La grêle est un des types solides de précipitations atmosphériques. Elle est constituée de billes disjointes de glace dont le diamètre peut varier de quelques millimètres à une vingtaine de centimètres, mais il est en général de 5 à 50 millimètres. Le code METAR de la grêle est GR.
1. Précipitation sous forme de grains de glace ou grêlons d'un diamètre moyen de 0,5 à 2 cm, accompagnant parfois les orages. 2. Grande quantité de choses qui tombent dru : Une grêle de balles.
On a récemment montré qu'en France il grêle en moyenne près d'une fois par an sur les régions situées entre le Sud-Ouest, l'est de la France et les Alpes méridionales, régions qui concentrent le plus de vergers (cultures parmi les plus vulnérables à la grêle).
Il écopera d'un surnom : « le Grêlé », à cause de la peau vérolée décrite par des témoins et qui apparaît sur les premiers portraits-robots. Ces derniers constituent le seul outil dont disposent les enquêteurs de la brigade criminelle de Paris pour l'identifier. à l'époque, les fichiers ne sont pas informatisés.
En cause, la vague de chaleur de ces derniers jours associée à une perturbation venue du nord que l'on appelle la goutte froide. "On a de l'air chaud qui s'est accumulé en basse couche, et en plus, avec les nuages qui se rapprochent, on a de l'air très froid en altitude.
Les averses de grêle nocturnes sont moins nombreuses mais des chutes dévastatrices peuvent encore se produire notamment en début de nuit.
Comme nous l'avons expliqué, l'effet des températures. Les plus chauds se produisent généralement pendant la journée, pas la nuit. La nuit, il n'y a pas tellement d'évaporation, à part le sol considérablement plus froid. Tout cela fait que la grêle passe inaperçue.
Comment se forme-t-elle ? Au cours de l'ascendance de l'air dans le cumulonimbus, la vapeur d'eau peut se condenser sous forme de gouttelettes sous l'isotherme 0°C, et sous forme de cristaux de glace au-dessus. Quand l'ascendance est très forte, des gouttelettes sont transportées au-dessus de l'isotherme 0°C.
Elles surviennent généralement entre mai et septembre. Si elles sont généralement de courte durée, elles peuvent néanmoins causer de graves dégâts, notamment sur les cultures.
Comment se forme la grêle ? De forts courants ascendants d'air chaud s'élèvent du sol à la rencontre de l'air froid. La vapeur d'eau se transforme en gouttelettes : c'est le fameux cumulonimbus. En altitude, les gouttes d'eau se solidifient pour former des cristaux de glace, puis se transforment en grêlons.
La grêle se forme dans un nuage d'orage en présence d'une importante quantité d'eau en surfusion (eau liquide alors que la température est inférieure à 0°C). Lorsque ces gouttes d'eau rencontrent une impureté (poussières, pollens,..) la cristallisation s'effectue et le grêlon se forme.
La grêle se crée au cœur des nuages d'orage lorsque des gouttelettes d'eau sont poussées par des courants d'air vers des zones plus froides en altitude, puis se condensent et gèlent.
Orage de grêle : pourquoi l'état de catastrophe naturelle n'est-il pas reconnu partout ? La grêle n'a rien à voir avec l'état de catastrophe naturelle.
Le processus par lequel se forme la grêle est similaire à celui de la neige, car elle requiert des nuages et des basses températures mais, dans ce cas, le résultat sera de la grêle, qui n'est rien d'autre que des boules de glace complètement compactes qui se précipitent des nuages vers le sol en raison de la gravité.
L'actuel détenteur du record du plus gros grêlon en Amérique du Nord est un grêlon tombé près de Vivian, dans le Dakota du Sud, le 23 juillet 2010. Celui-ci pesait 879 grammes et avait un diamètre de 203 millimètres!
De 0,43 au Cap-Béar, dans les Pyrénées-Orientales, il atteint 10 à Brest, située à l'extrême ouest de l'Hexagone. Ce sont les régions situées au nord-ouest d'une ligne Pau-Nancy qui enregistrent la plus forte fréquence de chutes de grêle.
Lorsque les cristaux de glace deviennent trop lourds, ils se décrochent alors des nuages et se précipitent vers le sol. Lors de cette chute, si les cristaux traversent différentes masses d'air où la température est négative alors ils se réunissent pour former des flocons de neige.
"Les grêlons ont souvent une forme arrondie mais il peut arriver que non, explique-t-on à Météo France à Tarbes. C'est surtout lié à la puissance de l'orage, qui va capter l'énergie du sol. Ensuite c'est un mécanisme assez complexe au cœur du cumulonimbus, avec des mouvements ascendants et descendants.
La vitesse de chute des grêlons est de l'ordre de grandeur des vitesses des courants ascendants dans les orages, soit couramment 50 à 100 km/h (tableau des caractéristiques moyennes des grêlons).
Les nuages d'averses sont causés par la différence de température entre la parcelle d'air soulevée et l'environnement plus froid en altitude. En effet, la parcelle se refroidit en montant mais selon le gradient thermique adiabatique, soit moins que la température de l'environnement dans les cas instables.
La grêle se forme dans les cumulonimbus, à partir de gouttelettes d'eau glacée, transportées au sommet des nuages, se transformant en glaçons. Lorsqu'ils deviennent trop lourds pour être supportés par les courants d'air, les grêlons tombent au sol.
Si les impacts de foudre se font de plus en plus nombreux entre mars et juin, c'est en général le mois de mai qui marque le début de la saison orageuse .