Que sont les démences alcooliques ? La plus connue est le syndrome de Wernicke-Korsakoff (SWK), une maladie neurodégénérative causée par une grave carence en vitamine B1 qui endommage certaines régions du cerveau.
Le syndrome de Wernicke-Korsakoff est une forme inhabituelle d'amnésie qui associe deux troubles : un état confusionnel aigu (encéphalopathie de Wernicke) et un type d'amnésie à long terme appelé syndrome de Korsakoff.
Le syndrome de Korsakoff est lié à un déficit en vitamine B1 qui engendre des lésions irréversibles dans certaines régions du cerveau. Ce syndrome se caractérise par un oubli massif (= syndrome amnésique) de la plupart des informations perçues par le patient après l'installation de la maladie (=amnésie antérograde).
On incite le patient à utiliser un carnet aide-mémoire, où il va noter toutes les informations importantes qu'il pourrait oublier. Dans l'amnésie antérograde très présente dans le Korsakoff, les problèmes de mémoire concernent surtout les faits récents, alors que les faits anciens sont préservés.
L'alcoolodépendance (ou alcoolisme) est une addiction à l'alcool qui a des conséquences néfastes sur la santé, la vie sociale et la vie affective. En France, on estime qu'environ 1,5 millions de personnes sont alcoolodépendantes et que 2,5 millions de personnes ont une consommation à risque.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
Les troubles de la mémoire en général
Une consommation excessive d'alcool augmente les risques de troubles de la mémoire en général. Cela veut dire que cette consommation est à la fois dangereuse pour la mémoire à court terme et à long terme.
Troubles de la mémoire
En cas de consommation excessive d'alcool, la personne réfléchit plus lentement, a des difficultés d'orientation et voit ses capacités d'adaptions diminuer. Ces troubles de la mémoire sont en partie dus à une mauvaise absorption de la vitamine B1, réduite par l'alcool.
Conséquence de l'action de l'alcool notamment sur la substance réticulée du tronc cérébral, les noyaux vestibulaires, le cervelet et le cortex, l'ivresse banale associe jovialité, hypomanie (parfois tristesse), propos incohérents et dysarthrie, troubles cérébelleux et vertiges.
L'envie de boire est plus forte et apparaît plus souvent. Il existe des signes de manque à l'arrêt : tremblements, sueurs... Une consommation d'alcool peut également devenir problématique si elle modifie le comportement et les relations avec les proches.
Une consommation régulière et excessive d'alcool peut être responsable de troubles cognitifs : altération de la mémoire, des capacités de planification, d'attention et de prise de décisions. Ces troubles s'observent notamment chez les personnes souffrant de carences nutritionnelles.
Chez les alcooliques la surconsommation d'alcool entraine une carence importante vitamines B1 et B6 très utilisées par le foie. Il est conseillé d'apporter ces vitamines en cas de fortes consommations d'alcool, pour limiter l'impact de l'alcool sur les circuits neuronaux et pour le soutien du foie.
(Béribéri ; Carence en vitamine B1)
La carence en thiamine (causant un béribéri et d'autres problèmes) est plus fréquente chez les personnes dont le régime alimentaire est principalement composé de riz blanc ou de glucides hautement transformés dans les pays en voie de développement et chez les alcooliques.
À l'heure actuelle, il n'existe aucun remède contre la démence; cependant, certains médicaments permettent d'atténuer les symptômes de cette maladie.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Certaines personnes ne tiennent pas l'alcool. Cela ne dépend pas forcément de la quantité bue. C'est peut-être le signe d'une allergie, communément appelée "intolérance à l'alcool". Certains symptômes ne trompent pas.
Passez en revue vos habitudes et modifiez celles qui vous incitent à boire de l'alcool. Privilégiez les activités où vous n'allez pas être tenté de boire. Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées.
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
Par son effet sédatif, désinhibiteur et euphorisant, l'alcool permet à l'individu qui en consomme de panser temporairement ses plaies et de se sentir bien l'espace d'un moment.
Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement. Consommer de manière très régulière voire tous les jours, sans pouvoir diminuer sa consommation, encore moins l'arrêter plusieurs jours d'affilée, montre qu'il souffre de "craving", une envie irrépressible de consommation d'alcool.