Pour Nietzsche la liberté consiste à vouloir être seul responsable de soi-même; être maître de soi; sans maître, sans Dieu, sans disciples. Cet état n'est pas donné. Il faut se battre pour y atteindre. La liberté du maître s'obtient au terme d'une guerre gagnée.
La thèse de Spinoza rend l'être humain responsable devant la loi, même s'il est victime de ce qui le détermine. En accord avec ce concept, Nietzsche dit : « Les hommes ont été considérés comme libres pour pouvoir être jugés et punis, pour pouvoir être coupables.
La volonté désigne généralement la faculté d'exercer un libre choix gouverné par la raison, et en particulier en philosophie morale la faculté qu'a la raison de déterminer une action d'après des « normes » ou des principes (moraux, notamment). En cela elle peut être considérée comme une vertu.
Pour Descartes, le libre arbitre correspond au pouvoir de la volonté. Ce pouvoir, qui est la capacité d'affirmer ou de nier quelque chose et de poursuivre ou de fuir quelque chose, est un pouvoir infini. En ce sens, il est possible en théorie de faire une chose contraire à ce que nous savons que nous devrions faire.
La liberté selon Spinoza
Il y a une exception pour ces savants : c'est l'homme lui-même, que l'on suppose doué du libre arbitre, en cela il échapperait au déterminisme universel. Le propos de Spinoza est d'élargir jusqu'à l'homme le déterminisme : pour lui, tous les hommes sont déterminés dans leurs actions.
Être libre, selon les stoïciens, reviendrait en fait à distinguer ce qui dépend de nous ou non. Se retrouver entravé à cause de quelque chose que l'on reconnaît comme indépendant de notre volonté n'entache en rien notre liberté. La liberté serait donc l'indépendance de l'esprit face au monde extérieur.
Descartes: la liberté de la volonté ou liberté d'indifférence. Spinoza et l'illusion du libre-arbitre: la liberté est libre nécessité et obéissance à la droite raison. Kant et la raison: la liberté comme autonomie. Sartre et la réalité humaine.
Jean-Jacques Rousseau : Il n'y a pas de véritable...
Le libre arbitre est une question largement débattue chez les théologiens et chez les philosophes. Augustin d'Hippone (saint Augustin, 354-430), philosophe et théologien chrétien romain, fut l'un des premiers à étudier ce concept. Pour lui, la volonté libre est un don de Dieu.
Il n'y a point d'assujettissement si parfait que celui qui garde l'apparence de la liberté ; on captive ainsi la volonté même.
Plusieurs siècles plus tard, certains philosophes comme Descartes ont fait de l'existence du libre arbitre un fondement de la leur philosophie, tandis que d'autres, comme Spinoza ou Nietzsche, l'ont tenu pour une simple illusion qui ne saurait contrevenir à l'ordre du monde.
Résumé La philosophie pratique de Hobbes est problématique parce que son déterminisme ne semble pas permettre une théorie de l'action : comment penser l'imputation des actes, si l'on soutient que le libre-arbitre n'existe pas ?
Ce terme désigne à la fois l'indétermination de la volonté placée en face d'un choix (ce qu'on appelle liberté d'indifférence) et le pouvoir de la volonté d'agir comme cause première. Ce concept est forgé par Augustin pour dire que l'homme est seul responsable du péché et qu'il n'y a pas de cause du mal en Dieu.
Le libre arbitre est une question largement débattue chez les théologiens et chez les philosophes. Augustin d'Hippone (saint Augustin, 354-430), philosophe et théologien chrétien romain, fut l'un des premiers à étudier ce concept. Pour lui, la volonté libre est un don de Dieu.
Selon Le Robert, la liberté en philosophie désigne un caractère indéterminé de la volonté humaine ; libre arbitre. Donc, en gros, la liberté, c'est le fait de n'être soumis à aucune contrainte pouvant entraver tes désirs. Elle désigne aussi la capacité à te déterminer toi-même.
Pour Spinoza, le libre arbitre est une totale illusion qui vient de ce que l'homme a conscience de ses actions mais non des causes qui le déterminent à agir. En effet, l'homme n'est pas un « empire dans un empire » mais une partie de la substance infinie qu'il appelle Dieu ou la nature.
libre choix ; la pleine liberté de décider ; la liberté de faire selon sa volonté ; l'absence de contrainte ; libre volonté ; liberté du choix.
Le mathématicien, astronome et physicien français Pierre-Simon de Laplace a formulé l'hypothèse d'un déterminisme universel en vertu duquel les lois de la physique faisaient que, pour un état donné de l'univers, une seule évolution de celui-ci était possible et que celle-ci était, du moins en théorie, prédictible.
1) On agit de son propre libre arbitre si l'on a le contrôle de son action. 2) Avoir le contrôle d'une action nécessite d'être la source ultime de cette dernière, 3) et d'avoir la capacité d'agir autrement qu'on l'a effectivement fait.
Le déterminisme est causalité et nécessité. Si la théorie déterministe est vraie, tous les événements qui surviennent sont nécessités par une situation passée. Cette théorie s'oppose alors à la théorie de la liberté humaine comme pouvoir de vouloir ou de ne pas vouloir, de faire ou de ne pas faire.
"L'objet du choix étant, parmi les choses en notre pouvoir, un objet de désir sur lequel on a délibéré, le choix sera un désir délibératif des choses qui dépendent de nous car une fois que nous avons décidé à la suite d'une délibération, nous désirons alors conformément à notre délibération".
La thèse du texte : le libre arbitre est une fiction, car, comme toute chose dans la nature, la volonté humaine est déterminée. Toutefois, rejeter le libre arbitre ne revient pas à rejeter la liberté, mais à la redéfinir. Dès lors, si le libre arbitre est une illusion, la liberté humaine est bien une réalité.
En septembre 1944, Jean-Paul Sartre redéfinit le sens de l'idée de liberté. En pleine guerre, en pleine crise, c'est pourtant là selon lui que l'Homme est le plus libre. C'est dans la solitude qu'il a le plus conscience des autres, et qu'il peut concevoir une véritable démocratie égalitaire.
Par bien des aspects la liberté humaine paraît limitée, mais on ne peut pour autant affirmer qu'elle est illusoire. L'existence de l'inconscient et son importance dans le psychisme humain empêche l'homme d'être totalement libre ; néanmoins l'exploration de celui-ci peut permettre une meilleure compréhension de soi.
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.