Celle-ci se traduisant par « un processus systématique orienté vers l'acquisition de certains savoirs, savoir-faire, savoir-être et savoir-devenir ». Ces différentes notions permettent ainsi de mettre en lumière la variabilité de ce que signifie le fait d'apprendre et, par extension, l'ap- prentissage.
Les théories d'apprentissages ont pour viser l'explication du phénomène de l'acquisition des connaissances. Aussi, elles fournissent un cadre conceptuel pour l'interprétation de ce que nous observons et elles offrent des orientations pour trouver des solutions des problèmes rencontrés (Hill, 1977).
La théorie pédagogique vise à décrire comment aider les gens à apprendre et à se développer, à créer des conditions qui augmentent les chances d'apprendre et à améliorer l'instruction. Il en existe trois sortes : behavioriste, cognitive et constructiviste.
Cette capacité d'adaptation s'appuie sur deux processus d'interaction de l'individu avec son milieu de vie : l'assimilation et l'accommodation.
Le behaviorisme part du principe que l'acquisition des connaissances s'effectue par paliers successifs. Le passage d'un niveau de connaissance à un autre s'opère par des renforcements positifs (récompenses) pour que l'apprenant atteignent les comportements attendus et donne les réponses attendues.
Le constructivisme est une théorie de l'apprentissage centrée sur l'individu. L'apprenant n'absorbe pas le savoir mais se l'approprie en le mettant en perspective avec son vécu et ses représentations, il “construit” son savoir.
Les théories de l'apprentissage visent à expliquer le phénomène d'acquisition des connaissances. L'application directe d'une théorie de l'apprentissage permet de formuler des hypothèses de travail et des méthodes pour des recherches en didactique plus systématique.
Dans la perspective de Piaget, l'apprentissage suit le développement, le facilite ou le contrarie mais sans le déterminer. Le dispositif pédagogique le mieux adapté revient donc à créer des situations d'acquisition des connaissances qui soient les plus proches possibles des conditions naturelles.
Les objectifs d'apprentissage facilitent la communication entre la personne enseignante et le groupe étudiant, puisqu'elle précise les apprentissages à faire, les actions à accomplir ou les performances à atteindre. L'étudiante ou l'étudiant sait précisément ce qui est attendu.
Le rôle de l'enseignant est de faciliter l'apprentissage de nombreuses manières, appropriées à l'âge des élèves et au sujet traité, reliées aux ressources disponibles et aux besoins des élèves, et ce faisant de maintenir un bon équilibre entre expérience structurée et autonomie.
« Une science du comportement adéquate doit prendre en considération les événements qui ont lieu à l'intérieur de la peau de l'organisme, non au titre de médiateurs physiologiques du comportement, mais comme une partie du comportement lui-même...
Les motifs et ambitions du behaviorisme sont énoncés par un psychologue américain, John Broadus Watson (1878-1958), considéré comme son fondateur. Dans un article de 1913, il écrit : « La psychologie (…) est une branche purement objective et expérimentale des sciences naturelles.
Principales critiques de la théorie du béhaviorisme
Certains trouvent que le behaviorisme est trop unidimensionnel pour vraiment comprendre le comportement. Par exemple, le conditionnement ne rend compte que de l'impact des stimuli externes sur le comportement, et ne prend pas en compte les processus internes.
Si l'école a longtemps favorisé les connaissances déclaratives, les théories cognitives de l'apprentissage ont fait ressortir davantage l'importance d'enseigner les stratégies et les processus. Elles ont également attiré l'attention des élèves sur les raisons et l'opportunité d'employer telle ou telle stratégie.
Les avantages du comportementalisme comprennent une motivation accrue des élèves, une meilleure attention des élèves. Et aussi une utilisation plus efficace du temps des enseignants. L'approche béhavioriste comprend des objectifs clairs, des progrès mesurables, des résultats rapides.
Il s'intéresse à la manière dont le cerveau perçoit et traite l'information lors du processus d'apprentissage. Ce processus est vu comme une série d'activités du cerveau : il sélectionne et met en forme des informations en fonction de ses représentations et de ses intérêts personnels (Chiousse, 2007).
La situation d'apprentissage et d'évaluation est composée d'un contexte associé à une problématique et d'un ensemble de tâches complexes et d'activités d'apprentissage liées aux connaissances. La problématique peut consister en un problème à résoudre, une question à traiter ou une production à réaliser.
C'est-à-dire leur donner l'occasion de se poser des questions, de se remettre en question éventuellement. Tout ce qui peut les amener à utiliser des stratégies d'apprentissage en profondeur : comprendre des concepts, faire des liens entre plusieurs notions, formuler des hypothèses et résoudre des problèmes…
Pour devenir apprenti, il faut être âgé de 16 ans au moins. Cela concerne les personnes entrant dans leur 16e année (15 ans et un jour) qui ont terminé leur cycle du collège (brevet obtenu ou pas) et de moins de 30 ans (29 ans révolus) à la date de conclusion du contrat.
Il existe deux facteurs indispensables en apprentissage : les facteurs internes (venant de l'élève) et les facteurs externes (provenant de l'éducateur).
La notion “andragogie” c'est l'éducateur Alexander Kapp qui l'a inventé en 1833. Ce concept a été développé aux États-Unis dans les années 1950 par Knowles (professeur d'université) en se focalisant sur l'éducation et la formation des adultes.