La coloscopie est pratiquée en hôpital ou en clinique par un médecin gastro-entérologue.
En France, on recommande donc un dépistage systématique du cancer du côlon chez les personnes âgées de 50 à 74 ans. Les personnes à risque seront souvent invitées à procéder à ce dépistage plus tôt ou différemment. Elles doivent consulter leur médecin traitant pour savoir comment procéder.
La coloscopie est une exploration visuelle, qui sert à mettre en évidence des anomalies du côlon (gros intestin reliant l'intestin grêle à l'extérieur par l'anus). Elle est utile à votre médecin gastroentérologue pour déterminer l'origine de vos symptômes ou pour dépister des lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses.
*Le tarif moyen constaté pour une coloscopie est de 186.00 €.
Si un cancer du côlon ou du rectum est diagnostiqué, un bilan sanguin évalue l'état général de la personne, mesure le taux de concentration d'un marqueur tumoral appelé ACE ( antigène carcino-embryonnaire) et, si besoin, procède à des analyses génétiques.
Une modification du transit intestinal peut se traduire par une constipation ou une diarrhée soudaine et prolongée. Une alternance entre diarrhée et constipation peut également être observée. La présence de sang dans les selles, quant à elle, est parfois imperceptible.
La capsule colique, une alternative à la coloscopie virtuelle. La capsule colique est un dispositif d'imagerie médicale miniaturisé à usage unique pour l'exploration du côlon. Elle est destinée à être avalée après une préparation colique spécifique.
Une coloscopie longue dure entre 15 et 30 minutes. Au cours de cet examen, le médecin introduit un tube mince et souple, de la grosseur d'un doigt, dans votre rectum. Ce tube, appelé « coloscope », se termine par une minuscule caméra.
Dans 95% des cas, la coloscopie est réalisée sous anesthésie générale. ce n'est pas un examen douloureux mais il n'est pas très agréable d'où le recours à l'anesthésie ou à la sédation.
Quels sont les symptômes des polypes ? La plupart des polypes sont asymptomatiques. Le symptôme le plus fréquent est un saignement dans les selles ou une anémie. Les lésions plus grosses peuvent entraîner des crampes, des douleurs abdominales ou une occlusion (une obstruction de la lumière intestinale).
La veille de l'examen, le patient ingère un liquide dont le but est de nettoyer le côlon. Le polyéthylèneglycol (PEG) : COLOPEG, FORTRANS, KLEAN PREP n'est pas réabsorbé par l'intestin ou le côlon, il garde l'eau à l'intérieur de la lumière colique et il est évacué par l'anus avec les selles.
Les risques concernent essentiellement les individus de plus de 60 ans souffrant de maladies cardiaques ou respiratoires ou encore les patients prenant des médicaments anticoagulants ou des, AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens).
Couramment pratiquée, elle peut être prescrite en cas de symptômes intestinaux non expliqués (douleurs, diarrhées), de saignements intestinaux (traces de sang dans les selles), d'antécédents familiaux ou personnels de cancer colorectal, ainsi que pour toutes personnes de plus de 50 ans sans prédisposition particulière.
La coloscopie d'urgence représente environ 10% de l'offre endoscopique exhaustive et consécutive d'un grand centre hospitalier. Elle s'adresse à des patients plus âgés et dans plus de la moitié des cas dans l'exploration d'une hémorragie digestive.
On peut faire une échographie pour vérifier si le cancer colorectal s'est propagé au foie.
Une injection de sérum physiologique sous la muqueuse est effectuée avant la dissection du polype du côlon ou du rectum. Cette opération chirurgicale est réalisée pour les polypes profondément insérés dans la paroi du côlon ou du rectum.
La coloscopie virtuelle ou Coloscanner permet de détecter les polypes > 5 mm et les cancers coliques. Il permet également d'analyser les autres organes abdominaux (foie, rate, pancréas, reins, aorte…) .
Des troubles digestifs signes possibles d'un cancer du côlon
Les premiers symptômes du cancer du côlon sont essentiellement digestifs. On observe habituellement des crampes abdominales, des ballonnements, des gaz et des troubles du transit intestinal (diarrhées et constipation).
Le cancer colorectal se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du côlon ou du rectum. Le plus souvent, ces tumeurs malignes proviennent d'une tumeur bénigne, appelée polype adénomateux, qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse.
En cas de cancer du côlon, l'espérance de vie et le taux de survie varient en fonction du stade auquel la maladie a été diagnostiquée et traitée. Ainsi, le taux de guérison est de 90 % au stade 0, de 70 % au stade 3 et 13 % au stade 4. Les chances de survie à 5 ans atteignent 60 %, tous stades confondus.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Votre état après la coloscopie
Vous pourriez également être plus distrait ou avoir des difficultés à vous concentrer. Pensez à bien vous reposer pendant les 24 heures qui suivent votre coloscopie. Vous pourriez ressentir quelques légères douleurs d'estomac et des crampes, des ballonnements ou une sensation de satiété.