C'est le cas avec les pronoms « moi » et « toi », qui s'élident devant les pronoms « en » et « y ». Les voyelles de ces pronoms sont remplacées par une apostrophe : « Donne-m'en » et non « donne-moi s'en », avec un « s » ou un « z » qui sortirait d'on ne sait où.
Sur ce même principe, on écrit donne-m'en. C'est cette forme qu'il faut employer, même si la tentation peut être forte d'utiliser, par analogie avec donne-nous-en, les formes donne-moi-s-en ou donnes-en-moi.
Même s'il est fréquent d'employer nouvelle au pluriel ("Donne-moi des nouvelles"), le nom, précédé du déterminant "aucun", reste au singulier : "Je n'ai reçu aucune nouvelle de lui" (qui sous-entend "pas une seule nouvelle").
L'impératif présent se termine généralement par un « s » à la 2e personne du singulier, hormis pour les verbes du 1er groupe (se finissant par -er) qui se terminent par un e : Mange (1er groupe) ! Sors (3e groupe) !
Il faut écrire : Ne va pas frapper à la porte du directeur s'il est en rendez-vous. Y a-t-il un « tu » devant ou derrière « vas » ? Non. Il ne s'agit donc pas de l'indicatif présent (« tu vas »), mais de l'impératif : on écrit « va ».
En français, la règle générale pour la formation du pluriel d'un nom ou d'un adjectif est de rajouter un s à la fin du mot. Les exceptions concernent les mots finissant par : -s, -x, -z, -al, -ail, -ou, -eau, -au, -eu, -œuf et -os.
Tous les verbes du premier groupe prennent un "s" quand on les conjugue à la deuxième personne du singulier au présent de l'indicatif. Avec les verbes en "ir" comme "bondir", ou en "re" comme "descendre", il y a encore un "s" avec "tu". Et "voir" prend lui aussi un "s" au présent et devient "tu vois".
C'est le cas avec les pronoms « moi » et « toi », qui s'élident devant les pronoms « en » et « y ». Les voyelles de ces pronoms sont remplacées par une apostrophe : « Donne-m'en » et non « donne-moi s'en », avec un « s » ou un « z » qui sortirait d'on ne sait où.
Pour écrire un nom ou un adjectif au pluriel, on ajoute souvent "s" à la fin du mot. Les mots en -eu se terminent par -eux au pluriel sauf : des bleus, ils sont bleus, des émeus, je les ai eus, des lieus (poissons), des pneus, ... . Les noms en -au se terminent plus souvent par -aux au pluriel.
Quand on parle d'une seule chose ou d'une seule personne, c'est le singulier. On peut mettre les petits mots « un », « une », « le » ou « la » devant un nom au singulier. Quand on parle de plusieurs choses ou de plusieurs personnes, c'est le pluriel.
On écrit alors : « aucuns ».
Sans oublier « frais » ! Au sens de « dépenses », le nom frais est toujours pluriel (« faire des frais »). Ainsi, si l'on veut dire que quelque chose ne coûte rien, on écrira « aucuns frais » (de dossier, par exemple).
Toi et moi = pluriel première personne (Toi et moi sommes venus). La première personne l'emporte sur la troisième. Lui et moi = pluriel première personne (Lui et moi sommes venus). la deuxième personne l'emporte sur la troisième.
Aucun, adjectif, ne s'emploie au pluriel qu'avec des noms qui n'ont pas de singulier ou dont le singulier présente une opposition de sens avec le pluriel. Aucunes fiançailles n'auront été plus somptueuses ; « Elles non plus ne toucheraient aucuns gages » (J. Schlumberger).
Il n'y a donc aucune raison d'ajouter un « s » à la terminaison de « donne » qui est tirée du verbe « donner ». Même chose pour « donne-lui », « donne-le », « donne-le-moi », « donne-leur », « donne-nous », etc.
Place des pronoms personnels dans la phrase impérative
Dans les phrases impératives avec affirmation : moi, toi, soi, nous, vous, lui, leur, eux, elle, elles, le, la, l', les, y et en, se placent après le verbe.
*Donne-moi-[z]-en ! (au lieu de Donne-m'en !) *Sers-toi-[z]-en ! (au lieu de Sers-t'en !)
Substantif masculin ou féminin, « après-midi » est invariable. Il ne prend pas de « s » au pluriel (des après-midi).
Emploi des déterminants indéfinis chaque et tous pour exprimer la périodicité Pour exprimer la périodicité, on a souvent recours au déterminant indéfini chaque suivi d'un nom singulier (chaque jour), ou aux déterminants indéfinis tous ou toutes suivis du déterminant les et d'un nom pluriel (tous les jours).
Plur. : des pneus (pluriel en s, exception à la règle du pluriel en x des mots en -eu, comme aussi bleu et feu au sens de « défunt »).
L'une des fautes les plus courantes dans la langue française est liée à la sonorité de la phrase. Il est fréquent, et plus habituel à l'oreille, d'utiliser le subjonctif derrière « après que » : « Après qu'il ait mangé », « Après qu'il soit parti », par exemple.
Dans n'oublie pas , le verbe oublier est conjugué à l'impératif présent, à la deuxième personne du singulier. C'est un verbe du premier groupe. Or, quand ils sont conjugués à l'impératif, les verbes du premier groupe s'écrivent sans s final. On écrit bien n'oublie pas , sans s à oublie .
On lie le tout par un trait d'union. On écrit donc « profite bien » et « profites-en bien ». Attention – cas particulier du cas particulier, c'est le comble ! – si les pronoms « en » ou « y » dépendent d'un infinitif et non directement du verbe à l'impératif, il n'y a ni « s » ni trait d'union.
En règle générale, le complément du nom se met au singulier quand il désigne : un seul élément : des chefs de service (chaque chef ne dirige qu'un service) des coups de pied (on donne des coups avec un seul pied à la fois)
«La règle de l'invariabilité vaut pour tous les numéraux cardinaux». Ainsi, cent et vingt prennent la marque du pluriel lorsqu'ils ne sont pas suivis d'un autre adjectif numéral. On écrira donc: «quatre-vingts» mais «quatre-vingt-dix». De la même manière, on notera: «Cinq cents» mais «cinq cent cinquante».