Une personne juste équilibre toutes les forces en elle et atteint une stabilité physique et psychologique. Souvent, nous nous sentons équilibrés lorsque nous atteignons un certain niveau de confiance et de sérénité. Dans la cité, l'ordre juste est celui où chacun a sa place et s'en trouve satisfait.
1. Qui a le souci de la justice, qui respecte le droit et l'équité : Se montrer juste à l'égard de ses subordonnés. 2. Qui est conforme au droit, à l'équité : Une décision juste.
La loi définit ce qui est juste.
Une loi juste imposera les mêmes restrictions à chacun, donc les mêmes droits et les mêmes devoirs. De plus, le droit implique l'égalité de tous devant la loi. En garantissant la liberté et l'égalité, la loi fixe les limites entre ce qui est juste et ce qui est injuste.
ce qui est juste, c'est étymologiquement ce qui est conforme à la règle, au droit. La loi incarne la règle, on peut ici assimiler la loi, au droit positif, à la loi de l'État. En théorie, la loi est censée être juste et donc définir ce qui est juste.
Action la plus éthique et adaptée, équitable et respectueuse d'autrui, guidée par la conscience et accomplie sans but de reconnaissance ou de récompense.
a) Qui juge, qui se comporte selon la justice. Dieu, maître, peuple juste; âme, cœur juste; être, se montrer juste à l'égard de, envers qqn. Il n'y a point d'homme innocent dans ce monde; (...)
Un idéal philosophique et moral
L'idée de justice fait référence à l'équilibre dans les relations entre les hommes : elle implique la proportion et la stabilité. Au Moyen-Age, elle se définissait comme "l'art du bon et de l'égal".
Que penser des conventions comprises comme usages et comme coutumes, comme institutions ? Serait juste ce qui est réputé juste et reçu comme tel au sein des sociétés ; serait injuste ce qui est prohibé par la loi des hommes (par la loi positive) ou ce qui transgresse les règles établies.
Le sens de la justice est donc la faculté de juger, mais considérée quant au résultat de l'exercice de juger le juste et l'injuste, c'est-à-dire comme la reconnaissance des déterminations qui définissent ce qui est juste et ce qui est injuste.
Définition des termes : - La justice est un principe qui fonde l'égalité entre tous, or il est moral de considérer son prochain comme soi-même. On peut entendre également la justice en tant qu'elle s'exerce, en un sens dynamique, dans la possibilité qu'elle peut engendrer l'égalité entre les personnes.
C'est pourquoi, a priori, dans une république, les lois sont "justes": elles émanent de la volonté du souverain, c'est-à-dire du plus grand nombre. Idéalement, la législation est en accord avec le principe de l'égalité du moins avec l'idée d'une égalité proportionnelle qui accorde à chacun son dû.
La justesse de la justice se mesure à la manière dont celle-ci est rendue. Au-delà des principes, la justice est une affaire de personnes, d'individus, compris et entendus dans leur subjectivité. Juste, équitable, impartiale, compétente, sereine. Naturellement, la justice doit être tout cela.
Contraire : abusif, arbitraire, illégal, illégitime, inéquitable, inique, injuste, insensé, mauvais, odieux, partial, tyrannique. 2. Qui apparaît fondé.
Platon, déjà, plaçait la justice au centre de la République, son ouvrage majeur. Pour les philosophes, la justice est le but de toute politique, dans la mesure où elle vise à établir une égalité véritable et anonyme, qui ne tient compte ni de la situation sociale ni de la personnalité des individus.
Le droit de punir est nécessaire
Emmanuel Kant (1724-1804) estime que le crime doit être sanctionné. Il faut appliquer la loi, comme la loi du talion. La punition est objet de dissuasion : les hommes ne viennent pas au méfait par peur de la punition. La punition est aussi un moyen d'éduquer : un enfant, ou un criminel.
La Justice fait respecter les règles de la vie en société. Elle sanctionne les actes et comportements interdits par la loi, mais pas seulement ! Elle protège les personnes les plus fragiles comme les enfants. Elle est aussi là pour mettre fin à des conflits*.
C'est normal. » Cette pensée s'appelle le darwinisme social. C'est justifier que les forts écrasent les faibles, car ce serait les lois de la nature.
Justesse : nom féminin qui signifie précision, exactitude. Justice : nom féminin qui signifie équité, impartialité, ensemble des autorités chargées de l'administration de la justice.
Quand la justice n'est pas juste l'injustice est exacte.
En somme, le Socrate de Xénophon soutient que l'action juste et l'action légale coïncident puisque la nature de la légalité est le bénéfique, et ce qui est bénéfique est toujours juste. On peut ainsi dire que, par principe, la loi est la justice et donc que Socrate adopte une position légaliste.
L'idée même des « fruits de la justice » est un concept qui est attaqué dans le monde actuel. Convaincre les gens de choisir la justice est une gageure millénaire. « L'homme naturel est ennemi de Dieu » (Mosiah 3:19). Il y a toujours eu de l'« opposition en toutes choses » (2 Néphi 2:11).
La justice de Dieu n'est pas une justice exercée, ni la loi en vertu de laquelle le pécheur est puni, mais une justice reçue, une justice passive, par laquelle Dieu nous acquitte du péché, grâce à laquelle il nous rend juste, une justice que nous laissons agir en nous par la foi.