Dans les traditions Africaines de mariage, le mariage est une union entre deux familles, et pas seulement de deux individus. C'est donc pour cela qu'il y a une cérémonie de fiançailles. Cette dernière est aussi parfois la cérémonie où la dot est réglée. Ellle a une donc grande importance.
En Afrique, le mariage se déroule aussi selon les traditions et coutumes du pays ou de la communauté. La bague de fiançailles n'est pas courante, et elle est souvent remplacée par d'autres cadeaux, ou une dot. Certaines communautés effectuent aussi une série de tests, voire des combats, entre familles.
1. Acte solennel par lequel un homme et une femme (ou, dans certains pays, deux personnes de même sexe) établissent entre eux une union dont les conditions, les effets et la dissolution sont régis par le Code civil (mariage civil) ou par les lois religieuses (mariage religieux) ; union ainsi établie. 2.
La dot consiste pour la famille du fiancé à offrir à la famille de la fiancée, lors d'une cérémonie solennelle, un ensemble d'objets et de cadeaux, en espèces ou en nature, et d'accomplir certains rituels afin d'unir les futurs époux.
En plus de représenter l'amour entre deux personnes, le mariage est un réel engagement dans une vie commune qui implique des droits et des obligations, qu'il s'agisse de la fidélité, la solidarité, le partage d'une résidence familiale ou encore des biens.
En Afrique, la finalité du mariage est la procréation. Le rôle de la femme est primordial au sein du couple vu que la famille étendue attend d'elle un nombre élevé d'enfants. L'enfant dans la pensée traditionnelle africaine est une bénédiction; il représente également un lien entre les vivants et les ancêtres.
Le mariage coutumier est donc l'union d'un homme et. d'une femme célébrée par une autorité coutumière et. selon les rites coutumiers. Contrairement au mariage civil, le couple se croit marié
Il est des coutumes qui traversent les siècles. À Dakar, Yaoundé ou Pointe-Noire, la dot est encore souvent incontournable. Payée par le fiancé, elle permet de sceller l'union entre deux familles. Et demeure très codifiée.
Dans beaucoup de cultures en Afrique de l'Ouest, ce sont généralement les oncles et les tantes des fiancés qui président la cérémonie, et non leurs propres parents.
La dot, ou le « mahr »
C'est pourquoi, lors du contrat de mariage, il lui est obligatoire de verser une dot « mahr » à sa future épouse. La dot peut être composée d'argent, de biens matériels etc. C'est Allah Lui-même qui a ordonné au mari de verser la dot à son épouse dans le Coran.
Se marier permet aussi d'officialiser votre amour et de renforcer le sentiment de légitimité du couple. Le mariage permet également de renforcer les liens de fidélité du couple. En effet, une personne mariée sera moins convoitée qu'une personne non mariée. Se marier c'est aussi donner sa parole à son partenaire.
Liberté, fidélité, fécondité, indissolubilité du mariage : qu'est-ce que cela veut dire ? La liberté, la fidélité, la fécondité et l'indissolubilité sont les 4 piliers qui sont la base du mariage pour que l'amour entre 2 personnes soit solide.
Les mariages africains peuvent avoir des codes vestimentaires traditionnels, comme le port d'imprimés Ankara ou de couleurs spécifiques. Respectez la modestie : Les mariages africains accordent souvent de l'importance à la pudeur ; évitez donc les tenues trop révélatrices ou inappropriées.
Si vous voulez vous marier en République du Congo (RC) le mariage sera célébré au centre d'Etat-Civil du domicile ou de la résidence de l'un ou de l'autre époux par l'Officier de centre d'Etat Civil principal qui, le cas échéant, se déplacera au centre d'Etat-Civil secondaire.
Dans beaucoup de coutumes, le montant de la dot est fixe. C'est surtout le cas dans les milieux ruraux. Ailleurs, il est déterminé par le père de la fiancée lors de la demande en mariage. Dans d'autres groupes, il fait l'objet d'une discussion entre l'agent matrimonial représentant le fiancé et les parents.
Une dot c'est une compensation des dépenses des parents pour l'éducation de leur fille. Vous pouvez tabler sur 100.000 b comme cela peut aussi être 20.000 ou 0, tout dépend des familles, il n'y a pas de règles.
Concernant la dot, le montant que le Prophète ﷺ donnait à ses femmes et exigeait pour ses filles était en moyenne d'environ 1428 grammes d'argent.
En théorie, les biens placés sous le régime dotal étaient inaliénables, c'est-à-dire qu'ils ne pouvaient être ni vendus, ni laissés, ni encore remis à titre gratuit à quiconque. Toutefois, selon le droit romain, la dot était constituée pour permettre aux conjoints de soutenir les dépenses et les charges du mariage.
Il risque de s'en suivre, du moins dans la pure tradition coutumière, et si la famille du mari ne peut bénéficier d'une restitution de ce qu'elle a versé, plusieurs conséquences regrettables : soit une impossibilité pour des époux qui ne s'entendent pas, de demander le divorce, soit une affectation à la famille ...
D'après la loi, la dot est attribuée exclusivement à l'épouse, mais dans la pratique c'est la famille de la jeune fille qui la reçoit. La loi sur les cérémonies familiales fixe le montant de la dot à 3 000 FCFA et les frais de réjouissance (dépenses pour la fête) à 15 000 FCFA.
Cela signifie que lorsque le mari maltraite sa femme, la famille de la mariée estime qu'elle n'est pas en droit d'intervenir. Le paiement de la dot est également associé à la perception de la femme en tant que « propriété acquise » sur laquelle les hommes exercent autorité et contrôle.
a) L'inconvénient majeur, pour la femme, c'est qu'elle doit changer de nom, sauf si les conjoints obtiennent l'autorisation, avant le mariage, de porter le nom de l'épouse comme nom de famille dès la célébration du mariage (dans cette hypothèse, c'est le mari qui change de nom au moment du mariage).
Véhiculant une panoplie de valeurs traditionnelles, le mariage coutumier comporte une importante symbolique dans la culture africaine, à tel point que la plupart des époux considèrent que ce mariage est bien plus important que le mariage civil.