Le raisonnement juridique est ainsi conçu comme une argumentation pratique, subordonnée aux exigences de la rationalité car ceux qui participent à la pratique juridique sont contraints de donner des raisons à leur action et ces raisons tissent un réseau de contraintes.
Classiquement, on présente le raisonnement juridique comme la mise en œuvre d'un syllogisme judiciaire: le majeur est représenté par la règle de droit. La mineur est représentée par les faits qui seront exprimés juridiquement (MR X.. a prit la voiture de Mme Y..
La dernière astuce pour améliorer mon raisonnement juridique est de lire une revue juridique (au moins une fois par semaine) ou faire des recherches supplémentaires en plus du cours. Lire une revue juridique de manière régulière va forger votre raisonnement en calquant votre manière de penser sur celles des auteurs.
Présentation du syllogisme juridique
Pour appliquer une règle de droit à une situation de fait particulière, le juriste utilise un raisonnement déductif, le syllogisme, incluant un exercice de qualification. L'objectif est d'arriver à une solution juridique logique et donc vraie à partir des deux prémisses.
Un raisonnement est constitué d'idées générales – les arguments – qui véhiculent la thèse de l'auteur. Chaque argument introduit un nouvel élément. Les arguments sont reliés entre eux par des connecteurs logiques. Les arguments peuvent être illustrés par des mises en application concrètes : les exemples.
Raisonnement déductif ; Contre-exemple ; Disjonction de cas ; Raisonnement par l'absurde.
Un exemple très connu de syllogisme est : « Tous les hommes sont mortels, or Socrate est un homme ; donc Socrate est mortel » : les deux prémisses (dites « majeure » et « mineure ») sont des propositions données et supposées vraies, le syllogisme permettant d'établir la validité formelle de la conclusion, qui est ...
Les grands principes du raisonnement logique sont les suivants : Principe de non-contradiction : Ce principe stipule qu'une proposition ne peut pas être vraie et fausse en même temps, dans le même contexte et au même moment. Par exemple, il est impossible que "Il pleut" soit à la fois vrai et faux en même temps.
Figure fondamentale du raisonnement déductif, le syllogisme est lié à l'invention de la logique par Aristote qui le définit comme « un discours dans lequel certaines choses étant posées, quelque autre chose en résulte nécessairement par cela seul qu'elles sont posées » (Premiers Analytiques).
Le syllogisme articule trois termes, dits grand terme T, petit terme t et moyen terme M : — Le grand terme T est le terme prédicat de la conclusion. La prémisse où figure le grand terme est dite prémisse majeure. — Le petit terme t est le terme sujet de la conclusion.
Le syllogisme juridique est utilisé : dans les décisions de justice rendues par les différentes juridictions. Un jugement comporte en effet toujours trois parties : les faits, le droit et le dispositif.
L'objectif d'un raisonnement est de mieux cerner (comprendre) un fait ou d'en vérifier la réalité, en faisant appel alternativement à différentes « lois » et à des expériences, ceci quel que soit le domaine d'application : mathématiques, système judiciaire, physique, pédagogie, etc.
Raisonner, c'est compliqué pour un tout-petit. Il doit penser à une situation ou à un problème, déterminer les éléments importants et faire des liens entre eux. Il doit ensuite porter un jugement, puis décider comment faire face à la situation.
Il existe plusieurs méthodes d'interprétation, laissées au libre choix des juges. Celles-ci doivent être chronologiquement présentées dans cet ordre : la méthode exégétique, la méthode téléologique, et la méthode créatrice.
Activité, exercice de la raison, de la pensée : Comprendre les choses par intuition plutôt qu'en faisant appel au raisonnement. 2. Suite d'arguments, de propositions liés les uns aux autres, en particulier selon des principes logiques, et organisés de manière à aboutir à une conclusion : Suivez bien mon raisonnement.
On s'appuie sur un raisonnement dès lors qu'on essaie de convaincre quelqu'un de manière rationnelle, autrement dit, lorsque l'on donne des raisons pour la position qu'on soutient. Ces raisons consistent en un ensemble d'énoncés qui sont censés montrer que la position en question est correcte ou vraisemblable.
Synonyme : argument, argumentation, déduction, démonstration, logique, preuve, raison.
En philosophie et en logique, le terme syllogisme désigne un mode de raisonnement rigoureux constitué de trois propositions : deux prémisses énoncées comme vraies (la majeure et la mineure avec un terme moyen contenu dans chacune des prémisses) et une conclusion.
Un paralogisme (du grec paralogismos) est un raisonnement faux qui apparaît comme valide, notamment à son auteur, lequel est de bonne foi, contrairement au sophisme qui est un argument fallacieux destiné à tromper.
Les plus courants sont l'argument logique, l'argument d'expérience, l'argument de valeur, l'argument d'autorité et l'argument ad hominem.
Le raisonnement par l'absurde consiste à supposer que A est vraie et que B est fausse. On aboutit alors à une contradiction, ce qui entraîne que B doit être nécessairement vraie.
Qu'est-ce que le raisonnement critique ? Nous utilisons une définition large du raisonnement critique : il s'agit d'une forme de réflexion qui combine raisonnement, logique et analyse pour comprendre les problèmes et faire des choix.