Logique dialectique. La logique dialectique conçoit le changement comme le résultat de tensions bipolaires entre forces opposées. Pour Hegel (1816,1972,1981,1989), penser comprend trois opérations distinctes : la compréhension, le raisonnement dialectique et le raisonnement spéculatif.
1. Méthode de raisonnement qui consiste à analyser la réalité en mettant en évidence les contradictions de celle-ci et à chercher à les dépasser. 2. Suite de raisonnements rigoureux destinés à emporter l'adhésion de l'interlocuteur : Une dialectique implacable.
Le véritable rapport entre la logique formelle et la dialectique consiste dans le rapport entre, d'une part, la façon de penser qui sépare les choses et les étudie séparément, et, d'autre part, celle qui est également capable de les remettre ensemble et de les faire fonctionner comme telles.
Le principe du mouvement dialectique
Selon la théorie de la dialectique, les faits évoluent, se transforment et progressent par le jeu d'un mécanisme logique, qui est le mouvement dialectique. Le principe du mouvement dialectique est donc celui de la progression des choses sous la force de la logique.
Elle aurait été inventée par le penseur présocratique Zénon d'Élée. Son emploi systématique dans les dialogues de Platon a popularisé l'usage du terme. Platon et Aristote discutant.
D'une manière générale, la dialectique est considérée comme une mise en forme efficace de la pensée parce qu'elle rend le débat contradictoire fertile. Depuis Victor Cousin, ami de Hegel, et ministre de l'Instruction publique, elle est recommandée pour disserter.
Trois types de logique sont repérables dans la recherche en sciences humaines : logique intellectuelle, logique empirique et logique scientifique.
Un art du dialogue
Pour Platon, la dialectique se caractérise par un jeu alterné de questions et de réponses qui conduit à découvrir la vérité. Elle relève à la fois d'un art du dialogue et d'une maïeutique des idées visant à atteindre le vrai, qui permet en retour de légitimer les éléments du monde sensible.
Descartes est un témoin privilégié de l'émergence (allemande) de la systématicité, par où il faut comprendre une philosophie dont le principe et le sujet n'est pas à chercher dans le concept d'être ou dans l'ego, mais dans le logique comme tel (logos) en tant qu'il produit par lui-même le système du savoir.
📚 Le mot "dialectique" s'apparente à dialogue. Il s'agit de l'affrontement de deux discours, de deux logiques, de deux points de vue sur un même problème. Comme il convient, dans un tel cas, de garder le contact entre les deux discours, on adopte un plan comprenant une thèse, un antithèse, une synthèse.
Le plan dialectique se compose tout d'abord d'une partie qui exprime une thèse, puis d'une seconde partie qui expose une antithèse, et enfin d'une troisième et dernière partie qui décrit une synthèse.
Il est relativement aisé de savoir si un sujet est de type analytique ou dialectique (même si on ne connaît rien au sujet en question). Il y a, en effet, des « marqueurs » propres à chacun de ces deux types de sujet. Un sujet appelle un plan dialectique si : -On peut répondre par oui ou par non à la question du sujet.
La rhétorique est traditionnellement située entre la logique (ou analytique), qui a trait au discours vrai, et la dialectique qui concerne le plus généralement l'art du discours, ce qui le conduit à travers les dédales de la conversation, de la pensée ou de l'histoire.
Fondée par Aristote, la logique (dite formelle) détermine la validité des opérations de l'esprit. À partir de l'étude des propositions les plus simples et de leur enchainement déductif, Aristote établit les règles du jugement formellement correct indépendamment de son contenu.
Depuis plus de 2000 ans, la logique est essentiellement utilisée pour « modéliser des arguments exprimés en langage naturel » et pour formaliser le raisonnement : c'est-à-dire que le rôle de la logique est de fournir un moyen de répondre aux ambiguïtés qui surgissent lorsque nous utilisons notre langage.
Aristote distingue deux espèces de syllogisme : le syllogisme dialectique, dans lequel les prémisses sont simplement probables, et le syllogisme apodictique ou démonstratif, dont les prémisses sont nécessaires (soit qu'elles aient été préalablement démontrées, soit que leur nécessité soit évidente).
La dialectique chez Hegel
Pour Hegel, les choses ne restent pas ce qu'elles sont, ce sont des choses finies et à ce titre elles sont emportées au-delà d'elles-mêmes. Donc l'incarnation de la dialectique c'est le temps, sous son versant naturel et humain, c'est à dire l'Histoire.
Platon utilise la dialectique selon plusieurs méthodes de conduite du raisonnement : méthode des conséquences, qui consiste à examiner et à éprouver toutes les conséquences d'une hypothèse, et méthode de division, qui consiste à diviser l'objet que l'on cherche à définir, en procédant à l'analyse des espèces et des ...
Le principe logique d'identité est le premier des quatre grands principes logiques de l'Antiquité : principe d'identité, principe de non-contradiction (« une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse »), principe du tiers exclu (« une proposition et sa négation ne peuvent être toutes deux fausses »), ou, selon ...
Les principes logiques déterminent avec précision la relation de conséquence logique. Ils donnent ainsi les moyens de faire toutes les théories. La logique peut même être considérée comme une théorie de toutes les théories. Elle est l'outil le plus fondamental pour tous les théoriciens.
Aristote (384-322 av. J. -C.) est certes le père fondateur de la logique classique2, mais il est également à mon sens largement à l'origine de la philosophie occidentale du langage.
Le plan d'une dissertation dialectique
Il est utilisé lorsque l'opinion exprimée dans le sujet de dissertation est discutable et qu'il est possible d'envisager l'opinion inverse. Le plan d'une dissertation dialectique suit le modèle suivant : I. Exposé argumenté d'une thèse.
La dialectique de Socrate, aussi appelée maïeutique, est communément décrite comme l'art d'accoucher les esprits. Par « accoucher », on entend ici révéler à soi. Il s'agit pour Socrate de poser des questions et d'user de fausse naïveté pour pousser son interlocuteur dans ses propres retranchements.
Aristote se donne donc bien comme le fondateur de la théorie de la dialectique, de même qu'aussitôt après il se flatte d'avoir inauguré la théorie du raisonnement.