C'est au propriétaire du terrain, qu'il s'agisse d'un particulier, d'un lotisseur ou d'un promoteur immobilier, d'entreprendre les démarches de viabilisation. Il doit aussi prendre en charge le coût des travaux et coordonner la réalisation de ceux-ci lorsqu'ils font intervenir plusieurs entreprises.
Pour réaliser cette opération, il vous faudra contacter la mairie et remplir un formulaire de demande de raccordement. Une fois cette formalité obligatoire acquittée, vous devrez contacter la société des eaux de votre lieu d'habitation pour introduire la même demande auprès d'eux.
Il peut s'agir d'un gestionnaire local ou bien d'ERDF. Quant au raccordement au réseau de gaz, il fait intervenir le gestionnaire du réseau de distribution au niveau local ou national (GRDF).
Comme pour l'électricité, le raccordement au gaz d'un terrain non viabilisé commence par le dépôt d'une demande auprès du gestionnaire de réseau. Dans la majorité des cas, il s'agit de GRDF. Cependant, certaines communes ont choisi une ELD (Entreprise Locale de Distribution). Renseignez-vous auprès de votre mairie.
La viabilisation consiste à raccorder un terrain aux différents réseaux : eau, électricité, gaz, assainissement, etc. Vous rendre en mairie vous permettra d'évaluer le coût de l'opération. Entre les frais de raccordement et les éventuelles taxes, viabiliser un terrain peut coûter entre 5 000 € et 15 000 €.
A cet effet, dès l'acquisition du terrain, entamez immédiatement la demande de permis de construire ou de déclaration préalable de travaux. C'est une fois en possession du permis de construire que vous pourrez entamer les travaux de viabilisation.
Viabilisation d'un terrain : entre 5.000 et 15.000 euros
Pour le raccordement à l'électricité, comptez + 200 € par mètre linéaire au-delà de 30 mètres, Pour le raccordement au gaz, comptez + 100 € par mètre creusé au-delà de 30 mètres, Pour le raccordement à l'eau, comptez + 45€ par mètre, au-delà de 10 mètres.
La viabilité d'un terrain signifie qu'il est aménagé et que celui-ci est raccordé aux réseaux d'électricité, d'eau, de gaz, de téléphone et d'assainissement.
Pour viabiliser un terrain, la demande d'un certificat d'urbanisme est recommandée, bien que non imposée par la législation. Le certificat d'urbanisme est un acte administratif contenant les règles d'urbanisme liées au terrain. Cela inclut les limites, les taxes et les accès aux équipements publics.
Le prix moyen d'un terrain nu peut varier de 50€ le m² dans les zones très rurales jusqu'à parfois atteindre plus de 500 € le m² dans les zones urbaines.
A qui s'adresser pour effectuer des travaux de voiries ? En ce qui concerne l'électricité, il faudra contacter ERDF pour pouvoir effectuer le raccordement de sa maison. Il est conseillé de vérifier qu'un tel raccordement est possible avant de débuter les travaux de construction.
Un terrain non viabilisé peut tout à fait être constructible ! Dans ce cas, il suffit de le raccorder aux différents réseaux nécessaires pour pouvoir bâtir sa maison dessus.
Se rendre à la mairie
Avant de contacter un promoteur immobilier, il est essentiel d'aller à la mairie et de demander le certificat d'urbanisme. Cela permet de vérifier si le terrain non viabilisé est constructible, ainsi de simplifier la procédure de vente.
Le prix du terrain non viabilisé est donc très inférieur à celui du terrain constructible raccordé. La différence peut aller jusqu'à 50 %. Mais la somme des travaux et des diverses démarches peut rapidement faire oublier cette économie de départ.
Quel prix pour réaliser un bornage ? Si vous souhaitez recourir aux services d'un géomètre expert pour réaliser le bornage de votre terrain, il vous en coûtera en moyenne 500 à 2 000 €. Ce prix très variable d'un professionnel à l'autre, est déterminé par différents facteurs, à commencer par la complexité du bornage.
si le terrain n'est pas desservi pas raccordé aux différents réseaux publics (eau potable, assainissement ou encore électricité, gaz, etc), il est possible d'installer ses propres équipements après en avoir fait la demande à la mairie à laquelle est rattachée la pastille.
Avec le recours à un géomètre-expert, qui fixe ses honoraires librement, vous engagez des frais : à la charge du vendeur en cas de vente ; partagés entre les propriétaires des terrains contigus dans le cas d'un bornage à l'amiable ou judiciaire (si le juge saisi prononce le partage des frais).
Le délai de validité est, en effet, de trois ans, avec deux prolongations possibles d'un an chacune. En conséquence, l'acheteur dispose en théorie d'un délai de cinq ans (trois ans de validité initiale du permis de construire, et deux prolongations d'un an) pour commencer les travaux.
Les VRD désignent les voies d'accès à votre maison ainsi que l'ensemble des réseaux d'alimentation: eau, électricité, gaz, télécommunication, évacuation des eaux usées et des eaux de pluviales. Le terrassement fait partie intégrante des VRD car il permet d'aménager les tranchées et de préparer le terrain.
Le terme VRD signifie Voirie et Réseau Divers. Il s'écrit au pluriel, "les VRD". Par ce terme, on désigne la réalisation des voies d'accès, la mise en œuvre des réseaux d'alimentation en eau, en électricité et en télécommunication.
La Déclaration d'intention de commencement de travaux (DICT) est rédigée par l'entreprise devant réaliser les travaux, qu'elle soit entreprise titulaire ou sous-traitante, ou membre d'un groupement, que les travaux soient situés sur un terrain public ou privé.
Quelles sont les obligations du vendeur et de l'acheteur ? Lors d'une transaction immobilière, le vendeur est tenu à une obligation d'information, de délivrance du bien, de garantie contre l'éviction, de conformité par rapport au bien décrit au vendeur et de garantie des vices cachés.
La principale différence entre la constructibilité et la viabilité est : la première concerne la faculté du terrain à recevoir des travaux de construction alors que la seconde a trait sur l'habitabilité du futur logement.