Dans les pays qui exploitent cette ressource, comme les Etats-Unis, le gaz de schiste est injecté directement dans le réseau de gaz naturel et sert à la consommation énergétique des foyers. En Europe, le gaz de schiste est exploité notamment au Royaume-Uni, au Danemark et en Pologne.
La Russie, qui détient 20 % des réserves de gaz naturel, est le premier exportateur mondial. L'exploitation des gaz de schiste permettrait ainsi aux trois autres blocs de diminuer leur dépendance à l'égard de la Russie.
A l'instar du gaz conventionnel, le gaz de schiste est principalement utilisé pour le chauffage et la production d'électricité.
Ensuite, cette technique d'extraction nécessite une immense quantité d'eau. En moyenne, il faut 15 millions de litres sont nécessaires pour atteindre un seul réservoir de gaz de schiste. C'est pour ces raisons environnementales que la technique de fracturation hydraulique est interdite en France.
Le gaz et l'huile de schiste sont présents à un voire plusieurs kilomètres sous la terre, en certaines régions du monde. Certains Etats du Canada et des Etats-Unis, et certains pays d'Europe comme la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne ou la Pologne disposent par exemple de réserves en gaz de schiste.
En France, le propane est issu à près de 40% des champs de gaz naturel. Les 60% restant, ainsi que la totalité du butane, proviennent du raffinage du pétrole brut.
Conclusion. Dans une période de raréfaction des ressources fossiles, le choix, ou non, d'exploiter la ressource non-renouvelable des gaz de schistes fait appel à des critères politiques, industriels, sociétaux et environnementaux.
Quels risques entraîne l'exploitation du gaz de schiste ? Le premier risque dû à l'exploitation du gaz de schiste est l'émission de gaz à effet de serre, qui provoquent le réchauffement climatique. Le second risque est celui de la pollution des nappes phréatiques et de l'air.
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Pour l'extraire, il faut forer entre 3 000 à 5 000 mètres, soit environ trois fois plus que pour des hydrocarbures conventionnels. De l'eau et des additifs chimiques sont ensuite injectés à très haute pression dans la roche pour la fissurer et récupérer le pétrole, c'est la fracturation hydraulique.
L'exploitation par fracturation hydraulique des gisements de gaz de schiste libère en effet des hydrocarbures dont du méthane et de l'éthane, dans un rapport plus ou moins constant (entre 9 à 12 fois plus de méthane que d'éthane). C'est cette propriété qu'ils ont utilisée pour valider leur hypothèse.
L'agence onusienne donne l'exemple des sites de Barnett et Marcellus en Pennsylvanie, aux Etats- Unis, où le gaz de schiste est extrait à une profondeur comprise entre 1.300 et 4.000 mètres, tandis que les aquifères se situent entre 120 et 360 mètres.
1. Les États-Unis. Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
Les USA sont reconnus comme étant le premier producteur de pétrole à travers le monde avec environ 16,585 millions de barils produits par jour (mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.), un volume représentant ...
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
L'Union européenne reste le principal acheteur de ces exportations, dont la France qui a maintenu son approvisionnement en gaz russe malgré des sanctions prises contre d'autres secteurs de l'économie russe.
L'interruption de l'approvisionnement en gaz à destination de certains Etats membres (Bulgarie, Pologne et Finlande) confirme également la nécessité de se passer du gaz russe.
Le gaz de ville était composé de dihydrogène et de monoxyde de carbone, gaz très toxique et indolore. Le gaz naturel est composé d'hydrocarbures gazeux constitués de méthane (en grande majorité), éthane, propane et butane.
Son origine géologique est proche de celle de telles ressources : un mélange de matières organiques et de sédiments qui se transforme en roches-mères au cours du temps.
Grâce à l'exploitation des roches de schiste, la production de gaz et de pétrole américaine explose. Et cause des dégâts environnementaux en pagaille : destruction des paysages, pollution des eaux, séismes locaux, voie migratoire des oiseaux chamboulée, émissions de méthane...
Au moment où les livraisons de gaz en provenance de la Russie ont cessé, le gaz russe ne représentait plus que 9% du gaz consommé en France (contre 17% en février 2022). Ce n'est pas notre source principale d'approvisionnement, contrairement à certains autres pays européens.
Au total, le tiers du gaz consommé dans l'Union provient de la Russie. Le deuxième fournisseur de l'UE est la Norvège. Elle représente 20 % des importations des vingt-sept États membres.
Le GPL reste assez peu répandu en France à cause de sa mauvaise réputation (voir la suite de notre dossier), à cause d'une offre de véhicules trop peu développée, ainsi qu'à cause d'une fiscalité devenue beaucoup moins coopérative aujourd'hui.
Seuls Dacia, Renault et Fiat en proposent en 2021. On remarque tout de même une belle progression en ce qui concerne l'utilisation des voitures au carburant GPL, sachant que 2847 nouvelles immatriculations au GPL ont été enregistrées en juin 2020, soit 13 fois plus qu'en juin 2019. Quelle véhicule GPL choisir ?
Le Maroc est désormais doté d'une importante raffinerie de pétrole, dont la construction a été achevée en 1961 dans des délais rapides. La Société anonyme marocaine italienne de raffinage (S.A.M.I.R.) est née de l'initiative commune du B.E.P.I.