En rhétorique classique occidentale, la péroraison est la dernière des six parties canoniques d'un discours, précédée, dans l'ordre, de l'exorde, de la narration, de la division, de la confirmation et de la réfutation.
Conclusion ou dernière partie d'un discours dans laquelle l'orateur rappelle, brièvement et de manière concise, l'essentiel de son propos et dont le but est d'emporter la conviction de l'auditoire (et éventuellement de l'entraîner par un appel aux sentiments, aux passions). Anton. exorde.
La finale (la péroraison)
Vous devez vous adresser à l'intelligence de votre auditoire. Faites une synthèse récapitulative succincte de vos arguments et lancez un dernier appel pathétique aux sentiments, à l'âme de votre auditoire.
La péroraison est la conclusion même et l'achèvement du discours ou de l'œuvre de la parole. Elle a deux objets à remplir : elle doit achever de convaincre les esprits d'une manière vive et achever de toucher les cœurs par l'emploi du pathétique.
C'est par exemple « mesdames, messieurs, je suis honoré de prendre la parole devant vous ce soir… ». C'est la forme d'exorde la plus classique. – La dramatisation de l'enjeu. Commencer par quelque chose de grave, sur un ton grave.
Récapituler et interpeller
Vous vous efforcerez surtout de récapituler les grandes lignes de votre raisonnement (« les principaux chefs », selon Quintilien). Néanmoins, ce ne sera pas une répétition « pure et simple », mais un moyen de conclure sur une idée nouvelle, dans la continuité de votre raisonnement.
La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif. Le terme de genre ne doit pas être ici confondu avec celui qui désigne les genres littéraires (roman, théâtre, poésie...).
J. -C., cet orateur hors pair bien plus intéressé par le verbe que par l'épée a formulé les cinq préceptes indispensables dans l'élaboration du discours rhétorique : l'inventio, la dispositio, l'elocutio, l'actio et la memoria.
(Aristote). » Ces définitions mettent en évidence les trois composantes de base qui font qu'il y a rhétorique : un orateur, un auditoire et un langage. La rhétorique est structurée autour de la triple dimension ethos, pathos, logos.
L'efficacité du discours ne dépend pas seulement de ses arguments, mais aussi de son plan. Le plan rhétorique le plus fréquent comporte quatre parties: l'exorde, la narration, la confirmation et la péroraison.
La rhétorique, pour Aristote, est un discours que tient un orateur et qui est propre à persuader un auditoire, ou à l'émouvoir. Les trois dimensions sont bien présentes, mais intégrées à la puissance du verbe. C'est lui qui crée de l'effet sur l'auditoire et c'est cette puissance que vise l'orateur.
panégyrique
1. Éloge fait en public ou par écrit de quelqu'un, d'une institution, d'un pays, etc. : Prononcer un panégyrique. 2. Éloge le plus souvent excessif : Faire le panégyrique d'un collaborateur.
L'exorde (exordium, en latin, signifie « commencement ») sert d'introduction au discours. Il capte l'attention des auditeurs (ce que l'on nomme, en latin, la captatio benevolentiae). Puis, le plan, ou simplement le fil conducteur, y est annoncé (la partitio, en latin).
Dicton (du latin dictum, mot, sentence) = propos sentencieux, largement répandu, souvent d'origine populaire (par exemple : année neigeuse, année fructueuse ; pluie du matin n'arrête pas le pèlerin). Les dictons ont souvent trait aux choses de la nature.
L'introduction : elle doit être concise, attirer l'attention des personnes présentes et susciter leur intérêt. Imaginez-vous devant une salle endormie et demandez-vous comment réveiller l'assemblée ! Le développement : c'est le moment de développer vos arguments.
Lors de l'établissement du discours, l'orateur doit éviter de mémoriser son contenu mot pour mot. Il s'agit de rendre son discours agréable, simple, fluide et compréhensible. Il doit s'adresser à l'ensemble du public et ne doit en aucun cas ne viser qu'une ou quelques personnes en particulier.
À l'époque latine, l'inventaire des parties du discours comporte neuf termes : le nom, le verbe, l'article, l'adjectif, le pronom, l'adverbe, la préposition, la conjonction et l'interjection.
Définition "haranguer"
n.f. Discours solennel devant une assemblée, un personnage important. Discours ennuyeux, emphatique, interminable.
LINGUISTIQUE. La Grammaire générale et raisonnée de Port-Royal distingue neuf parties du discours : le nom, le pronom, le verbe, l'adjectif, l'article, l'adverbe, la préposition, la conjonction et l'interjection.
Art, talent de bien parler, de persuader et de convaincre par la parole ; verve : Il entraînait les foules par son éloquence. 2. Caractère de ce qui, sans paroles, est expressif, significatif, probant : L'éloquence des chiffres.
Si vous parlez bien, vous êtes :
– éloquent : vous vous exprimez avec aisance et votre discours est de qualité. Vous savez captiver votre auditoire tant par le fond que par la forme ; – disert : vous parlez avec facilité et élégance. Autrement dit, vous avez la parole facile !
7. Il y a une grande différence entre la rhétorique et l'éloquence. L'éloquence est surtout un talent ou un don de la nature, la rhétorique est un fruit de l'étude ou un art ; l'une trace la méthode, l'autre la suit ; l'une enseigne les moyens, l'autre les emploie.