1. Nom donné par les chrétiens des premiers siècles au polythéisme, auquel les habitants des campagnes restèrent longtemps fidèles. 2. Nom donné par les chrétiens à l'état d'une population qui n'a pas encore été évangélisée.
Ce courant a été reconnu comme une religion à part entière en 1973 en Islande, en 2003 au Danemark.
Le paganisme est le nom donné par des chrétiens aux religions de ceux qui ne sont ni chrétiens, ni juifs. Il vient du latin paganus (paysan, villageois, païen). Il est utilisé depuis le VIe siècle. Ce terme désigne les religions non monothéistes.
Personne qui ne croit en aucun dieu.
En 2011, une première statistique officielle britannique recensait près de 60 000 païens dans le pays. Cette mouvance reste encore très minoritaire. Elle n'est cependant pas insignifiante," estime la chercheuse finlandaise.
Les païens ont élevé des temples à Jupiter, Apollon, Mercure ; ils ont déifié leurs empereurs.
En 391, le christianisme devient religion d'État : l'empereur Théodose Ier interdit le culte des idoles et ferme les temples païens – le mot pagani naît en 368, pour désigner les sujets non chrétiens de l'Empire.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
De nos jours, ce terme est encore parfois utilisé par les monothéistes pour qualifier ce qui relève du polythéisme européen, au panthéon polythéiste, et en ce sens est opposé au judaïsme, au christianisme, ou à l'islam, religions venues d'Orient. Les laïques lui préfèrent « polythéistes » ou « animistes ».
Selon l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011, la religion la plus répandue au Canada était la religion chrétienne. Environ 22,1 millions de personnes, soit un peu plus des deux tiers (67,3 %) de la population, ont déclaré comme confession religieuse être chrétiens.
Ainsi, au début du VIIe siècle, l'aristocratie et la reine du royaume d'East Anglia refusèrent que le roi Raedwald abandonne le culte des idoles. Ce dernier fut donc contraint de maintenir le paganisme comme religion d'Etat. Dans certains cas, le passage au christianisme n'avait rien de définitif.
En Afrique, en Amérique (Peaux-Rouges, Indiens d'Amazonie) et dans le Pacifique vivent des populations qui sont restées païennes mais dont l'influence décroît face à l'islam et au christianisme (Quid 1982, p. 47).
Montréal, le 12 février 2014 – Officiellement, la République islamique d'Iran possède une population musulmane à 99 %. Cependant, les minorités chrétienne, juive et zoroastrienne sont reconnues par l'État et ont joué un rôle important dans l'histoire du pays ainsi que dans celle des religions du monde.
Les Grecs sont polythéistes : ils croient en l'existence de plusieurs dieux. Ils vénèrent des dieux à la puissance illimitée qui vivent sur le mont Olympe, la plus haute montagne de Grèce, dont le sommet est très souvent caché par les nuages.
Personne ayant renoncé au paganisme pour adhérer au judaïsme. Des prosélytes, c'est-à-dire des gens d'origine non israélite, affiliés au judaïsme à des degrés divers (Renan, Apôtres, 1866, p. 109).
Païen : adepte d'une religion polythéiste ou fétichiste non acceptée comme une religion officielle. Idolâtre : celui qui voue un culte aux idoles (des représentations de divinités). Viking : représentant des peuples danois, norvégien et suédois païens entre les viiie et xie siècles.
Étymologie. Du moyen français paien, de l'ancien français paien , pagien (IXe siècle), du latin classique pāgānus, lui-même dérivé de pāgus (« bourg, district, canton »). Le terme de pāgānus avait deux sens : villageois, et civil.
Quelques disciples français d'Odin. Reconnu comme religion d'État en Islande depuis 1973, puis trente ans plus tard au Danemark, l'Ásatrú est implantée en France depuis maintenant une dizaine d'années. Cette croyance dont le nom signifie littéralement « Foi en les Ases » regroupe près de mille adeptes en France.
Historiquement, les religions conçues comme des ordres dans lesquels est recommandé ce qu'il faut faire et ce qu'il faut croire, sont apparues avec les partis religieux s'opposant les uns aux autres en Europe de l'Ouest du XVI e siècle.
[JOHANNA LEGUERRE - AFP] Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
Adjectif. Qui concerne le polythéisme, la croyance en plusieurs dieux. Les religions polythéistes.
Un monothéisme (du grec ancien : μόνος / mónos, « seul, unique » et θεός / theós, « dieu ») est une religion qui affirme l'existence d'un Dieu transcendant, unique, omnipotent, omniscient et omniprésent. C'est notamment le cas des religions abrahamiques : judaïsme, christianisme et islam.
Comme les autres peuples de la protohistoire/Antiquité d'Europe, les Celtes ont développé un système religieux polythéiste, dans le cadre duquel officiait la classe sacerdotale des druides.
L'Empire romain devient chrétien
En 313, par l'édit de Milan, l'empereur Constantin décide d'appliquer une politique de tolérance religieuse. Il met ainsi fin à la politique de persécutions de ses prédécesseurs et autorise les chrétiens à pratiquer librement leur religion.
Avant sa mort, Théodose partage l'empire entre ses deux fils : Honorius reçoit l'Occident et Arcadius prend l'Orient. Pendant son règne, Théodose Ier prend deux édits importants, l'un en 380 (l'édit de Thessalonique) et l'autre en 391.