En psychologie, la mémoire est la faculté de l'esprit d'enregistrer, conserver et rappeler les expériences passées. Son investigation est réalisée par différentes disciplines : psychologie cognitive, neuropsychologie, et psychanalyse.
En neurosciences, la mémoire est la capacité d'acquérir, de conserver et de restituer une information. Chez certains psychologues, la définition la plus satisfaisante de la mémoire est la possibilité d'adapter son comportement en fonction de l'expérience passée.
1. Activité biologique et psychique qui permet d'emmagasiner, de conserver et de restituer des informations. 2. Cette fonction, considérée comme un lieu abstrait où viennent s'inscrire les notions, les faits : Ce détail s'est gravé dans ma mémoire.
Mémoire sémantique, mémoire procédurale et mémoire perceptive.
La mémoire est la fonction qui nous permet d'intégrer, conserver et restituer des informations pour interagir avec notre environnement. Elle rassemble les savoir-faire, les connaissances, les souvenirs. Elle est indispensable à la réflexion et à la projection de chacun dans le futur.
L'hypermnésie est un syndrome caractérisé par une mémoire exceptionnelle. L'hypermnésie autobiographique ou hyperthymésie, rare, engendre la capacité de se souvenir très précisément et sans effort de chaque jour de sa vie à partir d'un moment spécifique de son enfance.
Les lieux de la mémoire
Mémoire sensorielle ou perceptive : elle implique différentes régions à proximité des aires sensorielles et le cortex préfrontal. Mémoire sémantique : elle fait intervenir des régions étendues comme les lobes pariétaux et temporaux mais aussi le néocortex, l'hippocampe et l'amygdale.
Mémoire procédurale (ou motrice)
Très résistante dans le temps, la mémoire procédurale (une mémoire implicite) est la seconde partie de la mémoire à long terme. Elle correspond à la mémoire des automatismes, des habiletés et des savoir-faire.
La mémoire est un composant essentiel, présent dans tous les ordinateurs, les consoles de jeux, les GPS et de nombreux appareils électroniques. Les mémoires sont vendues sous forme de pièces détachées de matériel informatique, ou de composants électroniques.
La mémoire explicite
On parle de mémoire à long terme explicite, ou déclarative, lorsqu'on se rappelle consciemment des informations enregistrées et qu'elles peuvent être exprimées par le langage. La mémoire explicite regroupe la mémoire sémantique et la mémoire épisodique.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Les principales fonctions
Siège des émotions. Lieu de production du langage. Contrôle des mouvements complexes.
Tout ce que nous pensons, sentons ou désirons résulte de l'activité de dizaines de milliards de neurones dans notre cerveau. Mais qu'est-ce qui fait notre subjectivité et notre unicité ? Une nouvelle science progresse dans la résolution de cette énigme : les neurosciences des réseaux.
Le tronc cérébral est considéré par beaucoup comme la partie la plus importante de l'ensemble du cerveau et du système nerveux. Il est connecté à la colonne vertébrale et effectue l'envoi de messages à toutes les parties du corps.
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.
La logique et l'intelligence reposent en partie sur la mémoire, car il faut avoir acquis des connaissances pour résoudre des problèmes ou créer. Comme le disait Picasso, la peinture c'est comme le chinois, ça s'apprend.
C'est un phénomène connu : la fatigue, les apnées du sommeil ou le manque chronique de sommeil peuvent entraîner une baisse de la concentration et des pertes de mémoire. le stress et la dépression, les événements traumatisants. certaines carences alimentaires, notamment en vitamine B1 ou B12.
Une fois l'information perçue par le cerveau, un réseau de connexions neuronales se construit au sein des régions cérébrales responsables de son stockage. Puis, à force d'être sollicitée, celle-ci s'ancre de façon durable dans notre mémoire sémantique.
Dans tous les cas : lire, relire, et réviser plusieurs fois
Il n'y a pas de secret : pour bien mémoriser, il faut relire et réviser plusieurs fois le même cours et la même leçon. C'est la règle de base indispensable à tous, quelle que soit votre forme d'apprentissage.
Toute nouvelle information apprise est d'abord stockée dans l'hippocampe, une région centrale du cerveau, plaque tournante de la mémorisation, qui communique avec diverses zones corticales où seront ensuite envoyés les souvenirs à très long terme.
L'hippocampe est une petite région du cerveau ancien (limbique), ayant la forme d'un cheval de mer. L'étude de patients devenus amnésiques après une opération chirurgicale du cerveau a montré que l'hippocampe joue un rôle fondamental dans la formation de nos souvenirs.