– Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile. Pourquoi employé du subjonctif dans cette phrase, alors qu'il y a la certitude exprimée. Ne devrait-on pas dire : – Il n'y a personne qui est né sous une mauvaise étoile.
Soit est toujours invariable : Quand il exprime une alternative : soit il a vraiment oublié, soit il est de mauvaise foi. Quand il a le sens de « c'est-à-dire » : il a gagné le gros lot, soit deux millions de francs.
Conclusion : Soyez optimiste : utilisez le subjonctif (qui me soit) ! Mais il fallait que vous sachiez que l'emploi de ce mode verbal, dans les cas de l'espèce, n'est pas automatique.
Re : QUESTION : QUI SOIT
La formule veut dire : c'est la plus belle fille qui soit [sur terre] qui soit [au monde), qui est sur terre ou au monde. On ne dirait pas c'est la plus belle fille qu'elle est sur terre. Le second verbe être a pour sujet le pronom relatif qui, mis pour fille.
Le subjonctif s'emploie quand la réalisation de l'action exprimée par le verbe est mise en doute, est incertaine ou rejetée. L'indicatif exprime la réalité, la certitude. - Moi, que j'aille travailler ! Il est exclu que je le fasse.
Conjonction de subordination = mot invariable qui sert à relier deux éléments d'une phrase dont l'un est subordonné de l'autre. Je viendrai quand tu m'appelleras. => L'action de "venir" est dépendante du fait que tu m'appelles. => "quand tu m'appelleras" est la subordonnée de temps.
Il y a quatre temps au subjonctif : le présent, le passé, l'imparfait et le plus que parfait. Seuls les deux premier sont couramment utilisés.
Ex : Ses cheveux étaient doux comme de la soie. - verbe être au subjonctif présent : que je sois, que tu sois, qu'il/elle soit, qu'ils/qu'elles soient. Ex : Que tu sois blond, qu'elle soit rouquine, ou qu'ils soient bruns, tous les humains ressentent les mêmes choses.
Lorsqu'il s'agit d'un verbe qui ne s'emploie qu'en tournure impersonnelle, on écrit toujours qu'il. C'est ce qu'il faut écrire (et non ce qui faut écrire). Lorsque le sujet logique du verbe est exprimé, c'est la forme qu'il que l'on utilise.
quel que soit. "Quel qu'il soit" est une locution qui s'emploie lorsque l'on parle d'une personne ou d'une chose que l'on ne connaît pas ou dont on a une connaissance partielle. C'est aussi la marque de son indifférence quant à cette personne ou cette chose.
Dans la phrase citée on devrait appliquer le même raisonnement : un des plus beaux qui soient = parmi les plus beaux ; un des plus beaux qui soit rapporte l'accord à UN et non à spectacles = un qui puisse être parmi les plus beaux.
> ce est un adjectif démonstratif qui détermine un nom masculin. Pour le distinguer : Si l'on remplace le nom masculin qu'il détermine par un nom féminin, ' ce' devient ' cette' . > ce ou c' placés devant le verbe être sont des pronoms démonstratifs.
La conjonction ou
On écrit ou, sans accent, la conjonction qui relie deux mots ou deux groupes de mots pour indiquer un choix. Venez lundi ou mardi. On peut s'assurer que l'on a affaire à la conjonction ou quand on peut la remplacer par et : le sens sera différent, mais la phrase restera grammaticalement correcte.
D'accord, admettons.
On utilise soit, subjonctif du verbe être, pour formuler une hypothèse. Pour l'accord, on a le choix : soit reste invariable (il est considéré comme une préposition) ou il s'accorde avec le nom qui suit s'il est son sujet.
Quiconque, n'importe qui, n'importe quelle personne ou bien encore quelque personne que ce soit.
Pour vous assurer qu'il faut bien employer « est » (du verbe être) et non « ai » (du verbe avoir), « pensez » la phrase à l'imparfait, par exemple : => « ce message vous était adressé » (verbe être) est compréhensible => Il s'agit bien du verbe être (est).
quels que soient/quelles que soient. Suivie d'un groupe nominal, cette locution signifie "peu importe". Pour utiliser "quel que soit", la phrase doit être constituée de deux parties, l'une contenant l'expression et l'autre y répondant. Exemple : Quel que soit son choix, il doit l'assumer.
En fait, dans les formes avec "est-ce qu", il faut distinguer plusieurs choses : Qu'est-ce qui fait du bruit ? (Quelle chose fait du bruit ?) Qui est-ce qui fait du bruit ? (Quelle personne fait du bruit ?) Qu'est-ce que tu attends ? (Quelle chose attends-tu ?)
En tout état de cause, de toute façon.
Le subjonctif est le mode du virtuel. Il permet d'exprimer une hypothèse, un fait incertain, un souhait, une action envisagée, une envie, une émotion ou toute forme d'incertitude. Ex : J'aimerais que tu viennes (souhait).
La conjonction "après que" est suivie d'un indicatif et non pas d'un subjonctif : Le médecin est reparti après qu'il a examiné le patient. Les verbes "décider" et "espérer" sont suivis d'un indicatif même s'ils expriment une opinion.
conditionnel
1. Mode du verbe qui sert à présenter l'action comme une éventualité ou comme la conséquence d'un fait supposé, d'une condition. (Le français possède un conditionnel présent [j'aimerais] et un conditionnel passé [j'aurais aimé] dont il existe une variante littéraire [j'eusse aimé].)
Le subjonctif est utilisé quand l'action est supposée, douteuse, désirée ou dépend d'un sentiment, d'un ordre aussi. Remarquons la conjonction que qui introduit le subjonctif dans les 3 phrases. Le conditionnel est utilisé quand l'action est soumise à une condition, à une hypothèse.