D'apparence soignée, elle présente une esthétique parfaite, avec un maquillage travaillé, un chignon impeccable, un kimono japonais en soie et un éventail qu'elle manie avec brio. La geisha maîtrise les danses, le chant et la musique.
Une geisha (芸者), aussi appelée geiko (芸子/芸妓) ou geigi (芸妓), est au Japon une artiste et une dame de compagnie, qui consacre sa vie à la pratique artistique raffinée des arts traditionnels japonais pour des prestations d'accompagnement et de divertissement, pour une clientèle très aisée.
Il faut dire que, pour mieux leur plaire, des prostituées se prétendaient geishas. Pourtant, ce n'est pas le cas. Dès 1779, le gouvernement reconnaît officiellement le statut de geisha comme différent de celui de prostituée. Ces artistes femmes étaient considérées comme des modèles de goût et de savoir vivre.
Un chignon de cheveux lisses noirs, réalisé par un coiffeur pour une semaine (les geishas dorment pour cela sur un repose-nuque !), ou une perruque.
Les Geishas sont célèbres pour le maquillage blanc de leur visage, symbole de pureté. La poudre qu'elles appliquent, par-dessus une huile à base de camomille et de clous de girofle appelée bintsuke-abura, est obtenue après broyage de grains de riz.
Elles n'ont pas le droit de se marier ni d'avoir des enfants, mais elles peuvent se choisir un amant (ou plusieurs), sans forcément qu'il s'agisse d'un client. «Certains Japonais se figurent que les geikos continuent d'avoir un danna, un protecteur riche, explique Komomo. Mais ce n'est plus forcément nécessaire.
D'autres accessoires, comme l'obi ita (帯板 "planche pour obi") servent à assurer la rigidité de la ceinture décorative, des coussins sont aussi disposés dans le nœud de l'obi pour lui donner du volume.
La tenue d'une geisha se compose principalement d'un kimono de soie, fait à la main et de grande valeur (il peut coûter plusieurs milliers d'euros), fermé dans le dos par un obi, cette large ceinture traditionnelle japonaise. Selon l'âge de la geisha, le nœud du obi ne se fera pas de la même manière.
Le kimono des geishas est porté avec l'obi, ou la ceinture de soie qui accompagne généralement les habillements nippons. L'obi se ferme par un nœud dans le dos, c'est très important, car cela permettait de les différencier des prostituées qui nouaient la ceinture de leur habit sur le devant.
Les oiran étaient des courtisanes de haut rang. Elle se distinguaient des autres prostituées, yûjo, par leur extravagances et, comme les geisha, elles savaient divertir par les arts. L'époque Edo (1603-1868) fut l'âge d'or des courtisanes de haut rang, les oiran.
Il n'est pas dit formellement que les geisha ne peuvent pas avoir de relations sexuelles avec leurs clients, mais cela est toujours resté officieux pour des questions de prestige et d'élégance.
Il est possible de voir des geisha et des maiko dans les villes de Tokyo et de Kyoto, là où s'établissent les quartiers où elles vivent et où elles sont formées. Les quartiers de Gion, Pontocho, Miyagawacho, Kamishichiken et Shimabara sont les quartiers principaux des geisha.
Les Oiran sont des courtisanes/prostituées de haut rang, elles ont le nœud du kimono à l'avant et un habillement ostentatoire (coiffure, kimono et hauts Geta), on peut en voir défiler une lors d'un Matsuri qui se tient chaque année au début de printemps dans le quartier de Taito Nord (au dessus de Asakusa).
Protecteurs, patrons et financier d'une geisha, le mot lui-même signifie « mari ». Dans le monde des geisha (芸者), chacune bénéficie d'un protecteur financier appelé son danna.
L'ORIGINE DES GEISHAS
Ils étaient alors les «bouffons royaux» locaux, chargés de divertir par les chants et la musique les clients des salons de thé. Peu à peu, les femmes investissent le milieu. On voit alors apparaître nombre de geishas célèbres et très vite, à partir de 1800, il ne reste plus qu'elles.
geisha n.f. Danseuse et chanteuse japonaise.
Un obi (帯) est une ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais, tels que les kimonos ou les vêtements d'entraînement pour les arts martiaux (keikogi ou dōgi).
une ceinture (obi)
Le kimono (着物, « chose que l'on porte sur soi ») est un vêtement traditionnel japonais et même le vêtement national du pays. À l'origine, le terme kimono est utilisé pour tous types de vêtements.
Mettez le kimono comme un manteau, et laissez-le pendre librement sur votre corps. Tenez les extrémités des cols du kimono, et saisissez le vêtement jusqu'à ce que la bordure arrière repose juste au-dessus du sol, et la bordure avant juste au-dessus de vos pieds.
Malgré leurs dispositions enfantines, les filles japonaises sont très sexuelles. Leur culture est fondée sur de forts contrastes entre innocence et sexualité débridée. Leurs personnalités peuvent être caractérisées comme pétillantes, amicales et timides.
Les partisans du système de sommeil japonais revendiquent de nombreux avantages - tant pour la santé que pour le reste - à dormir par terre. Parmi ceux-ci : Des températures plus fraîches, puisque l'air frais se dépose sur le sol. Une meilleure circulation, et une réduction des douleurs dorsales et musculaires.
Comment faire un Zabuton ? Les Zabuton sont créés en superposant et en pliant le coton à plusieurs reprises jusqu'à obtenir la forme parfaite. Bien que ce soit un principe simple, le processus est complexe et nécessite de l'habileté et de la patience pour créer un coussin confortable.
Un oiran doit être bien éduqué, hautement formé à différentes compétences telles que le chado, la calligraphie, l'ikebana et le shamisen.