Le statut de dominant donne un accès privilégié à une ressource limitée : eau, nourriture, abri, partenaire sexuel… Les signes les plus visibles des relations entre dominant et dominé sont les morsures, les coups de pied, les ruades, les charges et les poursuites.
Le cheval est tête basse, le nez sous le niveau du genou. Il balance sa tête de droite à gauche et son poids passe d'un antérieur sur l'autre. Il a les yeux dans le vague, les oreilles sont détendues. On croirait qu'il se berce.
Le cheval doit se laisser aller au licou. Il doit marcher à côté de vous… et absolument, en aucun cas, devant. Ne jamais laisser un cheval dominant vous entraîner – selon ses termes, cela le met en charge.
Le fait que les chevaux de votre écurie hennissent de cette façon quand vous venez les voir signifie que vous avez su créer une relation privilégiée avec eux. Probablement parce que vous les sortez au pré, leur donnez à manger quand vous venez les voir. C'est donc un bon signe !
Prêter attention à la position de sa tête et de son cou
De manières générales, la position de la tête du cheval et de son cou est également un moyen pour savoir son humeur. Si l'animal baisse légèrement sa tête et son cou en votre présence, cela signifie qu'il apprécie le moment partagé avec vous.
Le plus grand signe d'affection que peut vous donner un cheval est sa confiance. Vous le remarquerez à son attitude détendue et calme. Le cheval exprimera son bien-être, ce sentiment de sécurité, en vous suivant en liberté, tête basse et les oreilles relâchées.
Caressez et brossez doucement le cheval, mais ne le laissez pas vous manquer de respect. S'il se frotte contre vous, cela peut vouloir dire qu'il aime ce que vous faites ou qu'il vous éloigne de son espace privé, ne confondez pas les deux réactions. Ne montrez pas au cheval que vous avez peur de lui.
Pour avoir un cheval plus léger en main, lorsque vous le monter, il est important de pouvoir contrôler les mouvements de sa tête. Ainsi, vous devez être capable de la bouger de haut en bas et de gauche à droite sans résistance de la part de l'équidé. Au début, vous pourrez attendre de lui de faibles mouvements.
Le cheval détecte vos états émotionnels et il faut rester congruent, c'est à dire cohérent entre vos pensées, vos ressentis et vos actions. Si vous avez peur, inutile de le cacher avec un large sourire. Essayez plutôt de comprendre le message derrière votre peur, pour agir et trouver une solution.
Un cheval qui se gratte sur vous est à proscrire même si cela vous fait plaisir. C'est vous et vous seul, qui devez venir lui gratter la tête et non l'inverse. De même qu'un cheval, n'est pas brut de nature c'est notre comportement envers lui (conscient ou inconscient) qui l'incite à être brut envers nous.
L'acte de mordre chez le cheval, est un comportement naturel que l'on retrouve régulièrement dans son rapport avec ses congénères et avec son environnement, soit pendant « l'allo-grooming », qui est une action pour les équidés, de se toiletter, mordiller mutuellement, soit pour exprimer les différents stades ...
Restez juste, équitable et solide sur vos positions. N'allez pas agresser l'animal, mais attendez-vous à le recevoir de façon toujours identique s'il vient vous agresser. Lorsque vous en serez à la phase de dialogue, vous devrez donner à l'animal les moyens de s'exprimer autrement qu'avec violence.
Les chevaux sont tous de même des animaux pour lesquels le premier sens utilisé est l'olfaction. Le réflexe naso-nasal pour dire bonjour est le plus approprié.
La reconnaissance mutuelle du maître et son compagnon. Le cheval reconnait celui qui s'occupe de lui. Si vous êtes la personne qui le nourrit, le panse, discute avec lui, le fait jouer, il sera plus fortement susceptible de témoigner d'une certaine reconnaissance.
S'il se montre agressif envers vous ou envers les autres chevaux, c'est simplement sa façon à lui d'exprimer un mal être. Souvent, il s'agit d'une douleur physique telle qu'un ulcère, une douleur ovarienne si c'est une jument, un lumbago, ou encore des douleurs liées à l'arthrose.
Lorsque vous êtes ensemble, il est important de faire des choses qui sont bénéfiques à votre cheval et qu'il apprécie : l'emmener brouter, lui faire des gratouilles à ses endroits favoris. Une récente étude scientifique prouve effectivement que les gratouilles accentuent le lien social entre les individus.
Quand vous vous approchez du cheval, appelez-le d'une voix douce. Vous pouvez lui dire en principe n'importe quoi, aussi longtemps que votre ton de voix n'est pas menaçant. La plupart des cavaliers se contentent simplement de dire des choses comme : « Salut le cheval, tu veux aller te promener ? »
Parlez à votre cheval.
Certaines personnes se sentent mal à l'aise à l'idée de parler à un animal qui ne peut pas répondre. Cependant, de nombreux cavaliers affirment que parler à un cheval peut aider à gagner sa confiance et à l'habituer à la présence des humains.
Certaines fois, le cheval botte pour se soulager, se protéger ou se débarrasser d'un mal, mais dans d'autres cas, botter est une fâcheuse habitude qu'il faut corriger avant que quelqu'un, homme ou cheval, ne soit blessé.
Ceci signifie de manière générale une irritation, un agacement. Il peut s'agir d'une simple mouche qui lui chatouille le membre et dont il essaie de se débarrasser. Ceci peut également signifier que votre cheval est frustrér par ce qu'il est en train de faire.
2 – Caresse-lui alors la croupe, l'encolure ou le chanfrein sans le brusquer. Insiste surtout sur l'encolure car à cet endroit, sa peau est très sensible. Pense à faire des gestes doux et à dire des mots gentils. Reste calme, ne crie pas.
La base de l'encolure.
Votre cheval reconnait aussi votre voix. Lorsqu'on met la voix du propriétaire au milieu de voix de personnes inconnues par le cheval. Ce dernier reconnait clairement la voix de son propriétaire et est beaucoup plus attentif lorsque son propriétaire parle.