Les principaux ennemis de l'hirondelle sont les moineaux qui concurrencent celle-ci en volant ses nids et en détruisant sa progéniture.
Le lérot (petit rongeur nocturne, proche du loir) les chats ou encore les fouines sont également des prédateurs pour les hirondelles et leurs petits. Les petits insectes volants constituent le « plancton aérien » et la ressource alimentaire unique de ces espèces.
elle a été victime d'un prédateur (chat ou chien, Faucon hobereau, etc.) ou d'une collision (avec un véhicule ou autre) ; elle a des difficultés à se nourrir en raison de la diminution des populations d'insectes ; leur nid sont détruits (problème d'accumulation de crottes, question d'esthétique, méconnaissance).
Le résultat en 2022 est dramatique : il en reste moins de quarante. En seulement trente ans, 60% des hirondelles ont tout simplement disparu en Bretagne. Alors gardez votre calculette et continuez : dans trente ans il ne restera que seize hirondelles ! Mais en fait elles auront totalement disparu.
Ensuite, les départs s'échelonnent de fin août à mi-septembre. Les retardataires partent fin septembre, rarement plus tard. On sait où elles migrent grâce aux données de baguage. L'hirondelle rustique va principalement en Afrique sub-saharienne.
Les rassemblements en matinée sur les fils annoncent les départs imminents. Elles partent alors en groupe lâche sur un large front, effectuant 200 à 300 km par jour. Elles se déplacent à une vitesse de 40 à 50 km heure souvent à moins de 100 mètres du sol.
Elles passent ainsi la nuit dans des roselières, volant au-dessus pendant un moment avant de descendre dans les roseaux. Les roselières constituent une importante source de nourriture pour les hirondelles avant et pendant la migration.
Les causes de cette situation
Le changement climatique qui fragilise les populations d'oiseaux, La pollution urbaine (métaux lourds) et les gaz d'échappement des véhicules, Les bâtiments modernes (verre, béton et acier) pas adaptés à l'accueil des hirondelles.
C'est une stratégie adaptative comportementale des espèces face à des modifications de l'environnement et en premier lieu, climatiques. Une espèce sédentaire peut devenir migratrice si les conditions de vie ne sont plus satisfaisantes. De même, un migrateur peut se sédentariser au fil du temps ».
Le Moineau friquet est une espèce beaucoup plus rurale que son cousin. D'une physionomie très semblable, le Moineau friquet est toute fois un peu moins trapu. Sa grande différence vient de sa calotte marron, de sa tache noire sur la joue et du fait qu'il n y a pas de différence entre les mâles et les femelles.
Appréciés des gastronomes en Asie, les nids d'hirondelle ont la réputation d'être bons pour la santé et sont souvent cuisinés en soupe ou pour accompagner un pigeon ou une poule cuite au bain-marie.
Les hirondelles sont des oiseaux protégés par l'Arrêté ministériel du 29 octobre 2009, qui interdit de détruire les individus, les nids, les œufs, les poussins ou de perturber intentionnellement les animaux. A noter que les nids restent protégés même quand les hirondelles sont absentes (période hivernale).
Avant que la pluie ne se produise effectivement, l'humidité de l'air augmente et pèse sur les insectes qui volent donc plus bas, plus près du sol. Les oiseaux suivent logiquement leurs proies. Les insectes changent d'autres facettes de leur comportement.
Les hirondelles rustiques mangent différents types de gros insectes. Les mouches sont leur nourriture préférée. Outre les mouches, ils mangent des coléoptères, des guêpes, des papillons, des mites et des abeilles.
Fin septembre, les jeunes hirondelles et les adultes qui ont terminé d'élever leur progéniture se regroupent le soir en dortoir dans les roselières autour des étangs pour y passer la nuit.
Il en possède bien, mais tellement atrophiées qu'il évite au maximum de s'en servir. Pour autant, il reste capable de s'envoler, s'il n'est pas malade ou fatigué, lorsque les hasards de la vie l'ont amené à terre : il lui faut cependant un sol assez dégagé pour pouvoir agiter les ailes sans être gêné.
À la fin de l'été, les hirondelles se rassemblent avant d'entamer un grand voyage de 10 000 kilomètres vers l'Afrique subsaharienne, où elles passeront l'hiver. Elles voleront parfois pendant soixante heures sans escale, vivant sur leurs réserves de graisse. La traversée durera cinq à sept semaines.
Jamais ils ne se posent sur les arbres ni sur le sol. Si l'on prend une de ces hirondelles et qu'on la mette par terre, elle fait de gauches efforts pour s'échapper et peut à peine se mouvoir.
La ponte a lieu à partir de début mai. La femelle pond de 3 à 5 oeufs d'un blanc pur, que les deux parents couvent pendant 14 jours environ. Les poussins restent au nid pendant trois semaines, parfois beaucoup plus. Exceptionnellement il peut y avoir 2 nichées par an.
Les hirondelles sont des oiseaux vivants proches de l'homme depuis des décennies. Elles ont agrémenté au fil des siècles de nombreuses légendes : annonciatrices du printemps, de présages heureux, porte-bonheur, symbole de liberté, de fidélité, de courage...
La femelle est semblable au mâle, mais ses filets sont plus courts, le bleu du dessus et de la poitrine est moins glacé, et le dessous est plus pâle. Les jeunes sont plus ternes, avec une tête d'un roux plus pâle et un dessous plus blanc. Il leur manque également les longues plumes caudales de l'adulte.
Le nom du mâle et de la femelle est hirondelle et le bébé est un hirondeau. La durée de vie de l'hirondelle est de 5 à 12 ans selon l'espèce.
Ceux-ci sont beaucoup plus longs chez le mâle que chez la femelle. L'espérance de vie d'une hirondelle est, en théorie de 10 à 11 ans, mais dans les faits, cet oiseau migrateur ne vit guère au-delà de 4 ou 5 ans.
Les plus sportifs comme les hirondelles ou les martinets boivent en vol en effleurant la surface de l'eau.