Il faut écrire : Les choix qu'elle a eu à faire ont changé le cours de sa vie. « Eu » reste invariable, car « les choix » n'est pas son COD mais celui de l'infinitif « faire ».
Dans quels cas écrit-on elle a eue ? Justement, pour en arriver à écrire elle a eue , elle a eus ou elle a eues , où on a ajouté un e de féminin et un s de pluriel, il faut déclencher l'accord. L'accord n'a lieu que si le mot qui désigne ce qu'elle a eu est placé avant le verbe.
On écrira "a eu lieu", car lieu n'est pas le verbe.
Dans j'ai eu , on trouve le participe passé du verbe avoir : eu . Il s'écrit en deux lettres, avec un u à la fin (donc sans t ). Et il s'emploie avec l'auxiliaire avoir , ce qui implique des règles d'accord particulières.
« Chance » est donc bien le COD de avoir, même si l'on dit « J'ai eu DE la chance ». Comme « chance » est placé avant l'auxiliaire, le participe passé s'accorde donc. S'il était placé après, on n'accorderait pas : « J'ai eu une chance incroyable ! »
Le participe passé s'accorde toujours en genre et en nombre avec le sujet, même si ce dernier est placé après le verbe. Les bonnes nouvelles sont mieux accueillies que les mauvaises. Ont été achetés des outils et de la peinture.
On n'accorde pas « eu », car « les examens » est en réalité COD de l'infinitif « subir » et non du verbe « avoir ». Faux. Il faut écrire : Les comptes rendus que j'ai eu à rédiger ont été un vrai pensum. « Eu » reste invariable, car « les comptes rendus » n'est pas son COD mais celui du verbe « rédiger ».
Rappel Écrire correctement le t euphonique
Le t euphonique se met entre deux tirets. N'utilisez pas l'apostrophe dans ce cas ! Écrivez : A-t-il parlé de moi ?
On ne met pas de t au participe passé eu . L'orthographe il a eut n'est pas correcte.
Quelle frayeur j'ai eue ce jour-là ! Soudain, le taxi a accéléré et nous sommes arrivés dans une rue sombre qui s'avérait être une impasse. J'ai suggéré au conducteur de prendre rapidement la ruelle à gauche. Nous avons cédé le passage à un cycliste qui en sortait et avons foncé dans la ruelle.
On écrit "les pommes que j'ai mangées", mais on n'orthographie pas "les heures que j'ai passées". On note plutôt "les heures que j'ai passé" et on rédige aussi "le chat qui a mangé la souris".
Participe passé du verbe avoir : eu. Donc, la représentation a eu lieu. En fait il s'agit du passé antérieur dans la phrase de départ : "la représentation eut lieu", et non "a eu lieu" (passé composé). Donc "eut" prend un "t".
Selon les règles d'orthographe françaises, il faut écrit « a-t-il » avec des tirets. En effet, le « t » est un « t » euphonique, qui a été ajouté pour faciliter la prononciation et non la contraction du pronom « toi » ou « tu ».
Lorsqu'il s'agit d'un verbe qui ne s'emploie qu'en tournure impersonnelle, on écrit toujours qu'il. C'est ce qu'il faut écrire (et non ce qui faut écrire). Lorsque le sujet logique du verbe est exprimé, c'est la forme qu'il que l'on utilise.
"Qui plus est" est une locution signifiant "de plus" ou "en outre". On l'utilise pour surenchérir. La proposition qui suit "qui plus est" est toujours en relation avec celle qui la précède et l'accentue.
La règle qui s'applique
Dans elle a été envoyée , le participe passé envoyé est utilisé avec l'auxiliaire être ( a été correspond effectivement à une conjugaison du verbe être !).
Les deux sont possibles. Selon la structure de la phrase, on écrit elles ont changé ou elles ont changées (et aussi changée , changés ).
On écrira donc toujours « y a-t-il » et non « y a t-il » ou « y-a-t-il ».
Donc : quelle idée j'ai eue. Quelle idée que j'ai eu n'est pas correct. Personnes ayant répondu : jean bordes le 17 juin 2020. « Quelle idée » est bien COD, antéposé, et vous devez donc accorder : « eue ».
Quelle (ou quelles au pluriel) est l'adjectif interrogatif ou exclamatif. Il s'accorde avec le nom qu'il accompagne (quel, quelle, quels, quelles). Par contre, on écrit qu'elle (ou qu'elles au pluriel) quand il s'agit de la conjonction que + le pronom sujet elle(s) PRONOMS SUJETS.
Ce est soit un pronom démonstratif qui s'emploie avec être (ce sont, ce sera…) ou avec un pronom relatif (ce que, ce dont…), soit un déterminant démonstratif qui se place avant un nom.
Lorsque le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "être", il s'accorde en genre et en nombre avec son sujet. ex. : Nous sommes parti(e)s. Lorsque le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "avoir", il ne s'accorde pas en genre et en nombre avec son sujet. ex. : Nous avons essuyé la vaisselle.
Avec l'auxiliaire avoir, le participe passé ne s'accorde pas au sujet PARTICIPE PASSE. Elle a mangé. Ils ont fait. Avec l'auxiliaire être, le participe passé s'accorde au sujet (-e au féminin, -s au pluriel, -es au féminin pluriel).
Les verbes pronominaux se conjuguant avec l'auxiliaire « être », leur participe passé s'accorde le plus souvent avec le sujet : Elle s'est évanouie. Ils se sont enfuis.