Le seuil est la zone de transition entre les filières aérobie et anaérobie, soit entre 80 et 90% de votre Fréquence Cardiaque Maximum (FCM). Autrement dit, vous êtes à la limite de la rupture respiratoire, ce qui signifie que bien que de plus en plus essoufflé(e), vous êtes toujours en mesure d'échanger quelques mots.
Le seuil anaérobie ou seuil rapide est couru autour de 85/90% de la FCM. En terme de vitesse, ce seuil se situe entre la vitesse semi-marathon et 10 km. La durée des efforts est comprise entre 5 et 20 minutes.
Le seuil consiste à travailler les zones charnières, ses sas qui précèdent le basculement vers un essoufflement léger ou très prononcé. Et à maintenir une vitesse constante malgré l'inconfort ressenti. Il est certes utile d'utiliser le cardio-fréquencemètre pour étalonner le travail au seuil de manière précise.
Le seuil lactique est l'intensité d'effort à laquelle le lactate (acide lactique) commence à s'accumuler dans le sang. En course à pied, il correspond au niveau estimé d'effort ou à l'allure. Quand un coureur dépasse ce seuil, la fatigue survient plus rapidement.
Pour les coureurs expérimentés, le seuil se situe à environ 90% de la fréquence cardiaque maximale correspondant à une allure située entre l'allure de course de 10 km et de semi-marathon. Pour le coureur moyen, cela se produit bien en dessous de 90% de sa fréquence cardiaque maximale.
Pourquoi s'entraîner au seuil aérobie ? Pour les sportifs d'endurance, il est essentiel d'avoir un seuil aérobie élevé afin de pouvoir tenir plus longtemps et sur une grande distance. Cela leur permet de s'entraîner de manière plus intense sans que l'acide lactique ne s'accumule dans le sang.
Certains des processus sont dits « d'aérobie », où « aer » fait référence à l'utilisation de l'oxygène dans le processus de génération d'énergie pour les muscles. D'autres processus sont dits « d'anaérobie » et ne nécessitent pas d'oxygène pour libérer de l'énergie.
Courez en côte sur une distance d'environ 150 m avec une intensité de 90 à 95 % de votre effort maximum et répétez cet exercice entre six et dix fois. Faites de longues et puissantes foulées avec un tronc fort et stable. Pour vous reposer, redescendez en marchant ou en courant lentement.
Il existe un lien entre VO2max et VMA, avec la “formule de Léger” suivante : VO2max = VMA x CE avec CE le coût énergétique ou économie de course en mL/kg/km. Ce coût énergétique dépend de chaque coureur, et une valeur moyenne utilisée est de 210 mL/kg/km, soit VO2max = 3,5 x VMA.
En règle générale, les sportifs entrent dans le seuil anaérobie lorsqu'ils fournissent un effort vraiment intense sur une période très courte, comme un sprint ou un entraînement fractionné. Ce type d'effort exige une importante consommation d'énergie disponible.
Courir en Tempo Run c'est faire une séance de rythme intermédiaire, en continu ou en fractionné. Le rythme intermédiaire du Tempo Run correspond grossièrement à une allure entre l'allure 10 km et l'allure semi-marathon. En fait on pourrait considérer le Tempo Run comme un rythme qu'on pourrait tenir pendant 1h environ.
Le tempo run consiste à courir légèrement plus lentement que votre seuil de course, mais sur une distance plus longue qu'une course au seuil.
En courant régulièrement en endurance fondamentale, vous développez votre capillarisation. En effet, votre organisme va améliorer le réseau de capillaires apportant l'oxygène dans vos muscles. Ces derniers pourront ainsi bénéficier de plus d'oxygène et être plus performants.
L'importance de courir au seuil
«Le seuil force à sortir d'un rythme de confort qui empêche la progression. Pour tous sportifs, débutants ou professionnels, le travail de seuil va permettre d'augmenter et varier les allures durant un footing de manière à progresser et à habituer son corps à ces changements d'allure.
Courez plus loin
L'un des moyens les plus efficaces pour améliorer votre seuil anaérobie lactique pendant la course à pied est simplement de courir plus loin pendant vos séances d'entraînement.
La seconde forme d'endurance, souvent appelée « endurance active », correspond à une zone supérieure à 70% de votre FCM – soit en dessous de votre seuil anaérobie (atteint à partir de 85% de la FCM). C'est à cette allure que l'on court généralement en compétition. Le travail est plus intense.
Plus la VO2 max est élevée, plus l'athlète excelle. Les meilleurs sportifs atteignent des valeurs comprises entre 80 ml/kg/min et 97,5 ml/kg/min. Pour homme sédentaire, la moyenne est comprise entre 40 et 50 ml/kg/min. Cette moyenne est légèrement inférieure pour les femmes, aux environs de 35 ml/kg/min.
Elle est d'environ 14 km/h pour un coureur de niveau moyen, et peut s'élever jusqu'à 26 km/h chez les meilleurs athlètes mondiaux.
Une bonne méthode pour améliorer le VO2 max consiste à vous challenger deux ou trois fois par semaine avec des entraînements dont l'effet d'entraînement aérobie est de 3,0 à 4,0. Un autre problème commun à ceux qui luttent pour améliorer leur VO2 max est le manque de récupération adéquate.
Testez vos limites en courant sur de longues distances. Si vous faites des pauses en marchant, ce n'est pas un problème. L'objectif est d'essayer de les retarder autant que possible et d'allonger un peu plus chaque fois les périodes de course, jusqu'à ce que vous puissiez courir toute la distance sans vous arrêter.
Les muscles de la jambe sont bien entendu les plus sollicités lors de la course à pied. Plus particulièrement les quadriceps, les ischio-jambiers, les fessiers et les mollets. Trois exercices efficaces vont permettre de tous les muscler : les squats, les fentes et le leg curl.
Il est possible de travailler l'explosivité du bas du corps grâce aux flexions-extensions. Vous enchaînez un squat avec un saut le plus haut possible. Pour le haut du corps, réalisez des pompes sautées. Au moment où vous finissez votre pompe, avec les bras tendus, poussez pour taper dans vos mains et recommencez.
Il faut donc rester en aérobie pour perdre de la masse grasse. La filière aérobie est un système qui consiste à dégrader les sucres, soit, mais aussi – et surtout – des acides gras dont les réserves sont considérables et presque inépuisables.
Marcher, courir, faire de la bicyclette, nager, danser, patiner, sauter à la corde, et autres activités sont de l'aérobie si vous pouvez maintenir l'activité confortablement pour plus de quelques minutes.
Pourquoi travailler en anaérobie ? Pour travailler son endurance! L'allure la plus importante de l'entraînement est l'endurance fondamentale pour poser les bases de l'endurance. La deuxième allure la plus importante pour le coureur de fond est certainement le seuil anaérobie.