La laïcité assure aux élèves l'accès à une culture commune et partagée. La laïcité permet l'exercice de la liberté d'expression des élèves dans la limite du bon fonctionnement de l'École comme du respect des valeurs républicaines et du pluralisme des convictions.
Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint au respect de dogmes ou prescriptions religieuses. La laïcité implique la séparation de l'Etat et des organisations religieuses.
La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
La laïcité n'est pas une religion c'est la liberté de croire ou de ne pas croire et l'égalité de toutes les croyances devant la loi. Elle est la condition du respect d'autrui et des règles qui fondent la citoyenneté. La laïcité est un principe républicain inscrit à l'article premier de la Constitution.
La laïcité, c'est un principe qui garantit la liberté de croire ou de ne pas croire en une religion, dans le respect des autres et de la loi.
La laïcité garantit la liberté de conscience à tous. Chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Elle permet la libre expression de ses convictions, dans le respect de celles d'autrui et dans les limites de l'ordre public.
La laïcité, un principe fondateur de l'École républicaine
La loi de séparation des Églises et de l'État du 9 décembre 1905 énonce que la République garantit le libre exercice des cultes mais ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.
Le principe de laïcité à l'école
La République garantit le libre exercice des cultes mais ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. Il en résulte la neutralité de l'État, le respect de toutes les croyances et l'égalité de tous les citoyens devant la loi, sans distinction de religion.
141-5-1 du Code de l'éducation). L'article L. 141-5-1 du Code de l'éducation dispose que : « Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. »
Les articles interdits par cette loi sont « le voile islamique, quel que soit le nom qu'on lui donne, la kippa, ou une croix de taille manifestement excessive ». La loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets.
Il est interdit puisque normalement l'école est laïque." Et c'est justement sur cette notion de laïcité que se noue le cœur de l'incompréhension chez ces jeunes. "La laïcité est juste une question de religion", affirme ainsi Wassila, pour qui "tout le monde devrait avoir le choix de porter ce qu'il veut".
L'interdiction des signes religieux à l'école est alors justifiée au nom d'un universalisme laïque et émancipateur inquiet de la progression des revendications communautaristes, exigeant la fermeture de l'école aux « tumultes du monde » et la mise entre parenthèses, en son sein, des particularismes familiaux.
La laïcité implique la neutralité de l'Etat et impose l'égalité de tous devant la loi sans distinction de religion ou conviction. La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d'expression de leurs croyances ou convictions.
Le principe de laïcité lui interdit de manifester ses convictions religieuses dans l'exercice de ses fonctions, quelles qu'elles soient.
L'Arbre de la laïcité est un arbre planté en France pour célébrer l'anniversaire de la Loi du 9 décembre 1905 de séparation des Églises et de l'État. Logo de la campagne L'Arbre de la Laïcité Guy Georges, instituteur et syndicaliste laïque, initiateur de l'arbre de la laïcité.
Qui est indépendant vis-à-vis du clergé et de l'Église, et plus généralement de toute confession religieuse. Démocratie, école, enseignement, État laïque.
Article 6 La laïcité de l'École offre aux élèves les conditions pour forger leur personnalité, exercer leur libre arbitre et faire l'apprentissage de la citoyenneté. Elle les protège de tout prosélytisme et de toute pression qui les empêcheraient de faire leurs propres choix.
Elle nous unit et permet de vivre libres et égaux au quotidien, quelles que soient nos convictions. En France, la laïcité est l'un des grands principes de la République : chacun est libre de croire en un dieu ou plusieurs, de ne pas croire, de changer de religion, d'adopter ou d'abandonner une religion.
Jules Ferry : L'école laïque (6 juin 1889) - Histoire - Grands discours parlementaires - Assemblée nationale.
Les signes religieux discrets restent, eux, autorisés. Ainsi, un élève peut tout à faire porter une croix sous un vêtement sans risquer de sanction. En revanche, le voile, comme la kippa ou les croix "de dimension manifestement excessive", sont prohibés à l'école.
Elle s'est inscrite dès les années 1880 dans une lutte entre le nouvel État républicain et l'Église catholique. Aux yeux des républicains, la laïcité est en effet le moyen de soustraire les Français à la tutelle de l'Église. La laïcisation de l'école constitue donc pour eux un enjeu fondamental.
Loi de séparation des Églises et de l'État Loi du 9 décembre 1905. Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires (Article 25, Le fonctionnaire exerce ses fonctions dans le respect du principe de laïcité.)
➙ neutralité (religieuse).
Exigence de neutralité de l'État
Le principe de laïcité et l'exigence de neutralité, tels qu'ils ressortent de la loi de 1905 et de la Constitution de 1958, sont des devoirs de l'État : ils s'appliquent ainsi aux seules personnes travaillant dans le cadre d'un service public.
La laïcité, une valeur fondatrice de l'État célébrée chaque 9 décembre.