La circulation : la commune, propriétaire, peut l'ouvrir à la circulation publique, l'interdire ou la réglementer, le maire étant chargé de sa police (art. L161-5 du code rural – L2122-2 et 2213-1 du code général des collectivités publiques).
Qui peut les utiliser ? Le chemin rural est utilisé par le public, puisqu'il est affecté à l'usage du public. Le chemin d'exploitation est utilisé par les propriétaires dont les fonds sont desservis par ce chemin mais il peut être utilisé par le public sauf interdiction.
Vous avez donc intérêt à vérifier auprès du cadastre ( cadastre.gouv.fr ) et de la conservation des hypothèques si la propriété de ce chemin peut être identifiée. À défaut, consultez un avocat spécialisé qui pourra éventuellement faire des démarches.
Le chemin d'exploitation est une propriété privée dans la mesure où il est créé par des particuliers sur des parcelles leur appartenant et pour leurs besoins propres. Ce n'est donc ni un chemin rural, ni un chemin communal. Ce n'est pas non plus une servitude de passage, puisqu'il ne résulte pas d'une convention.
Sur le site de Géoportail (http://www.geoportail.fr), il est assez facile de savoir si un chemin est communal ou non. Une fois sur le site, tapez le nom de la commune et validez. Ensuite, sur la partie gauche de sélection des couches, affichez uniquement les couches "Cartes IGN" et "Parcelles cadastrales".
Les chemins ruraux sont les chemins appartenant aux communes, affectés à l'usage du public, qui n'ont pas été classés comme voies communales. Ils font partie du domaine privé de la commune.
II. - Sauf circonstances particulières appréciées par le conseil municipal dans une délibération motivée, aucun chemin rural ne doit avoir une largeur de plate-forme supérieure à 7 mètres et une largeur de chaussée supérieure à 4 mètres.
Sous conditions, un chemin rural peut être privatisé
Vous pouvez demander à la commune la vente de la partie du chemin rural qui vous intéresse. Pour cela, il faudra bien vérifier que le chemin ne soit plus affecté à l'usage du public c'est-à-dire que vous êtes bien le seul à l'emprunter.
L'usage normal d'un chemin rural est son affectation à la libre circulation du public et les propriétaires riverains n'ont aucun droit de le fermer pour en empêcher l'accès. En application de l'article L.
Chemins Privés | Définition et Règles de Circulation. Les voies privées sont des routes qui ne font pas partie du domaine public de la commune, tel que défini par le Code de la voirie routière.
Le propriétaire du terrain enclavé (le fonds dominant) a alors le droit de passer sur le terrain de son voisin (le fonds servant). Vous et votre voisin pouvez décider ensemble du lieu de passage. Il est recommandé de convenir des éléments suivants : Prendre le passage le plus court par rapport à la voie publique.
La voie privée doit être ouverte à la circulation publique : pour qu'une voie privée soit considérée « ouverte à la circulation publique », il est nécessaire, mais suffisant, qu'elle soit reliée à la voie publique et qu'en fait, des tiers puissent l'emprunter (Cass. crim., 7 mai 1963, D. 1963, 474).
Les voies communales
Pour être ainsi classée, la voie doit être ouverte à la circulation générale ou du moins affectée à l'usage du public. À l'inverse une voie communale peut être déclassée. Elle passe alors dans le domaine privé de la commune et prend le statut de chemin rural.
« Font partie du domaine public les voies, propriétés de la commune, situées dans une agglomération qui étaient, antérieurement à l'intervention de l'ordonnance du 7 janvier 1959, affectées à l'usage du public alors même qu'elles se terminent en impasse.
S'il s'agit d'un bien privé de la commune, il faut obtenir l'accord du conseil municipal. La demande n'aboutira que si le chemin (ou le tronçon du chemin) n'est plus affecté à l'usage public, c'est-à-dire qu'il n'est plus ouvert à la circulation publique et/ou s'il ne dessert plus que votre propriété par exemple.
Les chemins ruraux appartiennent au domaine privé des communes et sont affectés à l'usage du public. Les chemins ruraux, à la différence des chemins d'exploitation, sont affectés à l'usage du public. Leur gestion en matière de pouvoirs de police du maire et d'entretien est spécifique.
3/ Le projet d'aliénation concerne une voie communale
Après déclassement, la voie est classée dans les chemins ruraux mais conserve théoriquement une fonction de circulation. L'aliénation reste conditionnée au fait que la voie a perdu son affectation à l'usage public.
Un sentier est une voie de communication étroite, moins large qu'un chemin, inaccessible aux véhicules (à la différence des chemins).
Les chaussées sont souvent dimensionnées par défaut à 6 m de large. En fonction du type de fréquentation de la voie, cette largeur peut être réduite. Une voie partagée à double sens peut ainsi être réduite à 4,5 m de large (lorsque la voie se réduit à la chaussée), une voie à sens unique autour de 3,5 m…
La décision de créer un chemin rural est prise par délibération du conseil municipal, après enquête publique. Si cette création nécessite l'acquisition de terrains, celle-ci a lieu soit de gré à gré, soit par voie d'expropriation dans les conditions de droit commun.
En principe, l'entretien d'une voie privée est toujours de la responsabilité de ses propriétaires, même si elle est ouverte à la circulation publique. Toutefois, lorsqu'une voie privée est ouverte à la circulation publique, la commune peut assumer l'entretien de la voie.
Une voie privée est une voie qui n'appartient pas au domaine publique tel que défini par l'article L111-1 du code de la voirie routière. Elle peut être ouverte ou non à la circulation du publique.
I.3.2 - Les voies privées
Comme nous l'avons indiqué précédemment, la dénomination d'une voie privée relève de la compétence du ou des propriétaires, mais cette compétence s'exerce sous le contrôle du maire.
Le maire dispose de pouvoirs de police en matière de circulation. A ce titre, il peut prendre des arrêtés pour réglementer la circulation sur le territoire de sa commune et donc, interdire l'accès de certaines voies ou de certaines portions de voies ou de certains secteurs de la commune à certains véhicules.
Le bénéficiaire du droit de passage doit verser une indemnité au propriétaire du terrain. On peut refuser un droit de passage uniquement si le propriétaire peut aisément accéder à son terrain. En cas de litige, le propriétaire peut entamer des procédure à l'amiable, ou judiciaires.