Elle participe ainsi à la tradition : « la cascatura, cette coutume sicilienne ancestrale qui consiste à garder les cheveux qui tombent ou que l'on coupe, pour en faire des postiches ou perruques » (p. 26).
La solidarité féminine
La tresse qui relie Smita, Giulia et Sarah symbolise cette solidarité universelle reliant toutes les femmes entre elles, qu'elles se connaissent ou non.
Le titre est symbolique : dans le livre, la tresse représente un lien entre les trois femmes, en référence à cette coiffure qui unit trois mèches de cheveux. À chaque chapitre, le personnage principal est différent du précédent : les histoires différentes de Smita, Giulia et Sarah, sont chacune à leur tour racontées.
Dédié « aux femmes courageuses », ce livre plein d'humanité et d'espoir parle d'elles, de ces femmes qui grâce à leur courage, leur force, leur persévérance font avancer le monde, se battent tous les jours pour être libres et rester dignes.
Sarah, avocate carriériste, fait de son mieux pour gravir les échelons de sa boîte et à s'imposer en tant que femme, quitte à mettre sa vie privée de côté. Trois femmes complètement différentes mais toutes trois éprises de liberté, reliées sans le savoir par quelques cheveux... Un roman touchant où la féminité prime.
Giulia a 20 ans, est très proche de son père, patron d'une usine de triage et d'entretien des cheveux, la dernière du genre, et dans laquelle la jeune femme travaille au côté des autres ouvrières, devenues ses amies.
3 histoires, 3 femmes, 3 pays : une ode au courage
La seconde histoire est celle de Giulia qui vit à Palerme, en Sicile. Sa famille possède un atelier de traitement des cheveux. Elle découvre brusquement que l'entreprise familiale est ruinée, alors que son père se trouve dans le coma, suite à un accident.
A la fin, la mère trouve un travail et la fille intègre l'école de l'Espoir. Personne en leur demande de balayer et personne ne les bat. Le père finit par les rejoindre et la famille est réunie pour une nouvelle vie pleine d'espoir.
Depuis, La Tresse s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires (toutes éditions confondues) et est traduit en 34 langues. Ce qui ressort, c'est que La Tresse serait un roman « de femmes » car il peint le destin croisé de trois femmes, sur trois continents différents.
La Tresse est un roman polyphonique puisqu'il entrecroise les histoires de trois femmes : Giulia, jeune Sicilienne qui se retrouve à la tête de l'entreprise de fabrication de perruques de son père ; Sarah, avocate brillante à Montréal, et Smita, jeune femme indienne Intouchable.
En Afrique du Nord, les gens portent la tresse à trois brins cueillie depuis des milliers d'années, et les premières preuves de ce style nous parviennent de la chaîne de montagnes du Tassili n'Ajjer en Algérie. Dans ce pays, l'art rupestre représentant des femmes portant des tresses ramées remonte à près de 6 000 ans.
Autour du Vème siècle, ils ont apporté leur pierre à l'histoire de la tresse : ces tribus germaniques et celtiques du Nord de l'Europe arboraient en effet barbe et cheveux longs, qu'ils tressaient vers l'arrière de la tête et sur les côtés du visage.
Guilia, en Sicile, travaille dans l'atelier de son père et doit se battre pour maintenir l'activité de l'entreprise familiale au décès de ce dernier. Sarah, au Canada, est promue à une brillante carrière d'avocate mais doit mener un combat injuste et difficile contre le cancer.
Smita coupe ses cheveux et ceux de sa fille pour rendre à leur Dieu Vishnou « la seule chose que la vie leur ait donnée, cette parure, ce cadeau qu'elles ont reçu du ciel » ; Giulia se résout à abandonner le 100 % italien et fabriquer des perruques avec des cheveux indiens ; et Sarah qui, subissant les premiers effets ...
Les trois brins de cheveux composant une tresse font ainsi référence à la fois aux trois femmes dont l'histoire s'entremêle et à la construction littéraire de l'œuvre. L'écrivaine compose par ailleurs des poèmes préliminaires aux actions de ses personnages.
La tresse ou le voyage de lalita : Laetitia Colombani - 2246816300 - Livres pour enfants dès 3 ans | Cultura.
Parce que ce livre raconte la vie de 3 femmes qui décident de se battre. Parce qu'on a l'impression de lire 3 nouvelles indépendantes et qui pourtant ont un point en commun. Parce que c'est un hymne à la Femme. Parce que c'est beau, c'est touchant, les personnages sont très attachants.....
L'écriture est très fluide et le roman se lit très rapidement, sans effort particulier. En revanche, j'ai trouvé le style peu travaillé et les tournures assez banales. Pas beaucoup de jeux de mots, d'élégances, de mots bien sentis, de phrases qui marquent.
Ce chapitre présente Sarah Cohen, une brillante avocate qui a travaillé extrêmement dur pour être là où elle en est aujourd'hui et qui vit à Montréal. Elle est divorcée et a des enfants, mais le cache pour que cela ne nuise pas à sa carrière professionnelle.
De nombreux noirs arboraient des tresses à la fois pour rester en contact avec leur héritage, mais aussi pour affirmer leur indépendance.
Cela est apparenté à de l'appropriation de normes esthétiques propres à la culture africaine car elle ne citera pas la réelle origine de ces tresses. Sur ses « propriétaires », ces coiffures sont moquées, caricaturées et dénigrées.
L'accumulation de résidus sur vos tresses et sur votre cuir chevelu entraîne la prolifération de bactéries, ce qui provoquera des démangeaisons.
Les tresses, une coiffure ancestrale
Même si les mots « natte et tresse » sont des mots synonymes, personnellement je les distingues de 2 manières: les nattes sont effectuées avec 3 brins , elle sont lâches et tombantes, les tresses sont également réalisées avec 3 brins mais celles-ci sont plaquées sur le cuir chevelu.
Tresseur, -euse, subst.
Ou encore lorsqu'on a donné d'autres noms aux tresses collées : les « Boxer Braids » (allusion aux coiffures des femmes boxeuses) ou encore les « Dutch Braids » (tresses néerlandaises), pour faire croire que ce sont des nouvelles coiffures non africaines qui existent.