engagée, sauf possibilité de reclassement.
Lorsque l'entreprise ne peut plus verser les sommes dues à ses salariés, le versement des salaires est alors assuré par l'AGS (assurance garantie des salaires). Celle-ci prend alors en charge les salaires dus avant l'ouverture de la procédure de redressement judiciaire.
Le texte prévoit que "Dans le jugement qui ouvre ou prononce la liquidation judiciaire, le tribunal fixe le délai au terme duquel la clôture de la procédure devra être examinée. Si la clôture ne peut être prononcée au terme de ce délai, le tribunal peut proroger le terme par une décision motivée".
La possibilité de sauver l'entreprise : le dépôt de bilan. L'impossibilité de sauver l'entreprise : la liquidation judiciaire.
Pour obtenir l'effacement de leurs dettes grâce à la procédure de rétablissement professionnel, les entrepreneurs doivent en faire la demande lors de leur dépôt de bilan d'entreprise individuelle. Cette démarche est obligatoire dès lors que vous vous trouvez en état de cessation des paiements.
Déclaration auprès du centre de formalités des entreprises
L'entrepreneur individuel doit produire auprès de son CFE une déclaration de cessation d'activité indiquant la date de la cessation et s'il y a lieu les nom, prénom et adresse du cessionnaire, dans un délai d'un mois suivant la fin de l'activité.
La cessation d'activité SARL doit suivre un processus juridique en 2 étapes : la dissolution et la liquidation de l'entreprise. Cette procédure est orchestrée par le liquidateur de la SARL, qui peut être le gérant de la société ou une tierce personne.
La cessation d'activité est mentionnée au CFE par un formulaire variant selon la forme juridique de la société, faisant mention de l'identification de la société, la date de cessation d'activité ainsi que la cause de cette dernière. Le CFE transmettra par la suite ce formulaire aux organismes compétents.
Le liquidateur procède aux opérations de liquidation en même temps qu'à la vérification des créances. Il peut introduire ou poursuivre les actions qui relèvent de la compétence du mandataire judiciaire, et procède aux licenciements.
Combien gagne un liquidateur judiciaire ? Un liquidateur judiciaire gagne entre 1 462 € bruts et 32 144 € bruts par mois en France, soit un salaire moyen de 16 803 € bruts par mois, avant paiement des charges et impôts qui représentent environ 60% des revenus des professions libérales.
Il peut s'adresser au premier président de la cour d'appel pour demander l'arrêt de l'exécution provisoire, ce qui a pour effet de suspendre les effets du jugement de liquidation et d'interrompre l'intervention du liquidateur.