La peur du noir n'est pas la peur de l'obscurité en elle-même mais plutôt des dangers qu'elle pourrait masquer. Cela peut aussi traduire une peur de l'aveuglement. Quand elle devient pathologique, on la nomme nyctophobie ou achluophobie. Cette angoisse n'est pas réservée aux enfants.
Cette peur survient brusquement, autour de 3 ans chez pratiquement tous les enfants. Votre tout-petit ne le manifeste sans doute pas aussi clairement, mais du jour au lendemain, il vous demande de laisser la porte ouverte ou de ne pas éteindre la lumière du couloir alors qu'il s'endormait jusqu'à présent sans problème.
En fait, tout le monde peut avoir à un moment ou à un autre peur du noir, notamment après un événement tel qu'une agression, un cambriolage, une séparation... C'est parfaitement normal mais ce qui l'est moins, c'est de voir la situation perdurer avec cette peur qui s'immisce dans le quotidien.
En clair, la nyctophobie correspond à une peur irrationnelle de la nuit ou de l'obscurité.
« Le fait que cette peur persiste à l'âge adulte peut avoir plusieurs explications », nous explique le psychiatre Nicolas Neveux. « Une réminiscence de l'enfance, un événement traumatique, ou simplement un trop-plein d'anxiété qui cherche à s'extérioriser…
Au moment du coucher, "elle perturbe la sécrétion de mélatonine et peut retarder l'endormissement", rappelle Aurélie Meyer-Mazel, psychologue spécialiste du sommeil. Durant la nuit, la lumière peut activer les systèmes d'éveil du cerveau et, par ce biais, diminuer la qualité du sommeil.
Vers 2 ans, l'enfant prend conscience qu'aller se coucher correspond à un moment de séparation d'avec ses parents. La peur du « noir » va alors se développer. Elle correspond en fait à la peur d'être seul, « abandonné », livré à lui-même avec son imaginaire. C'est en effet la période où l'imaginaire se met en place.
Crise d'angoisse : les causes
L'angoisse est associée le plus souvent à la crainte de mourir ou encore la peur de perdre le contrôle, de devenir fou, sans possibilité de se raisonner tant que dure l'attaque de panique, de quelques minutes à plusieurs heures.
Pour l'aider à apprivoiser cette obscurité, la veilleuse reste un classique efficace. La petite lumière atténue les ténèbres effrayantes. Un doudou musical rend aussi la chambre plus rassurante. Sans pour autant tomber dans la surenchère d'étoiles phosphorescentes et de guirlandes lumineuses.
C'est un signe de maturité psychologique : on quitte l'enfance, on accède à l'âge adulte lorsqu'on réalise que la mort fait partie de la vie. L'angoisse de mort existentielle est donc normale tant qu'elle ne perturbe pas la vie quotidienne.
L'angoisse de rester seul(e) la nuit est très fréquente. Il s'agit d'une peur ancestrale, qui nous renvoie à notre fragilité d'être humain. Au Moyen-Âge, par exemple, on dormait souvent en position demi assise, et toujours à plusieurs dans le même lit.
L'enfant a peur du noir parce qu'il est seul dans sa chambre, sans ses principaux repères : ses parents. « La peur du noir de l'enfant renvoie à la solitude, à la séparation de ceux qu'on aime et non à la peur de l'obscurité à proprement parler », explique tout d'abord la psychologue.
Citations contenant le mot « claustrophile »
L'astraphobie est une peur anormale du tonnerre et de la lumière, un type de phobie spécifique.
Le sentiment de peur se déclenche généralement vers l'âge de 9 mois et s'installe vers l'âge de 2 ans. Il se manifeste sous différents aspects à tout âge.
La « nyctophobie », ou la peur de la nuit, ne concerne pas que les enfants. Elle submerge aussi les adultes, qui connaissent de grandes angoisses lors du coucher. Comment expliquer cette phobie de la nuit et surtout comment s'en libérer ? Décryptage et conseils d'expert.
Gynécophobie - Peur des femmes (Gynophobie).
La peur est comme l'excitation, mais sans la respiration. Le fait de bien respirer va donc atténuer les sensations et sentiments qui nous font perdre le contrôle. Le plus : Faire un pas de côté pour prendre de la distance est un petit rituel, une démarche psycho-corporelle très forte.
La pantophobie est la peur de tout. Cette phobie très particulière est principalement associée à des attitudes mélancoliques qui enferment le sujet dans la remémoration continuelle du passé (avec la phrase récurrente : "c'était beaucoup mieux avant !").
C'est à cet âge qu'apparaît aussi la peur des orages, des insectes et des animaux comme les chiens et les loups. 5 à 12 ans : Peurs associées à une situation particulière (voleurs et kidnappeurs, médecins et dentistes, peur du vide, de la mort, des accidents, des incendies).
Qu'est-ce que la phobie scolaire ? La principale définition utilisée est celle du Dr Ajuriaguerra, neuropsychiatre, en 1974 : « il s'agit de jeunes qui, pour des raisons irrationnelles, refusent de se rendre à l'école et résistent avec des réactions d'anxiété très vives ou d'angoisse si on les force à y aller ».
" Dormir avec la lumière allumée augmente la fréquence cardiaque pendant le sommeil, diminue sa variabilité et augmente la résistance à l'insuline le lendemain matin par rapport à une nuit dans un environnement faiblement éclairé" selon les auteurs de l'étude américaine.
Vous avez l'habitude de dormir avec les rideaux ou les volets ouverts ? Erreur ! Une étude britannique vient de faire le lien entre l'exposition à la lumière durant la nuit et le risque d'obésité.