Si le défunt était marié, ses biens vont à ses parents et à son époux. Si le défunt n'était pas marié, ses biens vont à ses parents, et à ses frères et sœurs.
Ainsi, un défunt célibataire laisse deux sœurs et deux neveux qui sont les fils d'un frère prédécédé. Chacune des sœurs recueille un tiers de la succession. Les neveux, qui viennent par représentation, se partagent le dernier tiers.
Exemple, la part de la succession qui revient à un frère ou à une sœur du défunt est taxée à 35% ou 45%. Celle qui est dévolue à un neveu ou une nièce (s'il ne vient pas en représentation de l'un de ses parents), à 55%. Et, celle attribuée à un autre collatéral ou à une personne sans lien de parenté, à 60%.
Il s'agit des héritiers réservataires : Enfant, ou en l'absence d'enfant, l'époux, à qui la loi attribue une part d'héritage minimale.
L'ordre de priorité des héritiers
Les père et mère, les frères et sœurs et les descendants de ces derniers. Les ascendants autres que les père et mère (grands-parents, arrière-grands-parents). Les collatéraux autres que les frères et sœurs (oncles, tantes, cousins) et les descendants de ces derniers.
Si le défunt ne laisse ni conjoint avec lequel il est marié ou uni civilement ni descendants, ses biens sont dévolus, selon le cas, à ses père et mère, frères et sœurs et aux enfants de ces derniers ; à défaut de ces proches, les biens seront remis aux autres ascendants ou collatéraux.
En cas de succession supérieure à 5 000 €, vous devez demander au notaire d'établir un acte de notoriété : Document établi par un notaire qui permet d'identifier tous les héritiers et de préciser leur lien de parenté avec le défunt pour prouver que vous êtes héritier.
La loi prévoit que le patrimoine du défunt revient par ordre de priorité aux héritiers directs, soit : les enfants, à défaut, les parents, puis les frères et sœurs, ou leurs descendants.
1. a) Personne qui hérite ou héritera, qui reçoit en héritage tout ou partie des biens d'un défunt. Vous êtes l'héritier principal des biens et des titres que je puis avoir.
Cela se passe de la même manière, pour les frères et sœurs et leurs enfants. Ce principe est appelé la règle de la représentation: une personne décédée est représentée par ses enfants ou ses petits-enfants. Sans frères et sœurs, les parents reçoivent la totalité de l'héritage.
Le conjoint survivant n'est pas classé dans l'ordre des héritiers mais il hérite du défunt même s'il y a des enfants. Sa part varie selon les héritiers en présence.
Ainsi, lorsque des neveux ou nièces héritent de leur oncle ou de leur tante à la place de leur parent décédé ou par renonciation, un abattement de 15 932€ est prévu. Au-delà, le montant est taxé au taux de 35% jusqu'à 24 430 € et de 45% si c'est plus.
Version en vigueur au 17 mars 2024
Si, à défaut d'enfants ou de descendants, le défunt laisse ses père et mère, le conjoint survivant recueille la moitié des biens. L'autre moitié est dévolue pour un quart au père et pour un quart à la mère.
Les couples non mariés ne profitent pas de la même protection que les époux : le concubin survivant reste étranger à la succession du défunt, dont seule la famille hérite. Sans testament, le concubin n'a aucun droit à la succession.
Que puis-je donner à mes frères et sœurs, neveux et nièces sans avoir à payer de droits ? Vous pouvez donner de l'argent, mais également des biens meubles (voiture, bijoux...), immeubles et des valeurs mobilières (actions, parts sociales...).
Lorsque le défunt n'a pas d'enfants et ne laisse ni frères, ni sœurs, ni descendants d'eux ; ses père et mère lui succèdent, chacun pour moitié (Code civil, article 736).
Et si l'un des deux parents est décédé, celui qui est encore vivant reçoit seulement son quart de succession prévu par la loi, l'autre quart (celui du parent qui a disparu) s'ajoutant à la part du conjoint survivant, lequel va ainsi se voir attribuer les trois quarts de l'héritage en pleine propriété.
Dans les successions simples, un certificat d'hérédité, gratuit, suffit. Si la qualité d'héritier peut se procurer par tous moyens, en pratique, elle se prouve par la production d'un acte de notoriété, délivré par un notaire.
En principe, les 2 dispositions suivantes sont prévues : Le compte reste ouvert sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Vous résidez en France. Vous ne pouvez pas déshériter vos enfants. C'est le principe de la réserve héréditaire : Fraction du patrimoine du défunt qui doit obligatoirement revenir aux héritiers réservataires (descendants) ou conjoint survivant si le défunt ne laisse pas de descendants.
Les produits d'épargne réglementés comme le Livret A, le Livret de Développement Durable, Le Livret d'Epargne Populaire, le Compte Epargne Logement sont clôturés le jour du décès. Les sommes sont remises aux héritiers (ou au notaire) lors du règlement de la succession.
Si aucun ascendant n'est vivant, la succession va aux oncles, tantes, cousins et cousines du défunt. Si aucun héritier n'est connu, la succession est déclarée vacante.
Le notaire en charge de la succession avertit les héritiers lors de la dévolution successorale c'est-à-dire lorsqu'il détermine l'ordre des héritiers.
Cette fois-ci, sans manifestation de la part de l'héritier au bout de dix ans, il sera réputé avoir renoncé à la succession. L'option successorale emporte ainsi un blocage temporaire des successions. Ce blocage peut aller jusqu'à dix ans à compter de l'ouverture de la succession en l'absence de sommation.
Les héritiers sont désignés dans l'ordre suivant et en fonction de leur degré de parenté avec le défunt : Les enfants et leurs descendants (aucune distinction ne doit être faite entre les enfants, que leurs parents soient mariés ou non). Les parents, les frères et sœurs et les descendants de ces derniers.