Le legs universel est la disposition testamentaire par laquelle le testateur (celui qui rédige un testament) donne à une ou plusieurs personnes la totalité des biens à son décès.
Avec la communauté universelle, les conjoints mettent en commun tous leurs biens: ceux acquis avant et pendant le mariage par l'un et/ou l'autre, ceux reçus par succession ou par donation (sauf clause contraire: voir ci-dessous) avant et pendant l'union.
Les droits du légataire universel
Le légataire universel ne recueille pas toujours la succession dans son intégralité. En effet, il peut être tenu de partager avec d'autres légataires, à titre universel ou particulier, et avec des héritiers réservataires (comme des enfants du défunt).
Contrairement à la donation, le legs est une disposition testamentaire. Elle prend effet au décès de la personne et par conséquent, modifiable à tout moment durant sa vie. On parle de legs universel dès lors que tout son patrimoine sera léguer à une seul et unique personne.
Un "légataire universel" est un héritier auquel le rédacteur d'un testament a conféré la propriété de l'ensemble de ses biens. le légataire particulier qui reçoit en héritage un bien spécifique et identifié de l'auteur du testament. .
le différence principale entre l'héritier et le légataire est que les légataires reçoivent certains ou certains biens spécifiques du défunt, tandis que les héritiers reçoivent du défunt tous leurs biens et dettes restants.
Il s'agit des héritiers réservataires, soit des personnes qui héritent automatiquement d'une certaine part de l'héritage du défunt. La loi précise, à l'article 731 du Code civil, que la succession est dévolue, d'une part, aux descendants, et d'autre part, au conjoint successible.
Sauf clause contraire dans le contrat de mariage, les héritages reçus pendant le mariage sont communs, les époux perdent leurs biens propres, En cas de divorce, partage égalitaire des patrimoines sans tenir compte de l'origine des biens, Risque de conflit en cas d'enfants d'un premier lit.
Son coût peut varier entre 230 € et 500 € qui englobe les formalités juridiques, administratives ainsi que les honoraires du notaire.
L'option pour la communauté universelle, avec une clause d'attribution intégrale, permet de transmettre la totalité du patrimoine commun au conjoint survivant au décès d'un des époux. Pour les couples en union libre ou Pacsés.
Vous êtes exonéré du paiement des droits de succession si vous remplissez les 3 conditions suivantes au moment du décès : Avoir constamment vécu avec le défunt durant les 5 années ayant précédé son décès. Être célibataire, veuf, divorcé ou séparé de corps.
La rédaction d'un testament olographe est gratuite. Toutefois, si vous déposez le document chez un notaire, vous devrez payer des frais de garde. Si vous faites établir votre testament devant notaire, vous devrez payer des frais de notaire.
Je soussigné(e) … (nom, prénoms et adresse) déclare instituer légatrice universelle (ou légataire universel) (ou légataires universels), Madame (nom, prénom) et/ou Monsieur (nom, prénoms) à laquelle (ou auquel ou auxquels) je donne l'universalité de mes biens meubles et immeubles que je laisserai lors de mon décès.
Le tarif applicable actuellement fixé est de 139,93 euros.
Donation universelle entre époux
une donation entre époux, encore appelée donation au dernier vivant : cet acte, établi par un notaire également, permet d'accroître les droits du conjoint dans la succession, notamment en augmentant sa part d'héritage.
Si le défunt était marié, son époux ou épouse hérite dans tous les cas. Si le défunt a des enfants, ils héritent aussi. Ce sont les petits-enfants qui héritent si l'un des enfants est décédé. Si le défunt n'a pas eu d'enfants, ce sont ses parents et ses frères et sœurs qui héritent.
COMMENT PROTÉGER VOTRE CONJOINT ? Il est possible d'améliorer ou d'organiser plus précisément les droits et biens devant revenir au conjoint survivant. Plusieurs outils sont prévus par la loi : le contrat de mariagen la donation, le testament ou l'assurance-vie.
Sachez que quoiqu'il en soit le régime qui protège le mieux votre conjoint est celui de la communauté universelle. C'est celui qui est généralement choisi par les époux qui souhaitent changer de régime matrimonial pour mieux se protéger mutuellement.
Ainsi, lors de la liquidation de la communauté, tous les biens sont partagés à part égale et ce, peu importe qu'il s'agisse d'un héritage. Ce régime est généralement opté afin de protéger le conjoint survivant qui bénéficiera de l'intégralité de la succession de son conjoint en cas de décès de celui-ci.
En droit français, la communauté universelle est une extension du régime de communauté légale : la communauté est élargie à la totalité des biens des époux. Dans ce régime particulier, la gestion du patrimoine familial requiert l'accord des deux époux.
La communauté réduite aux acquêts
Il s'agit du régime matrimonial le plus courant. En effet, ce régime est le régime matrimonial de droit commun auquel sont soumis les couples qui ne passent pas devant le notaire avant le mariage pour y établir un contrat de mariage.
La donation au dernier vivant constitue la plus courante des donations entre époux. Elle permet d'améliorer le sort du conjoint survivant et d'augmenter sa part d'héritage. Depuis 2007, la loi protège davantage le conjoint survivant qui est également totalement exonéré d'impôt sur la succession.
Réponse expert : C'est une idée reçue ! Si vous résidez en France, vous ne pouvez pas déshériter vos enfants dans votre testament, c'est-à-dire les exclure de votre succession. Ce sont des héritiers réservataires. Cela signifie qu'ils reçoivent obligatoirement une part de votre héritage.
On parle de dévolution légale. Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
Il arrive parfois que le Notaire fasse « trainer » une succession. Cette situation dans laquelle le temps de règlement de la succession est anormalement long peut être due à un certain ressenti du Notaire : celui d'un défaut d'accord des héritiers et successibles sur les conditions de règlement de la succession.