La compagnie pétrolière italienne ENI extrait quelque 85.000 barils de pétrole par jour sur le site de Val D'Agri, à mille mètres d'altitude. ENI vise une production à 129.000 barils par jour.
Or, l'essentiel du gaz russe livré à l'Italie passe par l'Ukraine, à travers le gazoduc TAG qui arrive à Tarvisio dans le nord du pays, à la frontière avec l'Autriche.
Le solaire produit 8,7 % de l'électricité du pays et l'éolien 7,2 %. Mais l'électricité ne couvre, en 2019, que 21,3 % de la consommation finale d'énergie, qui repose pour 67,8 % sur l'utilisation directe des combustibles fossiles, surtout dans les transports, le chauffage et l'industrie.
« 50 % du gaz d'Uniper vient de Russie et le groupe assure 40 % des besoins en gaz de l'Allemagne », a-t-il rappelé pour justifier cette nouvelle intervention étatique.
Depuis la fin de cette occupation, Israël importait pratiquement 100 % de son pétrole. Son principal fournisseur fut longtemps la Russie (avec le Kazakhstan et l'Azerbaïdjan). Mais plus récemment Israël importe le gros de son pétrole du Kurdistan irakien. Israël possède deux raffineries à Haïfa et Ashdod.
La société britannique Oil & Gas a annoncé la découverte d'un champ pétrolier d'un potentiel de 1 milliard de barils au large d'Agadir, dans le sud du Maroc.
North Dome, North Field ou encore South Pars est un gisement offshore de gaz naturel situé à cheval entre les eaux territoriales de l'Iran et du Qatar dans le golfe Persique. Découvert en 1971 par Shell, il s'agit du plus grand gisement de gaz naturel au monde.
Naftogaz est la compagnie pétrolière et gazière d'état de l'Ukraine ; elle a été créée en 1998 ; 90 % de son activité est liée au gaz ; sa filiale Ukrtransgaz gère le réseau de gazoducs qui traverse le pays pour livrer le gaz russe à l'Europe centrale et occidentale (62,2 Mds m3 transmis à l'Union européenne en 2014).
· La Pologne
Avec la Bulgarie , la Pologne a été la première touchée par la suspension des livraisons en gaz dès le 27 avril. En 2020, 55 % des importations de gaz naturel en Pologne provenaient de Russie, selon Eurostat.
Environ 45% des importations du gaz naturel proviennent de Russie, c'est-à-dire 155 milliards de m3. L'invasion de l'Ukraine par la Russie menace la sécurité d'approvisionnement en gaz et fait grimper les prix de l'énergie à des niveaux sans précédent.
Le prix moyen de l'électricité en l'Italie en juin de 2022 était de 0,3115€ par kilowattheure, le prix a augmenté de 0,0755€/kWh, 31,99% depuis le semestre précédent.
Sur les trois premiers mois de l'année, 47,1 % de l'électricité en Allemagne a été produite à partir de l'énergie éolienne, solaire ou bien encore hydraulique. Une part en hausse de près de 7 points par rapport au début de l'année 2021. Dans ce total, c'est l'éolien qui tire son épingle du jeu.
L'Europe peut se passer de gaz russe, selon le commissaire européen Thierry Breton. Ci-dessus, le méthanier « Dream LNG » s'approvisionnant en gaz naturel liquéfié au port de Prigorodnoye, situé sur l'île montagneuse de Sakhaline, à l'est de l'Asie, en janvier 2022.
L'importation de gaz naturel
La France importe son gaz naturel via deux types de transport : Un réseau de gazoducs (ce sont des canalisations dédiées au transport du gaz sous pression sur de longues distances) en provenance d'Europe du Nord et de Russie. Un transport par bateau depuis les autres régions du monde.
L'Espagne, approvisionnée en gaz naturel liquéfié par l'Algérie, le regazéifie sur son territoire, dans son terminal de Barcelone, avant de l'utiliser pour sa consommation domestique et d'en envoyer une part au reste de l'Europe via un gazoduc qui traverse les Pyrénées au niveau du Pays basque.
En tête des exportations françaises vers la Russie, on retrouvait, en 2019, les matériels de transport (24 %), les produits chimiques, parfums et cosmétiques (21 %), les machines industrielles et agricoles (11 %), les produits pharmaceutiques (8 %) ou encore les produits informatiques, électroniques et optiques (7 %).
La compagnie algérienne fournira chaque année 2,5 milliards de mètres cubes de gaz au groupe pétrolier et gazier portugais, sur une période de dix ans. Un accord qui prolongera l'accord d'approvisionnement en gaz signé en 1994 qui prévoyait la livraison de 2,3 milliards de mètres cubes de gaz par an.
Un premier conflit a débuté en mars 2005 pour culminer le 1er janvier 2006, Gazprom refusant d'alimenter les gazoducs ukrainiens à la suite d'un désaccord sur le prix de transit par les gazoducs ukrainiens. Le conflit s'est résorbé le 4 janvier 2006 à la suite d'une entente préliminaire entre la Russie et l'Ukraine.
Une Ukraine qui aspirait prioritairement à intégrer l'UE et l'OTAN souhaitait préserver la compétitivité de l'économie nationale et maintenir sous contrôle de l'État les gazoducs du pays. À l'inverse, les actifs de Naftogaz, en particulier ses gazoducs stratégiques sont convoités par Gazprom.
Les Emirats détiennent 5,6 % des réserves prouvées de pétrole (98 Md de barils, 8e rang mondial) et 3 % des réserves de gaz (5900 Md m3, 8e rang mondial).
La compagnie nationale Sonatrach a d'ailleurs signé avec l'entreprise française Engie un accord de vente et d'achat qui étend leur partenariat en matière de gaz naturel liquéfié et se traduira par l'augmentation de la part de l'entreprise algérienne dans le portefeuille d'approvisionnement d'Engie.