Le propriétaire d'une résidence secondaire doit payer la taxe d'habitation qui s'y applique. La taxe est due même s'il paye aussi la taxe de sa résidence principale.
Vous pouvez demander une exonération de cette majoration si vous êtes dans l'une des situations suivantes : Votre activité professionnelle est proche de votre résidence secondaire et vous oblige à y résider, plutôt que dans votre habitation principale.
Les résidences secondaires sont soumises à la taxe foncière, ainsi qu'à la taxe d'habitation et d'enlèvement des ordures ménagères. Même si le logement n'est pas occupé toute l'année, son propriétaire ou locataire devra tout de même s'affranchir des impôts locaux.
Les résidences secondaires ne bénéficient d'aucun abattement. Il est également précisé que la réforme de la taxe d'habitation visant sa suppression ne s'applique pas aux résidences secondaires.
Par opposition à la résidence principale, qui est « l'habitation occupée de façon habituelle et à titre principal » par un ménage, la résidence secondaire se définit comme le lieu où vous ne résidez pas durant la majeure partie de l'année.
Agenda de la taxe d'habitation sur la résidence secondaire
Certaines sont envoyées en même temps que les taxes d'habitation sur la résidence principale, fin septembre, et doivent être payées avant le 16 novembre, avec un délai supplémentaire de 5 jours en cas de paiement en ligne.
Une seule taxe d'habitation est due par logement, quel que soit le nombre de personnes vivant avec vous. Depuis 2020, la réforme de la taxe d'habitation permet à 80 % des foyers de bénéficier de la suppression de leur taxe d'habitation sur leur résidence principale.
Comment est calculée la taxe d'habitation ? La taxe d'habitation est établie en fonction de votre situation au 1er janvier de l'année d'imposition. Cette date détermine les locaux imposables, les personnes imposables, les exonérations, les abattements et les dégrèvements en fonction des revenus.
Les inconvénients des résidences secondaires
En investissant dans une résidence secondaire, il faut prévoir un surplus de charges. Cette seconde maison implique, en effet, des dépenses non négligeables, notamment en termes de charges fixes (impôts/taxes, travaux, électricité et eau, chauffage, Internet...).
Au regard de l'administration fiscale, vous ne pouvez pas avoir deux résidences principales. Si vous possédez deux logements, il vous revient de signaler lequel est votre résidence principale lors de votre déclaration annuelle de revenus. Cette décision a des conséquences fiscales non négligeables.
Si vous remplissez une des conditions déjà citées pour éviter une déchéance de bail pour occupation insuffisante du logement, vous pourrez prétendre déclarer louer un second logement tout en habitant dans un autre. Dans ce cas, vous pourrez également demander la déduction des frais de double résidence de vos impôts.
Acheter une résidence n'est pas un investissement ! Il n'y a aucune rentabilité à attendre car le propriétaire devra inévitablement entretenir, payer les charges fiscales telles que la taxe foncière ou d'habitation, … et consacrer une partie de son budget annuel pour sa résidence secondaire.
On appelle « logement vacant à usage d'habitation » un logement ayant des éléments de confort minimum (installation électrique, eau courante, équipements sanitaires…) mais qui est vide de meubles, ou avec un mobilier insuffisant pour en permettre l'habitation.
Les frais de double résidence, qu'est-ce que c'est ? Les frais de double résidence sont les dépenses supportées par un salarié qui doit vivre pour des raisons professionnelles dans un lieu distinct du lieu de sa résidence principale.
Les propriétaires de résidences secondaires payent deux taxes d'habitation : une pour leur résidence principale et une pour leur résidence secondaire.
Il peut être normal de recevoir plusieurs taxes d'habitation. Une par logement dont on a la disposition au 1er janvier, y compris les résidences secondaires. Il peut aussi s'agir de dépendances proches de la résidence, comme un garage, une cave ou une place de parking.
Si vous êtes âgé de plus de 75 ans au 1er janvier de l'année d'imposition N, vous pouvez bénéficier d'une exonération pour votre habitation principale.
L'unique façon d'échapper au paiement de cette taxe est de prouver que l'inoccupation de son bien est indépendante de sa volonté. Elle doit démontrer qu'elle a mis tous les moyens en œuvre pour vendre son logement ou pour le louer au prix du marché.
Les déclarations de revenus mentionnant bien l'adresse de la résidence. Les contrats d'assurance habitation couvrant l'immeuble en question. Les déclarations récoltées auprès du voisinage affirmant la véracité des faits. Les certificats ou les bons de réexpédition de courriers à l'adresse concernée.
Les résidences secondaires sont ici définies au sens fiscal. Il s'agit des locaux meublés, affectés à l'habitation, non occupés en permanence et soumis à la taxe d'habitation. Ils peuvent appartenir à des personnes ayant leur résidence principale en France ou à l'étranger.
Qu'il s'agisse de couvrir les frais d'entretien ou d'en tirer un vrai profit, louer sa résidence secondaire est souvent une bonne idée. Le point sur les démarches et sur la fiscalité. Louer sa maison de vacances quelques semaines peut permettre de couvrir ses charges (impôts locaux, chauffage, entretien ...).
Cas général. Si vous occupez à plusieurs votre logement, une seule taxe d'habitation est établie, au nom de l'un des colocataires. C'est donc cet occupant qui doit payer la taxe d'habitation. Les services des impôts ne se chargent pas de faire la répartition entre les colocataires.
Les veufs et veuves. Les personnes de plus de 60 ans qui n'étaient pas redevables de l'impôt de solidarité sur la fortune l'année précédant celle de l'imposition à la taxe d'habitation. Les personnes infirmes ou invalides et ne pouvant subvenir à leurs besoins par leur travail.
Comme prévu dans le calendrier de la suppression de la taxe d'habitation, 2022 représente la dernière année où des foyers la paieront. Seuls les plus aisés doivent s'en acquitter. C'est la dernière année, promis. À partir de 2023, plus aucun foyer ne paiera la taxe d'habitation.
Cette année, vous n'aurez pas de taxe d'habitation sur votre résidence principale à payer si votre revenu fiscal de référence de 2021 (inscrit sur votre avis d'imposition 2022) est inférieur à 28 150 € pour la première part de quotient familial.