La macula est la zone centrale de la rétine, à l'arrière de l'œil, où convergent les rayons lumineux en vision diurne. Elle contient en son centre une petite dépression appelée fovéa, entièrement composée de photorécepteurs.
S'il n'est aujourd'hui pas possible de guérir la DMLA, il est possible, dans la plupart des cas de DMLA exsudatives, d'en ralentir l'évolution. A ce jour, seules les DMLA exsudatives peuvent bénéficier de traitements actifs, qui doivent démarrer, dans la mesure du possible, moins de 10 jours après le diagnostic.
Lorsque la macula se détériore en raison du vieillissement, il se produit une altération du fin tissu maculaire, ayant pour effet une vision floue, déformée ,ainsi qu'une perte de couleur des objets. On note parfois aussi la présence d'un îlot noir ou vide au centre du champ visuel.
Le traitement de la DMLA humide repose actuellement sur la réalisation d'injections directement à l'intérieur de l'œil (injections intravitréennes) d'un médicament antifacteur de croissance ou anti-VEGF : le ranibizumab (LUCENTIS) ou l'aflibercept (EYLEA).
L'exposition intense à la lumière du jour, par exemple lors d'une vie professionnelle en extérieur dans une région très ensoleillée, augmente le risque de développer une DMLA. Des concentrations élevées de cholestérol dans le sang et l'hypertension artérielle ont également été associées à la dégénérescence maculaire.
La vitamine D agit efficacement contre l'apparition de la myopie et de la DMLA, la dégénérescence maculaire liée à l'âge. Elle intervient aussi dans la calcification de l'os. On la trouve essentiellement dans l'huile de foie de morue, la truite, le saumon, le hareng, la boisson au soja, le riz et les œufs.
Cette maladie d'origine multifactorielle concerne les plus de 50 ans. Bien que très invalidante, la DMLA ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte. Les chercheurs travaillent à l'amélioration de la prise en charge des différentes formes de DMLA.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge est une maladie chronique de l'œil, qui atteint la zone centrale de la rétine. Elle évolue à partir de l'âge de 50 ans. Elle est la principale cause de malvoyance chez les personnes âgées. L'âge, le tabac et la prédisposition génétique sont les principaux facteurs de risque.
La DMLA désigne le vieillissement pathologique de la macula. Ce trouble lié à l'âge se traduit par l'apparition d'une tache noire au milieu de la vision (scotome central) ou des déformations (métamorphopsies). Note : la macula est la zone centrale de la rétine qui sert à la vision précise et diurne.
Injection intravitréenne : en pointe pour combattre la dégénérescence maculaire liée à l'âge. Depuis 2008, le service d'ophtalmologie du CHU pratique des injections intravitréennes (IVT). Cette technique est principalement utilisée pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) de forme humide.
Nos pupilles, habituellement contractées quand nous sommes calmes ou fatigués, se dilatent lorsque nous sommes stressés. Or, des pupilles constamment dilatées, en cas de stress chronique, peuvent rendre les yeux sensibles à la lumière, entraîner de la fatigue visuelle et même une vision floue.
La cécité peut être liée à des facteurs d'origine génétique, à un accident ou à une maladie infectieuse. Dans nos pays occidentaux, ce sont la rétinopathie diabétique, le glaucome, la cataracte ou la DMLA qui constituent les causes principales de cécité.
La DMLA atrophique se caractérise par une perte lente et progressive de la vision centrale. Dans tous les cas, la vision périphérique reste préservée et la DMLA n'aboutit jamais à la cécité.
La dégénérescence maculaire humide ne peut être guérie, mais certains traitements peuvent aider à la ralentir. Les médicaments injectés dans l'œil, comme l'aflibercept*, le bevacizumab**, le ranibizumab ou le pegaptanib peuvent être utilisés pour ralentir la croissance des vaisseaux sanguins.
L'injection est indolore dans la très grande majorité des cas, grâce à une anesthésie par collyres. Cela permet un retour au domicile rapidement après l'acte, le jour même. Il est néanmoins recommandé d'être accompagné le jour de l'injection.
Un régime alimentaire de type méditerranéen – riche en fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, huile d'olive et poissons gras – permettrait de prévenir le développement de la DMLA, maladie dégénérative qui est la première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans.
Après le traitement du trou maculaire
Le patient doit positionner sa tête “face vers le sol” pendant 7 jours environ. Le patient doit ainsi regarder ses pieds pendant la journée et dormir sur le ventre pendant cette période Cette position “face vers le sol”: c' est 50% du travail.
Un suivi médical régulier est indispensable pour surveiller la DMLA et en freiner l'évolution lorsque cela est possible. La vie au quotidien est adaptée lorsque la malvoyance s'installe. Une rééducation basse vision peut être utile à un stade avancé de la maladie.
Le glaucome entraîne une perte progressive de la vision commençant tout d'abord en périphérie et progressant graduellement vers le centre. La perte de vision est permanente et irréversible. Sans traitement, cette maladie peut mener jusqu'à la cécité.
Vitamines et minéraux : privilégier les aliments riches en vitamine C (fraises, agrumes, kiwi, poivrons), vitamine E (varier les huiles : germe de blé, tournesol, noix, colza, olive), fruits secs /fruits et légumes, Sélénium (fruits de mer, champi- gnons, légumineuses cuites) et Zinc (produits animaux).
Ainsi la fatigue visuelle est reconnaissable par différents symptômes pouvant y être associés : - Une baisse d'acuité visuelle, - Une baisse de sensibilité aux contrastes. - Une sensation d'éblouissement.
Dans le cadre du traitement de la DMLA, les ophtalmologues prescrivent un mélange d'antioxydants : chaque jour, 500 mg de vitamine C, 400 UI de vitamine E, 15 mg de bêta-carotène, 80 mg d'oxyde de zinc, auxquels sont associés 2 mg d'oxyde de cuivre pour compenser les effets du zinc qui diminue l'absorption du cuivre ...
La sécurité sociale les prend en charge à 100 % quand une DMLA est diagnostiquée. D'autres piqures oculaires ou intravitréennes sont remboursées ; c'est le cas des injections d'AVESTIN ou autres médicaments anti-VEGF, anti-antigéniques dont les prix vont jusqu'à 100 €/acte.
La DMLA humide – également connue comme DMLA néovasculaire, est la forme la plus grave. La DMLA humide se développe lorsque des petites veines anormales envahissent la rétine depuis la couche située derrière elle.
On distingue deux formes de dégénérescence maculaire : La DMLA sèche est la plus fréquente, son évolution est lente. La DMLA humide, quant à elle, évolue plus rapidement et entraîne un risque plus important de perte majeure de la vision.