Les services de microfinance fournissent un ensemble de facilitations pour accéder au crédit et à d'autres services connexes dans le domaine financier aux personnes exclues du système financier classique ou formel. Ils concernent en général les habitants pauvres des pays en développement.
Les Institutions de Microfinance (IMF) ont pour missions de prêter de l'argent aux personnes qui ne disposent pas des suretés suffisantes pour accéder au système bancaire formel. Ces organisations participent au développement de l'entrepreneuriat par le financement de projets féminins.
La fonction principale d'un établissement de microfinance consiste à proposer des services financiers tels que collecter l'épargne, recevoir des dépôts d'argent, accorder des prêts, et pour certains établissements à gérer les moyens de paiement.
Le terme de microfinancement
recouvre les prêts, l'épargne, l'assurance, les services de transfert et d'autres produits financiers visant des clients à faible revenu. Le microcrédit est une faible somme d'argent prêtée à un client par une banque ou une autre institution.
Les coopératives / mutuelles, banques, institutions financières non bancaires (IFNB) et ONG sont les principales formes institutionnelles d'exercice de l'activité de microfinance.
Avantages de la microfinance
L'accès à des services financiers essentiels peut permettre aux individus de s'émanciper économiquement et socialement en créant de l'autonomie et de la durabilité économique dans les communautés appauvries où les emplois salariés sont rares.
Un des impacts importants de la microfinance sur la gestion du risque est donc d'ouvrir des opportunités d'emprunts supplémentaires directement, ou de façon différée. Les ménages enquêtés sont endettés en moyenne auprès de 3 à 6 prêteurs [Roesch et alii, 2006 ; Helies, 2006 ; Dhan Foundation, 2006].
- Les établissements de microfinance de troisième catégorie sont ceux exerçant uniquement une activité de crédit. il s'agit des projets, des sociétés qui accordent des crédits destinés à des sociétés de caution mutuelle. Le capital minimum est fixé à 25 millions.
Tous ces effets positifs supposent néanmoins plusieurs conditions, liées à la fois à la qualité de offre de services et au contexte local. En leur absence, la microfinance (et plus particulièrement le microcrédit) peut rapidement alourdir l'endettement familial voire conduire au surendettement.
Un investissement dans la microfinance à travers LMDF crée des bénéfices directs pour les populations actives dans les pays en développement. La microfinance stimule l'activité économique locale et contribue ainsi à la réduction de la pauvreté.
Elles ont surtout à résoudre la difficulté de définir une répartition consensuelle des rôles entre les acteurs publics, privés, nationaux et internationaux et plus spécifiquement d'établir un cadre approprié pour l'intervention publique. d'un accroissement substantiel des risques portés par le secteur.
L'IMPACT DE LA MICROFINANCE
Du côté positif, les évaluations d'impact ont apporté la preuve que les services financiers destinés aux pauvres améliorent les conditions d'existence de leurs bénéficiaires en augmentant leurs revenus et en renforçant leur capacité à se procurer des services sociaux.
Répartir le travail de façon équitable en fonction des compétences de chacun. Être attentif et avoir une bonne écoute de son personnel. Savoir encourager par des paroles et des actes, motiver son équipe. Savoir mobiliser toute son équipe en fonction des objectifs à atteindre.
Pour la création d'une institution de microfinance, des besoins matériels sont nécessaires. Il faut d'abord un lieu physique pour la mise en place des services et des activités de l'institution. Il faut également des systèmes informatiques et des logiciels pour le traitement des données et le suivi des prêts.
La Banque de France s'est engagée depuis plusieurs années en faveur de l'inclusion bancaire et du microcrédit. Au titre de sa responsabilité sociale d'entreprise, elle apporte son soutien au Fonds de cohésion sociale et aux principaux réseaux de financement du microcrédit.
La principale différence entre un organisme bancaire et un organisme financier est l'autorisation dont dispose le premier pour gérer l'argent déposé par les particuliers et les entreprises qui constituent ses clients, ainsi qu'à assurer la sécurité de ces fonds.
La première, à vocation sociale vise avant tout à soulager la pauvreté et à réduire les iné- galités. L'autre, à vocation financière, cherche d'abord à créer une infrastructure financière pérenne pour réaliser la mission sociale de lutte contre la pauvre- té.
Plongeon des Bourses, perturbations des marchés obligataires, hausse intempestive du yen, «profit warnings» en cascade, licenciements, défiance généralisée: certes, le choc a été très rude mais il n'explique pas à lui seul la rapidité et la vigueur de la contagion baissière.
➢ capital financier, qui désigne l'argent investi dans l'entreprise par les associés ou les actionnaires, ou l'argent emprunté à une institution financière et qui sert à se procurer du capital technique, ou l'autofinancement de l'entreprise.
Le financement de marché est assuré par l'émission de titres sur les marchés financiers comme les actions, obligations, et les billets de trésorerie. Ces titres sont achetés par des investisseurs qui assurent ainsi le financement des entreprises et de l'économie.
Pour exercer l'activité de microfinance, les IMF, après avoir obtenu leur forme juridique, doivent solliciter un agrément auprès de l'autorité monétaire (ministère des Finances), qui le délivre après avis conforme de la Commission Bancaire d'Afrique Centrale (COBAC) ».
- Prospecter la clientèle PME. - Gérer le portefeuille de client PME existant. - Mobiliser l'épargne.
Le rôle de la finance joue un rôle primordial dans l'équilibre économique d'un pays. De par ses actions, elle participe à assurer la création de valeur nécessaire à alimenter la pérennité du système, indispensable à l'amélioration du niveau de vie de chacun.