L'anhédonie est un concept qui a été défini à la fin du 19e siècle. C'est un psychologue français, Théophile Ribot qui a créé ce néologisme du grec a "sans" et hêdonê "plaisir." De perte de la capacité à ressentir du plaisir et de l'intérêt, ce concept a évolué au cours des 20 dernières années.
Les symptômes de l'anhédonie
L'indifférence caractéristique des patients pour les interactions sociales ; L'absence d'émotion positive ; L'extinction de l'affection pour la famille et les amis ou l'incapacité a aimé ; La perte de satisfaction dans diverses activités.
L'anhédonie, ou perte de la capacité à ressentir le plaisir, est un symptôme central de la dépression majeure, de la schizophrénie et d'autres troubles neuropsychiatriques.
L'anhédonie est donc une défense de notre cerveau qui nous empêche de nous sentir mal à l'aise, mais qui nous empêche aussi de ressentir les émotions positives. Il se produit un isolement émotionnel pour ne pas souffrir qui finit par être une torture parce qu'elle nous empêche de vivre.
Pourquoi on a envie de rien ? Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Le trouble de la personnalité antisociale se définit par une incapacité à ressentir de l'empathie et plus précisément à percevoir et à comprendre les émotions des autres. Les personnes présentant ce trouble réagissent également de manière impulsive, sans se soucier des conséquences de leurs actions.
L'anhédonie est un symptôme difficile à traiter. "Les médicaments ont une efficacité relative. Ceux qui sont les plus efficaces sur l'anhédonie quel que soit son type, sont les anti-dépresseurs qui agissent avec la dopamine (un neurotransmetteur).
Se couper, ou être coupé de ses émotions, a pour but de se protéger de soi-même (éventuellement, protéger les autres de leurs débordements). Cela fait beaucoup de mal, nous éloignant de notre personnalité, ceci peut aller jusqu'à la dépersonnalisation, laissant une sensation de vide intérieur.
Symptôme quasi constant dans la dépression, la clinophilie est alors liée à un manque d'élan vital, qui empêche de faire des choses, et de sortir de chez soi. La clinophilie peut aussi être causée par les psychoses, notamment la schizophrénie ou les psychoses paranoïaques.
Proposez-lui de faire des activités seul (e) ensemble, sans insister. Écoutez-le, même si son discours est toujours le même. Offrez-lui de petites attentions. Valorisez ses efforts même si cela vous paraît minime et soulignez les améliorations de son état.
Environ 15 % des gens sont incapables d'exprimer leurs émotions par des mots. Cette affectation résulte d'une connexion déficiente entre les centres cérébraux de l'émotion et ceux où elle est représentée de façon consciente. L'alexithymique ne peut exprimer ce qu'il ressent.
L'aboulie, signifiant littéralement l'absence de volonté, ou paralysie psychique, est un symptôme psychiatrique peu connu du grand public, et pourtant très invalidant. "Il se manifeste par l'incapacité, chez la personne qui en souffre, à initier des tâches, réaliser des actions, ou même ressentir des besoins.
Les symptômes du trouble bipolaire
En phase dépressive, le malade montre tous les symptômes d'une dépression majeure. En phase maniaque, il est dans un état euphorique, enthousiaste et/ou irritable. Ses besoins de sommeil sont réduits. Il est en hyperactivité physique, sexuelle, sociale...
On peut décider d'aller marcher en nature, lire un bon livre, ou toute autre activité qui nous aide à nous sentir bien. L'objectif, ultimement, est de rester en bonne santé physique et mentale pour pouvoir en profiter lorsque sera venu le moment de revoir nos proches.
"On sait que 30 minutes d'exercice physique par jour permettent de baisser de 40 % les risques de cancer, de maladies cardio-vasculaires ou d'Alzheimer", insiste Frédéric Saldmann.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
L'agoraphobie est un trouble dont la définition psychiatrique peut se résumer par la peur de sortir de chez soi ou de ne pas pouvoir s'échapper facilement d'un endroit. Cette phobie peut avoir des conséquences lourdes sur la vie quotidienne et sociale du patient, et cela ne se guérit pas du jour au lendemain.