La mort nous délivre des tourments du monde sensible, les maladies, la douleur… et c'est pourquoi « le corps est le tombeau de l'âme » (sôma sêma) (Cratyle). Au fond, à la mort, on n'enterre que le corps. Pour les vrais philosophes, la mort, explique Platon, n'est donc que la libération de l'âme.
Selon la conception traditionnelle remontant au moins à Platon et à diverses traditions judéo-chrétiennes ou orientales, la mort marque la séparation de l'âme et du corps. Au moment de la mort, seul notre corps meurt, notre âme étant immortelle.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
Platon a dit...
“Les hommes ne veulent pas ce qu'ils font, mais ce en vue de quoi ils font ce qu'ils font.” “L'homme est la mesure de toute chose.” “Les yeux de l'esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.”
Selon Straton de Lampsaque, dans le Phédon, Platon n'a fait que démontrer que l'âme est immortelle, donc qu'elle existe, mais pas du tout qu'elle continue à exister, lorsque le corps n'est plus, rien ne l'empêche d'être détruite par la mort ; elle n'est immortelle qu'en tant qu'elle apporte la vie.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés.
Le philosophe préconise donc que l'âme rompe toute association avec le corps afin de pouvoir aspirer à l'essence des choses. « Si nous voulons jamais avoir une pure connaissance de quelque chose, explique-t-il, il nous faut nous séparer de lui [le corps] et regarder avec l'âme seule les choses en elles-mêmes.
Le terme de platonisme renvoie à la théorie des formes. Il s'agit d'une prise de position forte de Platon au sujet de notre rapport au réel. L'expression de théorie des formes utilise le terme de forme dans le sens du mot « idée », qu'on désignerait aujourd'hui sous le nom de concept ou abstraction.
“Connais-toi toi-même.” Devise inscrite au frontispice du Temple de Delphes que Thalès et Socrate reprennent à leur compte. “Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien.”
RÉSUMÉ: L'homme est un animal extraordinaire selon Platon, mais il est bien un animal. Il faut donc maîtriser et domesti- quer l'animalité de l'homme. Le cas de l'alimentation montre l'importance des pulsions animales en l'homme.
Les idées sont dans « un lieu au-delà du ciel », « sans couleur et sans forme ». Elles sont au-delà du monde sensible et même du monde divin. L'idéalisme de Platon est donc un réalisme : les idées (essences des scolastiques) existent réellement dans la partie transcendante et immuable du monde.
Thèse ontologique : la nature humaine et le déni de réalité
Platon montre que les hommes, enchaînés, ne « peuvent voir que devant eux », et que les certitudes, convictions et préjugés sont difficiles à remettre en cause.
Selon Platon, nos sens nous donnent accès à un monde qui n'est pas le réel par excellence, mais une image de celui-ci. Ainsi, nous sommes semblables au prisonnier contemplant les ombres. Le monde dont nos sens nous informent est le monde sensible.
Socrate précise la nature de la mort : « être mort consiste bien en ceci : le corps isolé, une fois séparé de l'âme, est devenu lui-même, tel qu'en lui-même; et l'âme isolée, une fois séparée du corps, est elle-même, telle qu'en elle-même ».
1. Perte définitive par une entité vivante (organe, individu, tissu ou cellule) des propriétés caractéristiques de la vie, entraînant sa destruction. 2. Cessation complète et définitive de la vie d'un être humain, d'un animal : Annoncer la mort d'un ami.
Pour aider votre tout-petit à comprendre la permanence de la mort, dites-lui simplement que quand une personne meurt, c'est pour toujours et qu'elle ne revient pas. Pour le rassurer, mentionnez-lui qu'il est possible de penser aux bons moments passés avec la personne décédée et que cela fait du bien.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Elle consiste essentiellement à purifier l'âme des erreurs issues des sens, à chercher en toutes choses l'élément idéal qui en est la réalité vraie, à ramener les apparences sensibles à l'idée qui les explique, par exemple tous les triangles sensibles et imparfaits au triangle idéal et parfait, enfin à s'élever des ...
J. -C., il est le disciple de Socrate, considéré comme le père de la philosophie morale. Il est l'un des philosophes ayant diffusé la pensée de Socrate, ce dernier n'ayant laissé aucun écrit. Platon fut influencé par des penseurs plus anciens comme Pythagore, Parménide, Héraclite ou encore Zénon.
Platon décrit ici l'importance de l'éducation pour atteindre une forme de vérité. In fine, nul ne peut atteindre la connaissance tout seul ; l'éducation est la seule façon de sortir l'être de son ignorance et de le guider vers une forme de vérité supérieure : vers la lumière du soleil.
Descartes forme le projet de tout comprendre par lui-même et invente pour cela une méthode : le doute systématique. Sa règle : « Ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ». À douter de tout – de Dieu, de la liberté, du bien, du mal… – que reste-t-il ?
Le cerveau est le siège de l'âme, qui agit par l'intermédiaire des nerfs ; la poitrine est le siège des parties vitales et le ventre celui des parties naturelles.
Dans certaines religions, il est défini que l'âme quitte le corps au moment de la mort physique. L'âme se sépare alors du corps et continue son existence dans un autre monde ou dans une autre dimension.
– L'amour est l'amour d'un objet. – L'amour est désir de l'objet. – On ne désire que ce dont on ne dispose pas (on peut désirer le maintien de ce que l'on a déjà). – Celui qui aime ne détient pas l'objet de son désir.
Résumons la thèse platonicienne sur le bonheur comme cela : une vie passée à courir après ce dernier est épuisante. Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables.