Pour remplacer votre disjoncteur de branchement, vous devez faire appel à un professionnel du gestionnaire de réseau d'électricité (ENEDIS).
Seul Enedis est habilité à réaliser ces interventions techniques sur les ouvrages électriques reliant votre installation au réseau public de distribution d'électricité.
S'il s'agit du remplacement d'un disjoncteur EDF défectueux ou de l'installation d'un compteur Linky pour un locataire, c'est Enedis, en tant que gestionnaire du réseau en charge de la maintenance qui prend ces prestations en charge.
Contacter un électricien
Tout ce qui se trouve en dessous du disjoncteur d'abonné est régi par la norme N FC 15-100. Vous avez le droit d'intervenir vous-même sur votre installation domestique ou de faire appel à un électricien professionnel.
Pour installer un nouveau disjoncteur, il suffit de clipper celui-ci dans l'emplacement libéré sur le rail, puis de procéder au raccordement via des fils ou des peignes en partie haute et des fils en partie basse. Si le disjoncteur vient en remplacement d'un porte-fusible vous procéderez de la même façon.
Le prix d'un disjoncteur électrique peut varier selon sa fonction et sa nature. Ainsi il peut aller de 15 à 250 euros, avec fournitures et pose comprises bien sûr, voici le récapitulatif : Un disjoncteur général il est estimé entre 70 à 150 euros. Un disjoncteur différentiel il est estimé entre 40 à 250 euros.
Le gestionnaire de réseau se charge d'installer le compteur et le disjoncteur de branchement dans un coffret généralement situé en limite de propriété. De votre côté, vous devez confier à un électricien la pose d'un interrupteur de coupure d'urgence, lequel peut être installé dans votre habitation.
Branchement du compteur électrique au disjoncteur général
Le raccordement du disjoncteur d'abonné au compteur électrique peut se faire de deux façons. Si le compteur est à moins de 30 m de l'emplacement du disjoncteur, c'est ERDF qui doit installer ce dernier dans le logement (branchement type 1).
Il vous faut contacter Enedis, car ce gestionnaire du réseau de distribution nationale d'électricité, est le seul à pouvoir intervenir sur cette partie de l'installation électrique. S'il s'agit du disjoncteur de votre installation électrique intérieure, alors contactez un électricien professionnel qualifié et agréé.
Un disjoncteur qui saute témoigne automatiquement d'un problème survenant au niveau de votre réseau intérieur. Ce dernier peut avoir diverses origines : une surtension électrique causée par des branchements trop nombreux appareils électriques ; une puissance électrique trop faible.
Toutefois, le propriétaire ou occupant peut être amené à devoir payer le changement lorsqu'il souhaite passer d'un compteur monophasé à triphasé (ou inversement). Lorsqu'un compteur provisoire est installé, les frais peuvent être partagés entre le consommateur et le fournisseur d'électricité.
le disjoncteur général : il est placé entre le compteur et le tableau électrique. Son calibre est réglé sur la puissance souscrite, 6 kVA par exemple. Si l'installation consomme davantage de courant, le disjoncteur général coupe l'alimentation en électricité.
Pour vérifier qu'un interrupteur différentiel fonctionne, rien de plus simple ! Commencez par éteindre les appareils électriques sensibles (ordinateur, téléviseur, etc.) Actionnez le bouton de test situé à côté de l'interrupteur différentiel. L'interrupteur doit s'abaisser automatiquement.
Mettre en conformité le tableau électrique
Cela sécurise votre bien immobilier et correspond aux normes NF C 15-100. Vous pouvez intégrer cela dans un budget de travaux plus large pour rénover tout votre système électrique. Les tarifs oscillent entre 80 et 200 € pour une rénovation partielle ou totale.
Si vous subissez de nombreuses coupures d'électricité, il est alors nécessaire d'augmenter la puissance du compteur d'électricité. Si le disjoncteur n'est pas réglé sur un ampérage suffisant pour la future puissance, alors il faudra changer l'ampérage du disjoncteur.
Contrairement aux disjoncteurs général et différentiel, les disjoncteurs divisionnaires ne possèdent pas de fonction différentielle. Ils sont destinés à protéger uniquement les biens, pas les personnes.
Afin d'augmenter ou de baisse la puissance d'un compteur électrique, il vous suffit d'en aviser directement votre fournisseur d'électricité. C'est ensuite ce dernier qui relaiera votre demande de changement de puissance à Enedis, le gestionnaire de réseau de distribution d'électricité.
Un interrupteur différentiel permet de détecter les variations de courant. Lorsqu'un écart de courant est constaté, la sensibilité de l'interrupteur différentiel lui fera couper le courant dans la rangée de circuits électriques concernée, bloquant ainsi le passage du courant électrique.
Si le disjoncteur principal se trouve sur le panneau de circuit, il est généralement situé en haut ou en bas du panneau (figure 1). S'il ne se trouve pas sur le panneau de circuit, il est probablement placé à côté des compteurs d'électricité.
C'est donc au propriétaire de veiller à l'entretien de l'installation électrique. Celle-ci doit d'ailleurs suffire pour les besoins du quotidien. Si vous estimez nécessaire d'installer des prises supplémentaires, vous pouvez en faire la demande au propriétaire qui prendra en charge les travaux.
Un disjoncteur peut ne pas se réenclencher en raison d'un court-circuit ou d'une surcharge dans le circuit.
Locataire : les petites réparations électriques
Au niveau de l'électricité, c'est donc lui qui se charge de changer les ampoules cassées, les interrupteurs défectueux, un fusible qui a sauté, une baguette de protection en fin de vie, etc.
Pour un circuit de prises de courant : un disjoncteur 16 A max pour 8 prises, avec section de 1,5 mm2 ; ou un disjoncteur 20 A max pour 12 prises, avec section de 2,5 mm2. Pour un circuit de prises dédiées à la cuisine : un disjoncteur 20 A max pour 6 prises, avec section de 2,5 mm2.
La sensibilité de 30 mA est la valeur la plus commune que l'on puisse trouver pour les dispositifs différentiels. C'est aussi la sensibilité imposée par la norme NF C 15-100 pour les installations électriques domestiques, 30 mA étant le seuil de déclenchement optimal pour protéger les personnes.