(Héraldique) Meuble représentant la tête d'un être humain noir avec son cou dans les armoiries. Il s'agit généralement d'une représentation d'un Nubien de profil, tourné à dextre et est donc de sable. Un tortil est souvent présent mais n'est pas forcément blasonné s'il est de la même couleur que la tête.
Durant leurs victoires et notamment celle contre les maures, les corses auraient décapité et empalé leurs têtes sur des piques pour dissuader les futurs envahisseurs. Ces têtes seraient devenues le symbole de défense du peuple corse.
Légende à l'origine du drapeau corse
Au XIIIe siècle, une jeune corse du nom de Diana aurait été enlevée par des Maures. Ces marchands d'esclaves adeptes des razzias auraient eu l'intention de la vendre au roi de Grenade, Mohammed. Son fiancé, Pablo, la délivra et ils rentrèrent sur l'île, dans leur ville, à Aléria.
Dans le but d'impressionner et de décourager leurs adversaires, les soldats corses auraient décapité leurs ennemis et présenté leurs têtes empalées sur des piques. La tête de Maure serait alors devenue le symbole de la victoire des guerriers corses, avant d'être un symbole national.
Mais quid des têtes de maures justement ? Selon l'une des premières explications, elles symboliseraient les quatre victoires majeures de l'armée espagnole sur les maures en Sardaigne, dans les quatre provinces de l'île qui existaient à l'époque et jusqu'en 1999 : Sassari, Cagliari, Oristano et Nuoro.
Son motif le rapproche du drapeau de la Corse. D'origine aragonaise, ce symbole, qui rappelle la lutte contre les musulmans, a été associé à la Sardaigne à partir du milieu du XIV e siècle, alors que le royaume d'Aragon exerce sa souveraineté sur l'île.
Toponymie : « Corsica » et « Cyrnos » Bien des légendes existent sur l'origine du nom donné à l'île de Corse. Parmi les plus tenaces, celle qui veut que les Grecs l'aient appelée Kallistê (en grec ancien Καλλίστη : « la plus belle ») et dont on sait maintenant qu'elle est fausse.
1768 : Gênes cède la Corse à la France - L'Éléphant revue.
On le sait, c'est en 1768 que la Corse est cédée par traité à la France. Mais, en 1789, quand éclate la Révolution, c'est bien le peuple corse qui a choisi de faire partie de l'« empire français ».
Une destination sûre
Et selon l'étude réalisée, les italiens choisissent la Corse car la destination est "sûre", et qu'elle est perçue comme "différente des autres îles méditerranéennes".
Le drapeau à tête de Maure, quasi similaire à celui de la Sardaigne, fut adopté en 1762 par l'assemblée de la république de Corse. Sur ce drapeau blanc est représenté la tête d'un jeune homme avec un bandeau blanc.
Des légendes racontent que les Corses décapitaient leurs ennemis et arboraient leurs têtes sur des piques, d'où l'origine du célèbre drapeau corse et sa tête de Maure. A partir de 1077, l'île de beauté passe entre les mains des Pisans. De cette période en découle la construction de nombreux couvents et églises pisans.
La drapeau corse
Sous son impulsion, le blason de la Corse est représenté par une tête de Maure sombre, sur fond blanc.
Un geste interprété par les historiens comme un symbole de l'abolition de la domination génoise. Comptant parmi les Grands Hommes de Corse, Pascal Paoli a “remanié” le drapeau corse en enlevant les boucles d'oreille et le collier et il a instauré le drapeau blanc, ce qui deviendra l'emblème officiel de la nation corse.
Caractéristiques. Il se compose, selon la loi, d'un « tissu de forme rectangulaire qui reproduit en son centre le blason de la Région sicilienne, avec des dimensions égales à trois-cinquièmes du drapeau, formé d'un écusson à la française représentant au centre le triskèle couleur chair, avec la gorgone et les épis.
La Corse n'est française que depuis 242 ans. Une vaste île au cœur de la Méditerranée occidentale, cela aiguise les appétits. Ses côtes ont reçu la visite de moult envahisseurs : Phéniciens, Grecs, Etrusques, Carthaginois, Romains, Byzantins et Arabes.
Géographiquement, la Corse fait partie de l'espace italique et se situe à 82 km des côtes de la péninsule italienne ; historiquement, elle a toujours fait partie de ( Gênes ) divers États italiens jusqu'à ce qu'elle soit cédée au royaume de France par la république de Gênes, dans la seconde moitié du XVIII e siècle.
Outre le français et le corse, on trouve l'arabe marocain, le portugais, l'italien, l'espagnol, le grec, le bonifacien, etc. Le français demeure la langue la plus parlée en Corse, langue maternelle et langue seconde réunies. Le français est la langue maternelle des Métropolitains, mais aussi celle des jeunes Corses.
Les Corses, eux, reconnaissent rapidement le pinzutu : le Français du continent.
Le 15 mai 1768, sous le règne de Louis XV. Le jour où la Corse est devenue française. A cette époque, l'île de Beauté est possession de la République de Gênes.
L'antiquité en Corse
La Corse fut d'abord envahie par les Phocéens. Ces derniers fondèrent Alalia, en Haute-Corse (aujourd'hui Aléria); puis, lassés, ils quittèrent l'île en 575 avant JC pour fonder Massilia (Marseille). Les corses ne restèrent pas longtemps seuls.
Les falaises de Bonifacio, au sud de la Corse
L'un des plus beaux endroits de Corse se trouve certainement à Bonifacio. Cette ville située à l'extrême sud de l'île fait face à la Sardaigne. Elle est surtout célèbre pour ses grandes falaises de calcaire blanc et sa citadelle dominant la mer. La vue est impressionnante.
BIGUGLIA : Ancienne capitale de la Corse.
Connue des Grecs sous le nom de Kyrnos, la Corse fait d'abord l'objet d'une colonisation par les Phocéens. Selon le récit d'Hérodote, cette cité grecque a été assiégée par Harpage, général de Cyrus le Grand.