Les « opérations nationales » visent les membres d'une minorité stigmatisée : citoyens soviétiques d'origine polonaise (120 000 réprimés, soit 23 % de l'ensemble de la communauté) ou d'origine allemande (72 000 réprimés, soit 5 % de l'ensemble de la communauté), finnoise, lettone, etc.
Les travaux de Nicolas Werth sur les mécanismes de la terreur et des purges, ceux de Lynn Viola ou Golfo Alexopoulos sur la typologie des victimes au Goulag et, enfin, ceux de Nikita Petrov en Russie portant sur l'histoire sociale des agents de la répression ont largement renouvelé la représentation de grandes purges ...
Étroitement bornée dans le temps – seize longs mois, d'août 1937 à novembre 1938 –, elle s'interrompt comme elle a commencé : par un ordre secret élaboré par Staline et ses plus proches collaborateurs, dont le but explicite est de « déraciner » et d'anéantir les « ennemis » du pouvoir soviétique.
La plupart des dirigeants communistes historiques et de très nombreux officiers généraux et supérieurs de l'Armée rouge sont les premières victimes de la politique stalinienne. Cependant, la répression ne frappe pas seulement la vieille garde révolutionnaire, mais s'étend à toute la société.
En juillet 1937, sur ordre de Staline, le NKVD, organisme chargé de maintenir l'ordre en URSS, instaure des quotas d'individus à arrêter dans chaque région, selon des critères très flous visant toutes les personnes suspectes.
Le bilan de la répression de 1937-1938 en Union soviétique est de 750000 morts et plus d'un million de déportés, comme le rappelle Nicolas Werth, qui signe la préface de « Sandormokh ».
En novembre 1929, Staline décide la collectivisation des terres et de l'agriculture afin de briser le pouvoir des koulaks, petits propriétaires terriens. A ce moment précis, la Révolution russe enregistre un nouveau tournant qui oppose désormais les ouvriers aux paysans, dénoncés comme ennemis du régime.
Les chercheurs estiment que la Grande Purge (1936-1938) a tué environ 700 000 personnes. Malgré la fin de la Grande Purge, la surveillance généralisée et le climat de méfiance ont persisté pendant des décennies.
Rôle sur le front
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le NKVD était chargé des camps de prisonniers de guerre, notamment polonais en 1939.
Paysan enrichi de la Russie de la fin du xixe s. et du début du xxe s. Au lendemain de la réforme de 1861, une minorité de paysans rachète la terre des nobles ou des paysans ruinés et, se lançant dans la production commerciale, s'enrichit.
The Great Purge of 1936-1938 in the Soviet Union can be roughly divided into four periods: October 1936 - February 1937. Reforming the security organizations, adopting official plans for purging the elites.
Le but de la Terreur était de maintenir l'unité française . Le pays était fracturé en raison de pressions religieuses, sociales et politiques. La Convention pensait pouvoir forcer tout le monde à se conformer à sa vision d'un gouvernement révolutionnaire par des méthodes terroristes.
Le règne de la Terreur a institué l'armée de conscription, qui a sauvé la France de l'invasion d'autres pays et, en ce sens, a préservé la Révolution .
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794.
The NKVD underwent many organizational changes; between 1938 and 1939 alone, the NKVD's structure changed three times. It was lead by Genrikh Yagoda (1891-1938) (Chief from 1934 to 1938) Nikolai Yezhov (1895-1938) (Chief from 1936 to 1938) and Lavrentiy Beria (1899-1953) (Chief from 1938 to 1945).
Pour les Soviétiques, l'expression « Iejovschina » - le « temps de Iejov » - renvoyait aux heures les plus sombres et les plus terribles de la répression : 1937-1938, celles où la police politique, le NKVD, était dirigée par Nikolaï Iejov, l'homme le plus craint de toute l'Union soviétique.
Également connu sous le nom de : Narodny Komissariat Vnutrennikh Del , Commissariat du peuple aux affaires intérieures. NKVD, agence de police secrète soviétique, ancêtre du KGB (qv).
Soit près de 50 000 exécutions par mois, 1 600 par jour. Durant la Grande Terreur1, un Soviétique adulte sur cent fut exécuté d'une balle dans la nuque. Dans le même temps, plus de 800 000 Soviétiques étaient condamnés à une peine de dix ans de travaux forcés et envoyés au Goulag*.
La Terreur est le nom donné à une période de la révolution de 1789 située entre 1793 et 1794. Il s'agit des mesures décidées par le gouvernement révolutionnaire. A Paris, l'exécution de l'ex-reine Marie-Antoinette le 16 octobre 1793.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
La Terreur a été instaurée pour faire face aux menaces internes et externes du pays. A l'extérieur, une coalition formée par la plupart des autres royaumes européens s'est constituée pour contrer les révolutionnaires français et rétablir la monarchie.
Robespierre aurait alors prononcé la fameuse phrase : « La République est morte ; les brigands triomphent. » Au terme d'une nuit de violences, Robespierre est finalement renversé. Le régime de la Terreur s'achève enfin, après que soixante-quinze membres de la Commune ont été guillotinés.
Ce que les historiens nomment « la Terreur » se met en place dans cette année, et vise à contrer les opposants à la Révolution en prenant toutes les mesures - l'échafaud est l'une d'elles - qui s'imposent. "Il n'y a point de prospérité à espérer tant que le dernier ennemi de la liberté respirera.
Il contrôle les ministres du gouvernement. Il est censé agir plus rapidement que l'Assemblée. Robespierre est élu au Comité de Salut Public de juillet 1793 à juillet 1794. Son influence y est importante.
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.